Les 3 nouveaux salons de thé japonais à tester absolument !

Vous êtes accro  au matcha latte ? Vous rêvez de dorayaki ? Vous voulez vous régaler avec des pâtisseries japonaises, mais vous désespérez de trouver un melon pan un samedi après-midi chez Aki Boulangerie ? Vous voilà sauvez, car 3 nouveaux salons de thé japonisant sont supplémentaire viennent d’ouvrir dans Paris !

1- Aki Café

Je parlais déjà de Aki Boulangerie ici. Il s’agit d’une boulangerie proposant des grands classiques de fusion food pâtisserie française/japonaise, et des douceurs typiquement japonaises comme les anpan (あんパン). Son succès est tel que la boulangerie vient d’ouvrir un café plus loin rue Saint Anne, plus grand, très beau et surtout avec le même choix de bento et de pâtisserie que dans la boulangerie. Régalez-vous ! La dernière fois, j’ai pu goûter leur flan au matcha. Divin !

 

Aki Café
75 rue  Ste-Anne, dans le 2e à Paris
Métro : Pyramides (Ligne 7 ou 14)
Du lundi au samedi de 8h30 à 20h30
http://akiboulanger.com/

2- Tomo

Voici une ancienne pâtisserie qui était avant ouverte dans le 16e et qui vient de se relocaliser dans le quartier japonais. La spécialité de la boutique ? Le dorayaki : ces deux petits pancakes fourrés à la confiture d’hazuki. Mais Tomo propose des parfums originaux comme des dorayaki au yuzu ou au basilic ! N’hésitez pas à goûter aussi leur boissons chaudes : chocolat chaud au sarrasin, thé gyokuro…A tester d’urgence !

 

Tomo
11 rue Chabanais, dans le 2e à Paris
Métro : Pyramides (Ligne 7 ou 14)
Du mardi au dimanche de 12h00-19h00
http://www.patisserietomo.fr/

3- Crazy Mango

Voici un salon de thé qui vous propose des desserts et gâteaux d’origine asiatique : plats hongkongais, boissons taïwanais et surtout des desserts japonaises ! La carte est variée et très originale,  la déco moderne. A vous les matcha latte, mochi, matcha parfait ou zenzai ! A chaque fois, j’ai adoré tout ce que j’ai pu y goûter ! On y trouve aussi les très populaires Bubble Tea taïwanais.

 

Crazy Mango
53 rue des Petits Champs,dans le 2e à Paris
Métro : Pyramides (Ligne 7 ou 14)
Tous les jours de 12h30 à 22h00
http://www.crazymango.fr/

Régalez-vous !

Quels accompagnements avec des sushis ? Attention cela va vous étonner !

Voici une question qui revient souvent sur le blog : que doit-on manger avec des sushis ? Que ce soit pour un repas au restaurant ou pour un dîner chez soi, voici les 5 accompagnements à prévoir avec des sushis. Attention cela va vous étonner !

 

Vous pouvez cliquer sur les images pour vous procurer les accompagnements proposés.

1- L’assaisonnement

Dans les restaurants en France, on vous laisse souvent le choix d’assaisonner votre sushi. Vous pouvez donc prendre du wasabi  (山葵 – prononcez bien wassabi) pour relever votre sushi. Attention car c’est un condiment qui se rapproche du raifort en terme de goût, c’est donc à utiliser avec parcimonie à moins d’aimer les plats très épicés. Effet moutarde qui monte au nez en cas de surdosage !

Dans l’idéal, prenez du wasabi de couleur ocre ou vert clair, car cela signifie qu’il est sans ou avec très peu de colorant.

Le wasabi se met sur votre lamelle de poisson ou à diluer dans votre sauce soja.

Wasabi bio – Lima

2- La sauce

En parlant de sauce justement, voici une erreur commune en France : pas de sauce sucrée avec des sushis ! Jamais ! D’ailleurs la sauce soja sucrée, cela n’existe pas au Japon ! En France, ce sont les restaurants qui achètent de la sauce soja classique, et rajoutent du caramel pour lui donner un goût sucré apprécié des européens.

