Je suis une fan-girl : Dragon Ball Z Battle of Gods (Kami to Kami)

Oui, je dois faire une confession. Je suis tombée amoureuse du Japon à cause de Dragon Ball Z. Alors quand vous apprenez que 18 ans après le dernier film Dragon Ball Z sorti France, on remet le couvert, et bien c’est l’arrêt cardiaque, le pétage de plomb. Enfin il y a eu un film en 2008, pas terrible, pour les 40 ans du journal où était pré-publié la série: “Dragon Ball : Salut ! Son Gokû et ses amis sont de retour !!”

Dragon Ball Battle of God

Le film “Dragon Ball Z Battle of Gods”ou “Dragon Ball Z : Kami to Kami”en VO est sorti au Japon le 30 mars dernier. Pour le moment, il n’y a pas de sortie prévu en France, mais les fans qui ont vu le film au Japon ont l’air ravi ! C’est beau, tous les personnages importants sont présents, et le carton est déjà annoncé sur ce film. Le créateur Toriyama Akira (鳥山 明) a participé à ce film, et cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas autant impliqué dans la réalisation d’un produit Dragon Ball Z. Cela dit, je me suis quand même bien spoilé l’histoire, et pour moi ce film ne sera pas canon dans l’histoire globale de Dragon Ball, comme la majorité des autres films de la franchise d’ailleurs.

Alors si vous êtes au Japon en ce moment ou dans les 6 prochaines semaines, vous pourrez peut être voir ce film très attendu. En attendant, voici la dernière bande annonce et le générique CHA-LA HEAD CHA-LA (générique original de Dragon Ball Z) revu par le groupe FLOW pour le film. J’adore cette version !

Du manga Yuri chez Taifu comics!

J’avais parlé dans un précédent article des différents types de manga et comment trouver celui que vous pouvez offrir à quelqu’un. Parmi les catégories présentées, j’ai parlé du yuri. Ce type de manga décrit des histoires d’amour entre femmes ou entre jeunes filles. Au moment où j’ai écrit cet article, je n’avais pas trouvé grand chose niveau publication. Il y avait surtout des éléments de “yuri” dans certains manga, des situations ambigües entre personnages féminins, mais pas de manga yuri à proprement parlé.

Bouton_Univers_YuriTaifu comics a décidé d’y remédier ! Cet éditeur français s’est fait une spécialité des publications de yaoi (amour homosexuel entre garçons) et de yuri. Avec leur collection appelée tout simplement Yuri, Taifu comics propose des manga type shojo-ai (romance) ainsi que des manga beaucoup plus osés (hentai, c’est-à-dire déconseillé au moins de 16, voir au moins de 18ans). Pour le moment, 9 séries sont publiées chez l’éditeur.

 

Voici deux manga shojo-ai (romance tout public) que vous pouvez tester pour vous familiariser avec le type yuri.

1 – Girl Friends

L’histoire de deux adolescentes, lycéennes, qui vont développer une très grande amitié, voir plus si affinité. Il s’agit d’un manga de Morinaga Milk.  3 tomes sont publiés en France, sur les 5 de cette série terminée au Japon.

2- Recette secrète (ひみつのレシピ – Himitsu no Receipe)

Cette toute jeune série, également de MorinagaMilk (seulement un tome de publié), raconte l’histoire de Chihiro, jeune fille qui s’inscrit à un cours de cuisine, pour devenir la parfaite épouse japonaise qu’elle espère être pour son futur mari. L’histoire se complique lorsqu’elle s’aperçoit qu’elle éprouve de l’attirance pour une de ses camarades de classe.

Les autres séries publiées par Taifu Comics sont un peu plus adultes, et seraient moins grand public. N’hésitez pas à faire un tour en librairie pour vous faire une idée.

