Ma routine layering d’hiver pour avoir une peau parfaite

Marre d’avoir une peau avec de l’acné, fatiguée et qui souffre ? En matière de beauté, le layering japonais a complètement changé ma vie. Ma peau me dit aujourd’hui merci. Peau avec beaucoup moins d’imperfections, moins de rougeurs, la peau qui brille moins…on est loin de la période où je ne survivais qu’à base de Roaccutane et d’antibiotiques.

J’utilise 2 méthodes : le layering japonais + les conseils de Chizu Saeki. Pour retrouver plus d’informations, vous pouvez revoir mes articles sur le layering ici et et mon avis sur le livre Les Secrets de beauté des japonaises.

1- Mon profil

Vous l’avez compris, j’ai à la base une peau grasse, mais qui est devenue mixte avec le temps : zone T grasse et joues sèches. C’est la combinaison invivable. Aucun produit ne me convient parfaitement.

Selon la classification de Chizu Saeki, j’ai ce qu’on appelle une peau Printemps-Eté : une peau dont les problèmes apparaissent lorsqu’il fait chaud : maquillage qui ne tient pas et trop de sébum, ce qui s’aggrave avec la chaleur. Selon Chizu Saeki, il faut changer de routine beauté à chaque saison. Voici donc mon programme pour l’hiver avec mon type de peau.

Pour trouver votre profil, vous pouvez vous procurer Le Secret de Beauté des Japonaises

2- Le nettoyage

Etant adepte du bio et des produits non testés sur les animaux, je me base seulement sur le type de produits conseillés par Chizu Saeki, et non sur les marques qu’elle propose (majoritairement des grandes marques de parfumeries). Pour l’hiver, je prends quasiment tout chez Aromazone.

Le matin, elle conseille un savon moussant. J’ai choisi un savon d’Alep à 40% d’huile de laurier, car plus purifiant pour les peaux grasses.

Savon d’Alep 40% de Laurier

Le soir, il faut une étape supplémentaire pour le layering, un démaquillage à l’huile. Je fais alors un combo avec la crème démaquillante proposée par Chizu Saeki : j’utilise de l’huile de coco. C’est une huile solide qui s’applique comme une crème. Je parfais le démaquillage avec à nouveau le savon d’Alep.

Huile vierge de noix de coco bio

J’utilise systématiquement le savon d’Alep avec une éponge de konjac pour une exfoliation douce.

Eponge de konjac


3- L’hydratation avec le masque lotion

Le secret de la méthode de Chizu Saeki est le masque lotion. C’est ce qui est  le plus difficile à faire en France, car les lotions japonaises ne sont pas identiques à celles qu’on trouve en France. J’ai donc “fabriqué” ma lotion. Une lotion au Japon est un produit à base d’eau et d’humectant type acide hyaluronique ou glycérine. Ce n’est donc ni un tonique, ni un hydrolat, ni une lotion démaquillante, ni une eau micellaire, ni une eau aromatique. Dur, dur !

Glycérine végétale

Le matin, je fais un masque lotion astreignent avec de l’eau aromatique de pamplemousse ou de l’hydrolat de lavande, mélangé avec de la glycérine végétale.

Eau florale de lavande

J’ai acheté des masques de coton prédécoupés en paquet de 100 pour mon masque lotion. C’est plus rapide.

Masques coton

Le soir, je fais un masque lotion hydratant avec de l’hydrolat de fleurs d’oranger, mélangé avec de la glycérine végétale. A chaque fois, c’est 3 min de pose.

Hydrolat de fleurs d’oranger

4- Le sérum

Je n’utilise qu’un seul sérum hydratant matin et soir. Il fait tout : hydratation, anti-acné, éclat du teint…c’est du gel d’aloe vera pur bio.

Gel d’aloe vera bio

Je l’applique en suivant la méthode de massage de Chizu Saeki.

5- Les yeux et les lèvres

Pour le contour des yeux, j’utilise de l’huile végétale d’avocat matin et soir. Sinon j’ai trouvé mieux avec le beurre végétal d’avocat d’Aromazone. C’est absolument parfait !

Huile végétale d’avocat bio

Pour les lèvres, je trouve les sticks Aromazone pas assez hydratant. J’ai donc choisi le baume Basis Sensitiv de Lavera. Il hydrate parfaitement les lèvres, même par temps très froid. Il s’applique très bien.

Baume Basis Sensitiv Lavera

6- La crème

Le plus dur pour une peau mixte est de trouver la bonne crème.

