Gérer son budget à la japonaise avec un kakebo !

La rentrée est arrivée et son lot de dépenses pour toute la famille également ! Que l’on vive seul(e) avec un budget restreint, qu’on soit à la tête d’une grande famille avec toutes les dépenses que cela implique ou qu’on veuille juste savoir où part son argent, voici un outil typiquement japonais que vous allez adorer !  Le Kakebo !

kakebo

 

En 2011, Dominique Loreau, une auteure française installée depuis plusieurs années au Japon, décide de sortir en France un outil connu de toutes les ménagères japonaises : le kakebo. Il s’agit d’un livre de compte extrêmement précis qui est utilisé par les mères de famille pour suivre absolument toutes les dépenses du foyer. Le kakebo fonctionne comme un agenda, il est séparé en jours, semaines et mois et on y inscrire tous les rendez-vous de la famille.

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Un vrai calendrier

Mais l’autre intérêt du Kakebo est qu’il permet d’inscrire toutes les dépenses de la journée dans des colonnes adaptées, et suivre les postes de dépenses récurrents. On peut aussi y inscrire son humeur du jour, des recettes de cuisine, les sorties qu’on a aimé. C’est à la fois un agenda, un carnet de compte, un journal de bord et un journal intime !

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On suit ses dépenses de près !
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Conseil de la semaine pour faire des économies !

Grâce à lui, on sait exactement où part son argent et on peut suivre son budget précisément. Une seule condition pour y arriver : aimer le papier (il n’existe pas encore de version française d’un kakebo sur smartphone ou pc) et le remplir scrupuleusement. Quand on y a goûté, on devient accro ! Le Kakebo de Dominique Loreau a subi des évolutions depuis la première version de 2011 : couverture plus solide, sections supplémentaires, kakebo de poche à emporter partout avec soi, conseils pour faire des économies…

Vous voulez votre exemplaire ? Il suffit de cliquez sur l’image ci-dessous pour commander l’édition 2015.

Je suis allée voir pour vous Godzilla version 2014

J’ai pu voir ce week end le dernier film de Godzilla (en 2D) qui est sortie le 14 mai. Oubliez l’hérésie sortie par les américains en 1998, cette version 2014 est bien meilleure et respecte les codes des films de kaiju (怪獣 – monstre géant/ bête étrange). Voici ce qu’on peut en retenir – garantie sans spoiler!

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1- Visuellement le film est beau

Aussi curieux que cela puisse paraître, malgré la thématique de film de monstres, on est loin de la série d’explosions toutes les 2 minutes, de la caméra qui bouge non-stop, et du montage énergique… Ici on prend son temps. Le gigantisme des monstres est très bien rendu par les longs plans, le réalisateur pose ses personnages avant de se lancer dans l’action, et on a droit à des scènes joliment filmées. Mes scènes coup de cœur ? Le saut en parachute visible dans le teaser et la découverte du nid. Le réalisateur britannique, Gareth Edwards, est une personne à suivre ! Il fera d’ailleurs parti des réalisateurs travaillant sur les futurs films et séries Star Wars.

2- Le film respecte la franchise

Contrairement au film de 1998, ce film de 2014 est une co-production americano-japonaise. Fini la licence massacrée, ici on respecte la franchise impressionnante de Godzilla : 60 ans d’existence et 30 films en comptant cette version de 2014 ! Au Japon, le film de kaiju reprend les codes suivants : la créature est un ancien super-dinosaure endormi, qui est réveillé par la destruction de la nature par l’homme (essaie nucléaire, exploitation des ressources naturelles à outrance…). La créature a un pouvoir de destruction de masse, devant lequel l’homme ne peut rien, même en utilisant les armes les plus sophistiquées ou les plus destructives.