Festival d’Angoulême : Rencontre avec Matsumoto Leiji

Je n’ai pas pu aller à la conférence de la Maison de la Culture du Japon à Paris,  mais j’ai eu la chance de partir à Angoulême pour le 40e Festival International de la Bande Dessinée. Matsumoto Leiji (松本 零士) était l’invité d’honneur pour fêter ses 60 ans de carrière (quand même)! Les vidéos n’étaient malheureusement pas autorisées, mais voici les grands points développés lors de cette conférence.

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1- Influences et origines de ses œuvres

Que ce soit le personnage du pirate de l’espace Albator (Harlock en VO), ou la mystérieuse Maetel de Galaxy Express 999, Maetelcomment Matsumoto a-t-il créé ses personnages? A partir de personnes connues ? De lectures ? En fait, c’est le hasard, des actrices de cinéma japonais et français, et sa famille qui lui ont donné l’inspiration.

Par exemple, d’où vient le nom d’Harlock ? Il s’agissait du bruit des sandales de Matsumoto étant jeune, lorsqu’il longeait la voie ferrée pour aller à l’école. C’était une période difficile, et ce bruit familier était répété comme un mantra par le jeune Matsumoto, pour se donner du courage et persévérer malgré les difficultés. Pour les vaisseaux, c’est son père aviateur et sa passion pour les avions qui ont compté. Le frère de Matsumoto n’est pas en reste, il est devenu ingénieur en aéronautique ! Matsumoto n’hésite pas d’ailleurs à solliciter son frère pour le design de vaisseaux !

marianne-jeunesse-julien-duvivier-1955Pour ses personnages féminins, il y a plusieurs influences. Déjà Matsumoto a pour idéal féminin les femmes douces et aimantes, mais qui cachent un sacré caractère si elles s’énervent : comme sa femme et sa fille nous confia-t-il ! Autre influence, assez connue par les fans de Matsumoto : la femme habillée en noir, blonde et mystérieuse, viendrait de Marianne de ma jeunesse, un film français de Julien Duvivier de 1955. Ce film, qu’il a vu tout à fait par hasard, dans une salle d’art et d’essai de Tôkyô, avec les derniers yens qu’il avait en poche, l’a énormément marqué.Ancêtre Matsumoto

Les dernières influences concernent le design des personnages féminins. Il s’est surtout inspiré d’une grande actrice japonaise de l’époque. Plus curieux, il y a à peine 10 ans, il a retrouvé une photo d’une de ses aïeules : Takako Mise. Il s’est aperçu qu’il avait toujours dessiné les femmes comme cette ancêtre qu’il n’a jamais connu ! Pour Matsumoto, dessiner ce type de femme, c’était forcément dans ses gènes !

2- Ses premiers manga

Nous avons eu la chance exceptionnelle de voir des planches des premiers manga de Matsumoto, qu’il a dessiné lorsqu’il était à l’école primaire et au collège.

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Son style de dessin lorsqu’il était jeune ressemblait beaucoup à celui de Tezuka Osamu (le Dieu du manga, auteur d’Astro Boy), ou à celui de Disney, qui ont été ses premières références.

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Ses professeurs étaient apparemment très compréhensifs et laissaient le jeune Matsumoto dessiner en classe. Certaines planches ont ensuite été publiées dans le journal de son école.

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Il commence dés cette époque à dessiner de jeunes femmes mystérieuses, bien avant de visionner Marianne de ma jeunesse. Des croquis rares et précieux qui ont enchantés les fans présents.

3- Pourquoi seulement de la science fiction en France?

Une autre question a également été posée : pourquoi, malgré l’œuvre très hétéroclite de Matsumoto, seules ses œuvres de science fiction sont arrivées jusqu’à nous ? En effet, tout le monde connait Albator, Galaxy Express 999, voire Space Battleship Yamato ou La Reine du Fond des Temps pour les plus pointus. Pourtant, Matsumoto a testé d’autres genres comme : la biographie (Otoko oidon – 男おいどん), le manga sur la musique et les compositeurs (L’Éternel Allegretto, Bruno Walter ou Herbert Von Karajan), le manga de samurai (Jijo Eiyuuden – 児女英雄伝), ou le manga horrifique (Shinkiro Kitan – 蜃気樓綺譚).