Chizu Saeki conseille en journée une émulsion hydratante, c’est-à-dire une crème très légère qui contient beaucoup d’eau. J’utilise la crème neutre désaltérante d’Aromazone. Je la prends pure, je ne rajoute rien. Si j’ai les joues trop sèches, je rajoute un produit dont je suis fan : la crème Skin Food de Weleda.

Skin Food Weleda

Elle met également en garde contre les UV, même en hiver. Il faut toujours mettre une protection solaire. Pour cela, je complète avec la BB crème SPF 15 Nectar de Roses de chez Melvita. Je l’utilise après la crème, je ne mélange pas les deux produits. Cela permet de me maquiller très légèrement.

BB crème SPF 15 Nectar de Roses Melvita

Le soir, elle conseille une crème hydratante, donc quelque chose de plus gras. J’ai décidé de ne pas prendre de crème. Je l’ai remplacée par de l’huile végétale pure et bio de nigelle. C’est une huile pour peaux grasses qui est connue pour ses propriétés anti-acné. Et ça marche ! Si j’ai les joues très abîmées, je rajoute encore de la Skin Food, mais souvent l’huile de nigelle suffit.

Huile végétale de Nigelle

7- Les bonus

Et voilà ! J’ai terminé le layering. Mais je complète cette routine bi-quotidienne par quelques conseils supplémentaires données par Chizu Saeki et également mentionné dans les livres sur le layering. C’est en bonus, vous n’êtes pas obligé de faire tout ça en plus pour déjà avoir des résultats !

  • Une exfoliation et un masque deux fois par semaine. J’utilise de l’argile rose (peaux sensibles) ou verte (peaux grasses) selon les besoins de ma peau. Je prends la marque ARGILETZ ou Cattier . En exfoliant, j’adore le Gommage Contact + de chez Phyt’s
  • Un sauna Facial avec l’appareil de Panasonic. Le must dans ce domaine !
  • Une diète de ma peau 1 fois par semaine, souvent le dimanche. C’est un jour où je ne mets absolument rien sur ma peau, même pas une crème hydratante. Cela oblige la peau à apprendre à se défendre seule.
  • Du yoga du visage tous les 3 jours pour raffermir le visage.
  • Des massages du visage si j’ai le teint brouillé ou fatigué avec un boulado
  • Boire beaucoup de thé matcha !

Gommage Contact+ Phyt’s

Masques argile rose ou verte Cattier

Sauna Facial Panasonic

Gymnastique Faciale de Catherine PEZ

Boulado Visage

Thé vert matcha bio

A vous la peau parfaite !

Quels accompagnements avec des sushis ? Attention cela va vous étonner !

Voici une question qui revient souvent sur le blog : que doit-on manger avec des sushis ? Que ce soit pour un repas au restaurant ou pour un dîner chez soi, voici les 5 accompagnements à prévoir avec des sushis. Attention cela va vous étonner !

 

Vous pouvez cliquer sur les images pour vous procurer les accompagnements proposés.

1- L’assaisonnement

Dans les restaurants en France, on vous laisse souvent le choix d’assaisonner votre sushi. Vous pouvez donc prendre du wasabi  (山葵 – prononcez bien wassabi) pour relever votre sushi. Attention car c’est un condiment qui se rapproche du raifort en terme de goût, c’est donc à utiliser avec parcimonie à moins d’aimer les plats très épicés. Effet moutarde qui monte au nez en cas de surdosage !

Dans l’idéal, prenez du wasabi de couleur ocre ou vert clair, car cela signifie qu’il est sans ou avec très peu de colorant.

Le wasabi se met sur votre lamelle de poisson ou à diluer dans votre sauce soja.

Wasabi bio – Lima

2- La sauce

En parlant de sauce justement, voici une erreur commune en France : pas de sauce sucrée avec des sushis ! Jamais ! D’ailleurs la sauce soja sucrée, cela n’existe pas au Japon ! En France, ce sont les restaurants qui achètent de la sauce soja classique, et rajoutent du caramel pour lui donner un goût sucré apprécié des européens.

Un sushi ne se consomme qu’avec de la sauce soja salé appelé shôyu (醤油). Si vous êtes intolérant au gluten, vous pouvez remplacer le shôyu par du tamari-shôyu (溜り醤油) qui est une recette plus ancienne, faite sans ajout de céréales et beaucoup moins salée.

Sauce Soja bio – Jardin Bio

Sauce Tamari bio sans gluten – Lima

3- La boisson 

Autre erreur faite en France, c’est la boisson pour accompagner vos sushis. En effet, il ne faut pas servir de saké avec les sushi. Les deux éléments étant à base de riz, cela ne crée pas d’harmonie gustative. Par contre, vous pouvez boire du saké avec les sashimi.