Un sushi ne se consomme qu’avec de la sauce soja salé appelé shôyu (醤油). Si vous êtes intolérant au gluten, vous pouvez remplacer le shôyu par du tamari-shôyu (溜り醤油) qui est une recette plus ancienne, faite sans ajout de céréales et beaucoup moins salée.

Sauce Soja bio – Jardin Bio

Sauce Tamari bio sans gluten – Lima

3- La boisson 

Autre erreur faite en France, c’est la boisson pour accompagner vos sushis. En effet, il ne faut pas servir de saké avec les sushi. Les deux éléments étant à base de riz, cela ne crée pas d’harmonie gustative. Par contre, vous pouvez boire du saké avec les sashimi.

Le mieux avec des sushi reste le thé vert de type sencha (煎茶) ou une bière légère du type Asahi ou Kirin.

Sencha de mai bio – Palais des Thés

4- Entre 2 sushis

Le deuxième condiment accompagnant les sushi est le gingembre vinaigré appelé gari (がり). Il ne sert qu’à une seule chose : à annuler le goût du sushi que vous venez de manger pour mieux apprécier le prochain. Il ne se consomme qu’entre deux sushis.

Si vous recouvrez votre sushi de lamelles de gari, vous gâchez complètement votre plat, le gingembre annulant toutes les saveurs en bouche ! Il ne faut que quelques lamelles entre deux sushis. Pas plus !

Gingembre en fines lamelles  – Tanoshi

5- Ce qui est interdit !

Et pour terminer voici la liste des accompagnements qu’il ne faut pas associer aux sushi :

  • le riz (sauf pour les sashimi)
  • les brochettes
  • le saké très fort

Bon appétit !

Le gâteau du Nouvel An japonais : Kagami mochi !

Et voici le début d’une nouvelle année ! Au Japon, c’est la grande fête familiale ! Vous pouvez d’ailleurs découvrir les us et coutumes japonaises pour le Nouvel An, appelé oshōgatsu (お正月) sur l’article disponible ici.

Mais il y a un élément dont je n’ai pas parlé, le gâteau traditionnel du Nouvel An : le Kagami mochi (鏡餅 – mochi miroir)

1- Mais pourquoi ?

J’ai pensé à ce gâteau, car lors de mes courses de Noël, j’ai eu l’occasion de passer chez Kioko, la plus ancienne épicerie japonaise de Paris. Et là, surprise, je trouve un “faux” kagami mochi à acheter (en faite un magnifique kagami mochi en plastique qu’on ouvre et rempli de mochi) ! Le kagami mochi est censé apporter force et représenter l’année qui vient de se terminer et celle qui commence.

Mais quel est donc ce gâteau signe du Nouvel An au Japon?

2- A la base

Comme son nom l’indique, le kagami mochi est composé de mochi : 2 traditionnellement, mais dans certaines régions du Japon, cela peut aller jusqu’à 3.

Le mochi est un gâteau à base de riz gluant, de la même famille que les boules coco que l’on peut trouver dans les restaurants chinois. Le riz est d’abord cuit à la vapeur, puis  écrasé avec un mortier pour créer cette pâte très gluante. Lors des festivités du Nouvel An, il n’est pas rare de voir cette phase dans la rue ou en public. C’est d’ailleurs assez impressionnant.

Le mochi est ensuite façonné en deux boules régulières, un peu plates, de 2 tailles différentes : un grand mochi pour la base, et un mochi plus petit, posé dessus pour créer un étage.

3- Un peu de fruit

Seulement 2 mochi ? Pas tout à fait. Cette structure est ensuite complétée avec une orange amère appelée daidai (橙). Cette orange est posé sur le dessus du kagami mochi pour créer un 3e étage. La tradition veut qu’on l’on utilise une orange amère avec encore une feuille. 

Le daidai est parfois remplacé par une mikan (蜜柑) un type de mandarine, sans pépin et juteuse, qu’on ne trouve qu’au Japon.

4- La décoration

Votre kagami mochi est  presque prêt ! Il faut maintenant le décorer ! Il est parfois rajouté des algues kombu ou des branches de kaki, sous le kagami mochi. Le tout est posé sur une feuille de couleur rouge et blanche appelé shihōbeni (四方紅) qui aurait le pouvoir de protéger la maison des incendies. Le tout est ensuite posé sur un petit autel appelé sanpō (三宝). Pour terminer, on peut rajouter des feuilles de papiers pliés en forme d’éclair, très utilisées dans les rites shinto, les gohei (御幣).