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Pour Matsumoto c’est une raison toute simple. Il trouve que la science fiction est une thématique universelle, qui passe partout. Ses autres œuvres ont des références plus obscures, peut être, pour le public étranger. Le message ou les références ne seraient pas forcément comprises, à moins d’être un passionné. Bref, pas de future publication de ces manga en France. Dommage pour les fans!

4- Message transmis à la jeunesse

Le personnage d’Albator ou de Tetsurô Hoshino sont des jeunes hommes, sans famille, poussés par un idéal plus grand qu’eux, et qui se battent contre des obstacles qui semblent impossibles à franchir. Albator est considéré comme un renégat et un traitre par le gouvernement terrien, qui est sourd devant la menace des Sylvidres. Tetsurô veut venger le meurtre de sa mère en s’attaquant au Comte mécanique. Ce dernier est immortel, car un androïde, alors que Tetsurô est un simple humain… mortel.

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Les manga de Matsumoto sont pour un public d’adolescents et de jeunes adultes, et le message que veut faire passer l’auteur est qu’il faut avoir un objectif et s’y tenir, comme le font ses personnages. Que la persévérance, le courage et la droiture sont des valeurs importantes que la jeunesse ne doit pas oublier. Rien de moins étonnant pour le petit-fils d’une femme attachée aux valeurs des samurai.

5- Et la suite?

Dans l’œuvre de Matsumoto le chiffre 999 (three nine) revient souvent. Il s’agirait d’une référence à un jeu de sabre, dans lequel l’objectif est d’obtenir 1000 sabres. En avoir 999 correspond à quelque chose d’inachevée dans la culture japonaise. Donc pour le moment, l’œuvre de Matsumoto serait incomplète. Plusieurs de ses manga ont lieu dans le même univers. Matsumoto a expliqué qu’il comptait clôturer tous ces univers avec une histoire finale qui répondrait à toutes les questions. Mais il considère qu’il doit terminer sa carrière, voire sa vie sur cette dernière œuvre. Pour lui, ce n’est pas encore le moment d’écrire cette histoire, mais le moment venu, ses fans sauront que sa fin est proche.

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J’ai énormément apprécié cette rencontre, même si je ne suis pas moi-même une fan de Matsumoto Leiji. Monsieur Matsumoto est une personne charmante et disponible pour les fans. Il n’a pas hésité à serrer des mains et à prendre des photos avec des personnes en cosplay (déguisées).

Pour finir cette rencontre, nous avons pu découvrir la bande annonce de Captain Harlock : le nouveau film sur Albator entièrement en images de synthèse.

Harlock 3D

 

Rencontre avec le mangaka Matsumoto Leiji aujourd’hui!

Leiji MatsumotoSi vous êtes à Paris aujourd’hui, je vous conseille de faire un tour à la Maison de la culture du Japon à Paris. Ce haut lieu de la culture japonaise organise une conférence avec Matsumoto Leiji (松本 零士), un mangaka extrêmement connu au Japon mais également en France. En effet, Matsumoto Leiji est l’auteur d’Albator (宇宙海賊キャプテンハーロック – Uchū kaizoku Kyaputan Hārokku), de Galaxy Express 999 (銀河鉄道999, Ginga Tetsudō Three Nine), et de Gun Frontier (ガン フロンティア, Gan Furontia).

 

Il a également été en charge du character design du clip/film Interstella 5555 : The 5tory of the 5ecret 5tar 5ystem (インターステラ5555, Intāsutera Fō Faibu), pour l’album Discovery de Daft Punk.