Le mieux avec des sushi reste le thé vert de type sencha (煎茶) ou une bière légère du type Asahi ou Kirin.

Sencha de mai bio – Palais des Thés

4- Entre 2 sushis

Le deuxième condiment accompagnant les sushi est le gingembre vinaigré appelé gari (がり). Il ne sert qu’à une seule chose : à annuler le goût du sushi que vous venez de manger pour mieux apprécier le prochain. Il ne se consomme qu’entre deux sushis.

Si vous recouvrez votre sushi de lamelles de gari, vous gâchez complètement votre plat, le gingembre annulant toutes les saveurs en bouche ! Il ne faut que quelques lamelles entre deux sushis. Pas plus !

Gingembre en fines lamelles  – Tanoshi

5- Ce qui est interdit !

Et pour terminer voici la liste des accompagnements qu’il ne faut pas associer aux sushi :

  • le riz (sauf pour les sashimi)
  • les brochettes
  • le saké très fort

Bon appétit !

J’ai vu pour vous “Your Name” de Shinkai Makoto

“Chef d’oeuvre”, “Magnifique! “, “Titanesque”….les superlatifs ne manquent pas pour parler du dernier film de Shinkai Makoto (新海 誠) qui est sorti en France le 28 décembre 2016 : Your Name (君の名は – Kimi no Na Ha). Alors quand un film reçoit autant d’éloges, j’ai tendance à me méfier. Ne vais-je pas avoir de telles attentes que je vais être finalement déçue par le film? Et  bien je l’ai vu et voici ce que j’en pense (article totalement Spoiler Free, vous pouvez lire tranquille)

1- Le travail de Shinkai Makoto

J’avoue, je ne connais pas du tout ses précédentes productions comme “5 centimètres par seconde” (秒速5センチメートル Byousoku 5 centimeter) ou “Voyage vers Agartha” (星を追う子ども – Hoshi o Ou Kodomo).

Par contre j’avais pu voir ses travaux sur un court métrage qui devient une série télé lors de mon passage au musée du manga de Kyôto : Elle et son Chat (彼女と彼女の猫 – Kanojo to kanojo no neko). J’avoue que j’ai été happée par le trailer et les extraits de la série. Il s’agit de la relation d’une jeune femme avec son chat, mais toute l’histoire est racontée du point de vu du chat, qui est le narrateur. Je ne vous cache pas que j’ai sorti les mouchoirs à la fin de la projection. 

Voici le trailer :

Je partais donc avec plutôt un bon avis sur son travail.

2- Le scénario

Nous suivons deux personnages : une fille qui vit dans une famille traditionnelle, gardienne d’un temple shinto, à la campagne : Miyamizu Mitsuha (宮水 三葉 ) et un garçon vivant à Tôkyô : Tachibana Taki (立花 瀧 ). A priori tout les sépare, elle vit dans une petit village, il habite la capitale, elle est miko, il travaille comme serveur, elle a une sœur,  il est fils unique, elle vit dans une grande maison, il habite un petit appartement avec son père…

Ils ont donc deux vies totalement différentes et pourtant un jour, l’improbable arrive : Taki se réveille dans le corps de Mitsuha et Mitsuha dans le corps de Taki. Le lendemain, tout redevient normal, mais ce changement de corps arrivera plusieurs fois. Est-ce un rêve ? Une illusion ? Et si c’était la réalité ? Dans ce cas, comment vivre la vie de l’autre sans créer des catastrophes ? 

3- Mon avis

Une relation forte entre deux personnages, du fantastique, il s’agit d’un bon mélange au départ. Le film dure presque 2h  et le début est déconcertant, j’ai donc eu du mal à rentrer dans le film. Puis on se prend au jeu des changements de corps et du comment gérer une telle situation.

Mais un élément dans le film m’a retournée et change complètement la perception de l’histoire. Cet élément est pour moi le point fort, mais aussi le point faible du film, car il faut que cela doit être bien amené, bien maîtrisé et cohérent…et c’est souvent le dernier point qui pêche sur ce type d’histoire.

Visuellement c’est très propre, pas aussi bien qu’un Miyazaki, car je trouve le style assez “plat”, il manque une patte particulière au niveau du design, mais c’est clairement une question de goût. Par contre, ce que j’ai énormément apprécié, c’est la représentation faite du Japon:

  • Si vous n’êtes jamais allé au Japon, cela ressemble exactement à ce que vous voyez dans le film.
  • Si vous y êtes déjà allé, vous serez nostalgique. Je me suis amusée à repérer dans le film tous les petits détails, les lieux qui existent vraiment à Tôkyô, le look des personnages, les paysages…j’étais là bas et c’est beau.