On trouve aussi des kagami mochi avec un petit éventail sur le daidai ou une petite cordelette entre les deux mochis.

5- L’emplacement

Votre kagami mochi est prêt ! Vous pouvez alors le placer à deux endroits dans la maison : sur l’autel shinto de la maison appelé Kamidana (神棚 – littéralement l’étagère à Dieux ) ou dans l’alcôve décorative de la salle principale appelée Tokonoma (床の間). 

Le kagami mochi se mange ensuite lors du 2e week end de Janvier lors de la cérémonie shinto Kagami Biraki (鏡開き – l’ouverture du miroir). Sa surface a alors durci et se casse avec un marteau (jamais à découper avec un couteau, cela porte malheur sur la maisonnée). Cette cérémonie est très prisée dans les dojo pour fêter la nouvelle année.

Bonne Année à tous !
明けまして おめでとう ございます!

Trois aliments japonais peu connus à tester absolument !

Tout le monde connait les sushi ou les yakitori lorsqu’on parle de cuisine japonaise. Mais la cuisine japonaise est très riche, chaque région ayant ses spécialités locales. On notera aussi des poissons, des fruits et légumes uniques, ainsi qu’une tradition bouddhiste développant les plats à base de soja, pour remplacer la viande. Voici 3 aliments que j’adore que je vous conseille d’essayer au moins une fois!

Repas tradi japonais

 

1- Yuba (ゆば ou 湯葉、湯波、油皮)

Yuba

La première fois que j’ai testé du yuba, c’était sur un sushi! Le yuba est un aliment très intéressant pour les vegans, les végétariens. Il s’agit de la peau qui se forme à la surface du lait de soja que l’on fait chauffer. On en trouve parfois en France dans les épiceries asiatiques, sous forme séchée, sous le nom tofu skin ou Fuzhu (腐竹 ou Tôfu bambou). C’est beaucoup plus goûtu que le tôfu. Cela ressemble un peu au goût du tôfu soyeux, en plus fin. J’adore ! C’est un aliment riche en calcium, phosphore, zinc, magnésium et vitamines B6.

 

2- Amazake (甘酒)

Amazake

Traduit mot à mot, cela signifie saké sucré. On le trouve aussi sous le nom Amagayu (甘粥 ou あまがゆ). Il s’agit d’une boisson consommée habituellement dans les temples shinto pour le Nouvel An, et pendant le Hina Matsuri. Il s’agit simplement d’un saké dont on a arrêté la fermentation, avant que le sucre ne se transforme en alcool. C’est  donc une boisson très peu alcoolisée, voir même pas du tout ! Cela a le même goût qu’un riz au lait très sucré. J’ai adoré cette boisson découverte à Kyôto. Étonnement,ce n’est pas une boisson excessivement calorique vue son goût très sucré. Il faut compter 82 kcal pour 100g. J’essaye encore d’en trouver sur Paris, ainsi que du koji, le ferment qui vous permet d’en fabriquer vous même à la maison !

 

3- Nattô (なっとう ou 納豆)

IMG_20140413_000702Voici un aliment à la réputation sulfureuse qu’on connait déjà un peu en France. Seuls les plus courageux essayent d’y goûter. Les japonais sont assez partagés sur cet aliment, certains adorent, d’autres détestent. Quel est cet aliment si terrible ? Tout simplement des fèves de soja fermentées ! Le nattô rebute à cause de son odeur très forte, de son aspect gluant et son goût très particulier. C’est un aliment que personnellement j’aime beaucoup, à la grande surprise de beaucoup de japonais. Au goût, cela me fait penser au Beaufort. C’est l’aliment santé par excellence, très intéressant pour les végétariens et les vegans. C’est riche en fer, en vitamine K, en zinc, en magnésium et très protéiné. Comptez 212kcal pour 100g. A tester dans une soupe avec udon pour la première fois, ou à acheter aromatisé. Je vous conseille la marque Azuma,version  nature bio ou avec du shiso (紫蘇).

Bonne dégustation test !