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Invité au 40e Festival d’Angoulême, qui a lieu du 31 janvier au 3 février, pour fêter ses 60 ans de carrière, Matsumoto Leiji profite de son passage en France pour une conférence/rencontre à partir de 18h30 aujourd’hui. Attention, cette rencontre est en entrée libre dans la limite des pla­ces dis­po­ni­bles. Profitez en!

Maison de la culture du Japon à Paris
101 bis, quai Branly dans le 15e à Paris
Métro : Bir-Hakeim (Ligne 6) ou Champ de Mars – Tour Eiffel (RER C)
Rencontre avec le mangaka Leiji Matsumoto – mardi 29 janvier 2013 à 18h30
Grande salle (niveau -3)- entrée libre dans la limite des pla­ces dis­po­ni­bles
En japo­nais et en fran­çais avec tra­duc­tion simul­ta­née de ces deux lan­gues
Durée : 2h

3 animes humoristiques pour se remonter le moral!

Raah, voici la période que je déteste le plus dans l’année! Noël est fini, et je vais devoir attendre encore une année complète avant de pouvoir remettre ça! Pas de panique cependant, voici trois animes (série télé animée, à ne pas confondre avec un manga, qui n’est que sous format papier) pour rigoler un bon coup! Cliquez sur les images ci-dessous pour avoir accès à ces séries!

1- Ranma 1/2

Oui je sais, c’est pas tout jeune! Mais qu’est-ce que cette série et son manga m’ont fait rire! Le pitch? Totalement improbable! Saotome Genma et son fils Ranma sont deux experts en arts martiaux. Suite à un accident lors de leur entrainement en Chine, Genma et Ranma sont victimes d’une malédiction. Au contact de l’eau froide, Ranma se transforme en jeunne fille rousse, alors que son père se transforme en panda! Ils retrouvent tous deux leur apparence en se versant de l’eau chaude. Comment gérer cette malédiction, quand Ranma et son père doivent rentrer au Japon, pour que Ranma se fiance avec Tendo Akane, la benjamine de la famille Tendo, qui possède un dôjô à Tôkyô? Personnages incroyables, situations délirantes et amourettes à gogo! Un must have de la mangaka Takahashi Yumiko!

  Intégrale Collector (non censurée) Ranma 1/2 de Takahashi Yumiko

2- Lucky☆Star

Cette série n’est pas encore disponible en France, mais je vous conseille fortement de vous procurer les DVD en anglais si vous maîtrisez la langue de Shakespeare, et que vous avez un lecteur DVD dézoné ou zone 1. L’histoire est assez simple. On suit le quotidien de plusieurs adolescentes au sein de leur école. Banal? Pas vraiment! La série est très drôle grâce au personnage de Konata Izumi, une otaku pur jus, qui joue aux jeux en ligne jusqu’à pas d’heure, adore faire des karaoke, et est complètement barrée. Crise de fou rire garanti! Surtout si vous comprenez toutes les références geeks de la série!

Lucky☆Star volume 1 de Kagami Yoshimizu (Attention, Import US, vous devez avoir un lecteur zone 1 ou dézoné)

3- Ouran Host Club

Voici une série pour “spécialiste”. En effet, la série se moque de tous les clichés que l’on retrouve dans les shôjo et qu’est-ce qu’on rigole! On suit la pauvre Fujioka Haruhi, qui malgré son origine modeste, réussit par ses résultats scolaires à intégrer le prestigieux lycée Ōran Gakuen. Malheureusement, elle casse un vase d’une valeur de 8 millions de yens (74.000 euros!) au sein du “bar à hôte” du lycée. Il lui est impossible de rembourser une telle somme! Pas de problème, Tamaki Suō, le président du Host Club décide de l’embaucher au sein du club pour rembourser sa dette…petit problème…les hôtes du club ne sont que des garçons…et Haruhi est une fille!

Intégrale Ouran Host Club de Bisco Hatori

Bon visionnage!