Le kaiju n’est pas forcément vu comme une entité maléfique, mais plutôt une créature des temps anciens, un dieu de la nature qui remet l’homme à sa place. Ces thématiques sont très proches du shintoïsme (religion la plus ancienne au Japon) et reflètent également le traumatisme qu’a subit la population japonaise après les bombardement d’Hiroshima et Nagasaki. Dans cette version de 2014, toute cette symbolique est respectée, le film commençant par le réveil d’une créature dans une mine d’extraction d’uranium aux Philippines, et une catastrophe dans une centrale nucléaire au Japon (on notera le parallèle avec la catastrophe de Fukushima).

3- Un casting varié

Autre avantage d’avoir une co-production americano-japonaise, nous avons droit à un casting international On notera la présence Juliette Binoche (cocorico), Bryan Cranston (le père de Malcom in the Middle et l’anti-héro de la série Breaking Bad), Aaron Taylor-Johnson (le héro de Kick-Ass !!??), Ken Watanabe (Inception, Le Dernier Samourai, Batman Begins, Mémoire d’une Geisha…qui joue le Dr Serizawa, les fans de Godzilla apprécieront la référence). On voyage aussi beaucoup dans ce film, et j’apprécie de voir les acteurs, même américains, parler un peu japonais.

4- Au final, c’est à voir ?

Pour être honnête, ce n’est pas le film de l’année. Le personnage principal joué par Aaron Taylor-Johnson est un peu fade, et Ken Watanabe est sous-exploité. Le film est très lent au début, cela peut perdre un peu les spectateurs. Certains design s’inspirent trop de Cloverfield. Mais j’ai apprécié le visuel, les beaux effets spéciaux, le fait que la créature soit “cachée” et seulement visible par bout. J’aime le look de Godzilla, bien plus proche de l’original que la version “post Jurassic Park” du film de 1998. On a aussi un sentiment de danger assez prononcé : il y a des dégâts collatéraux pendant tout le film. C’est un bon divertissement et cela sera toujours mieux que l’infâme version de 1998.

Vous ne vous souvenez pas de la version de Roland Emmerich ? Regardez le “Honest Trailer” ci-dessous (en anglais) et filez plutôt voir la version qui vient de sortir.

 

Faire son shopping comme à Tôkyô dans son canapé !

Vous êtes au désespoir. Votre bonus est rikiki, les factures s’accumulent, vous venez de recevoir votre feuille d’impôts…bref c’est pas demain que vous allez pouvoir vous payer le voyage de folie au Japon. Heureusement, grâce aux adresses que je vous donne sur le blog, vous pouvez profiter un peu du Japon en restant à Paris. Vous êtes en province ? Pas de problème, voici une bonne adresse pour profiter du Japon en restant au fond de son canapé.

Avenue du japon

Voici le site qu’il vous faut pour trouver des cadeaux japonais, parfois en exclusivité ! J’y ais trouvé exactement les mêmes produits que lorsque je suis allée à Tôkyô, en particulier au niveau cuisine. Faites vous plaisir !

La meilleure idée cadeau dispo sur le site : faire faire votre propre Hanko (判子 – sceau) avec votre nom ou prénom en kanji et katakana ! Indispensable !

Avenue Du Japon
http://www.avenuedujapon.com/

Enquête Idées Japon – Gagner des objets d’art et d’artisanat japonais !

Idées Japon est bien connue des parisiens qui viennent souvent dans le quartier japonais de St Anne. Cette association crée régulièrement des événements et publie des livrets de bonnes adresses. Ils avaient déjà organisé le Salon Idées Japon pour trouver des cadeaux de Noël, dont j’avais déjà parlé ici.

Log salon idée japonL’association propose aujourd’hui une enquête sur l’artisanat japonais. En répondant à 5 questions, vous pouvez peut être gagner un des 13 objets d’artisanats difficiles à trouver en France, et offerts par la boutique Top Art de Ginza à Tôkyô. Vous pouvez gagner des rouleaux kakejiku de peinture à l’encre et peinture à l’huile, des rouleux kakejiku avec des haiku, des porcelaines, des bols à thé.