Pour résumé, j’ai passé un bon moment. L’histoire est mignonne, le film visuellement maîtrisé, les personnages attachants. Cependant, pour moi ce n’est pas le chef d’oeuvre annoncé partout, il manque un petit quelque chose pour être totalement conquise.

Ce film d’animation ne me marquera pas comme d’autres films ont pu le faire avant (Mononoke Hime, Macross~Do you Remember Love?, Le Tombeau des Lucioles, Jin Roh, Summer Wars, Tenkû no Escaflowne~Girl in Gaea…). C’est sûrement un film que je ne verrais qu’une seule fois.

Si vous aimez l’animation japonaise, vous pouvez y aller sans crainte, il y en a pour tous les goûts. Si vous ne connaissez absolument pas l’animation japonaise, c’est une très bonne introduction car ce film est beau visuellement et l’histoire attachante.

Tenté ? Voici la bande annonce!

Bonne projection !

Le gâteau du Nouvel An japonais : Kagami mochi !

Et voici le début d’une nouvelle année ! Au Japon, c’est la grande fête familiale ! Vous pouvez d’ailleurs découvrir les us et coutumes japonaises pour le Nouvel An, appelé oshōgatsu (お正月) sur l’article disponible ici.

Mais il y a un élément dont je n’ai pas parlé, le gâteau traditionnel du Nouvel An : le Kagami mochi (鏡餅 – mochi miroir)

1- Mais pourquoi ?

J’ai pensé à ce gâteau, car lors de mes courses de Noël, j’ai eu l’occasion de passer chez Kioko, la plus ancienne épicerie japonaise de Paris. Et là, surprise, je trouve un “faux” kagami mochi à acheter (en faite un magnifique kagami mochi en plastique qu’on ouvre et rempli de mochi) ! Le kagami mochi est censé apporter force et représenter l’année qui vient de se terminer et celle qui commence.

Mais quel est donc ce gâteau signe du Nouvel An au Japon?

2- A la base

Comme son nom l’indique, le kagami mochi est composé de mochi : 2 traditionnellement, mais dans certaines régions du Japon, cela peut aller jusqu’à 3.

Le mochi est un gâteau à base de riz gluant, de la même famille que les boules coco que l’on peut trouver dans les restaurants chinois. Le riz est d’abord cuit à la vapeur, puis  écrasé avec un mortier pour créer cette pâte très gluante. Lors des festivités du Nouvel An, il n’est pas rare de voir cette phase dans la rue ou en public. C’est d’ailleurs assez impressionnant.

Le mochi est ensuite façonné en deux boules régulières, un peu plates, de 2 tailles différentes : un grand mochi pour la base, et un mochi plus petit, posé dessus pour créer un étage.

3- Un peu de fruit

Seulement 2 mochi ? Pas tout à fait. Cette structure est ensuite complétée avec une orange amère appelée daidai (橙). Cette orange est posé sur le dessus du kagami mochi pour créer un 3e étage. La tradition veut qu’on l’on utilise une orange amère avec encore une feuille. 

Le daidai est parfois remplacé par une mikan (蜜柑) un type de mandarine, sans pépin et juteuse, qu’on ne trouve qu’au Japon.

4- La décoration

Votre kagami mochi est  presque prêt ! Il faut maintenant le décorer ! Il est parfois rajouté des algues kombu ou des branches de kaki, sous le kagami mochi. Le tout est posé sur une feuille de couleur rouge et blanche appelé shihōbeni (四方紅) qui aurait le pouvoir de protéger la maison des incendies. Le tout est ensuite posé sur un petit autel appelé sanpō (三宝). Pour terminer, on peut rajouter des feuilles de papiers pliés en forme d’éclair, très utilisées dans les rites shinto, les gohei (御幣).

On trouve aussi des kagami mochi avec un petit éventail sur le daidai ou une petite cordelette entre les deux mochis.

5- L’emplacement

Votre kagami mochi est prêt ! Vous pouvez alors le placer à deux endroits dans la maison : sur l’autel shinto de la maison appelé Kamidana (神棚 – littéralement l’étagère à Dieux ) ou dans l’alcôve décorative de la salle principale appelée Tokonoma (床の間). 

Le kagami mochi se mange ensuite lors du 2e week end de Janvier lors de la cérémonie shinto Kagami Biraki (鏡開き – l’ouverture du miroir). Sa surface a alors durci et se casse avec un marteau (jamais à découper avec un couteau, cela porte malheur sur la maisonnée). Cette cérémonie est très prisée dans les dojo pour fêter la nouvelle année.

Bonne Année à tous !
明けまして おめでとう ございます!