Les 13 gagnants seront tirés au sort. Les gagnants seront contactés par e-mail et les noms annoncés sur le site le 26 décembre. Pour participer, vous pouvez cliquer ici. Dépêchez vous, vous avez jusqu’au 24 décembre pour jouer !

4 points pour s’y retrouver entre kimono, yukata, hakama et jinbei !

Un élément typiquement japonais que tout le monde connaît est le kimono. Mais il s’agit en faite d’un vêtement peu connu, dont il existe plusieurs variantes. Ce n’est pas non plus le seul vêtement typiquement japonais qu’on peut trouver en France. Voici un petit tour de ce qui existe !

Faux kimono
Après avoir lu cet article, soyez sympa, n’achetez jamais ces horreurs à nœud carré en carton qu’on voit en convention!

1- Un kimono en soie ce sera, ou en synthétique à la limite tu choisiras !

Le costume le plus connue reste le kimono (着物). Le vrai modèle coûte très cher, parfois plusieurs milliers d’euros, et fait entièrement en soie. Mais je vous rassure, aujourd’hui il est possible d’avoir des kimonos à prix abordable, mais dans ce cas ce ne sera pas de la soie. Il existe aujourd’hui de très beaux kimonos, dits quotidien, pour la vie de tous les jours, et en matière facile d’entretien.

Si vous êtes une jeune fille non mariée, le kimono que vous devait porter est un furisode (振袖). Il s’agit d’un kimono très colorée, aux manches très longues (parfois plus d’1 mètre). Si vous êtes une femme mariée, vous devait porter un kurotomesode (黒留袖). C’est un kimono noir, très formel, avec des motifs seulement sous la taille qui représentent l’insigne de la famille (le kamon, 家紋). Il existe plusieurs types de kimono en fonction de l’occasion, le kimono pour femme étant plus complexe à porter que celui des hommes.

2- Un yukata en été tu porteras !

Le plus simple lorsqu’on veut porter un vêtement traditionnel japonais est d’acheter un yukata (ゆかた). Il s’agit d’un vêtement d’été, en coton ou en lin, très léger. C’est facile d’entretien, pas trop cher, et souvent très jolie. C’est souvent porté lors des matsuri de l’été (festivals), dans les onsen (sources thermales) ou dans les ryokan (auberges traditionnelles). J’ai commencé par ce type de vêtement, et j’avoue que l’entretien est assez facile. Mon yukata passe à la machine, je peux le repasser et je le conserve sur un cintre quand je ne le porte pas. Il n’y a pas plus facile !  Il existe des modèles hommes et femmes.

3- Un jinbei chez toi tu revêtiras !

Un autre vêtement peu connu est le jinbei. Cela ressemble en faite à un pyjama. Ce vêtement est composé de deux parties. Le bas ressemble à un short qui arrive aux genoux. Le haut est une chemise qui se noue sur le côté. Le jinbei est comme le yukata, un vêtement d’été léger, en coton ou en lin. C’est plutôt porté par les enfants ou par les hommes, mais il existe aussi des modèles pour femmes. C’est le type de vêtement japonais le plus abordable. C’est parfait à porter à la maison, pendant les grosses chaleurs de l’été ou pendant un barbecue !

4- Un hakama aux arts martiaux tu auras !

Voici un dernier vêtement qu’on connait peu : le hakama (袴) ! Il s’agit d’un vêtement qui se porte en bas. Cela ressemble à une grande jupe, mais il s’agit en faite d’un pantalon très large et plissé, de couleur sombre. A la base, c’était un vêtement porté par le samouraï. A l’époque Edo, les hommes comme les femmes pouvaient le porter. Aujourd’hui, c’est surtout porté par les pratiquants de certains art martiaux comme l’aikido, le kendo ou kyûdô. On peut en acheter dans les magasins de sport !

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Démonstration de kyūdō avec un tireur portant un hakama

Edit : Il n’existe, à ma connaissance, aucune boutique en France qui vend ces mêmes vêtements en modèle enfant. On trouve par contre sur le net : Kimono Rikiki à voir ici ou maintenant Japon Mania dispo ici