OTO ou comment se mettre à la J-pop avec votre télé !

J’ai déjà fait quelques articles sur la J-pop mais le sujet est très très vaste ! Alors pour se plonger encore plus rapidement dans le monde de la J-pop, il y a une émission incontournable : OTO (son en japonais).

OTO

L’émission existe depuis la création de la chaine Nolife en 2007, et a déjà plus de 220 numéros ! OTO est en faite une rubrique de 10 minutes qui passe le jeudi, dans l’émission 101% qui commence à 19h00.

De quoi parle-t-on dans OTO ? Voici le programme :

  • La liste des concerts de J-pop et parfois de K-pop (pop coréenne) partout en France et en Belgique
  • Les releases (sortie d’album et téléchargements légaux)
  • Les topics (les potins sur les groupes)
  • Les tie up (sortie de single servant de générique de séries ou pour des publicités)
  • Les pick up (album ou single qui vient de sortir au Japon)
  • Des interviews de groupe
  • Les nouveaux clips qui passeront sur la chaine

Les rubriques ne sont pas toutes présentes à chaque émission. Les sujets peuvent tourner d’une semaine sur l’autre en fonction de l’actualité.

Mais pour moi, le gros point fort de l’émission est sa présentatrice : Caroline Segarra! Diplômée de l’INALCO (en japonais bien sûr! ) et fan absolue de J-pop, Caroline a commencé la carrière sur les ondes radio, où elle parlait déjà de J-pop, avant d’arriver à Nolife. Énergique et passionnée, Caroline anime l’émission depuis sa création. Vous pouvez la suivre sur son blog où elle donne plein d’infos sur la Jpop. Ça se passe ici !

Caroline
Caroline Segarra – présentatrice d’OTO

Envie de suivre l’émission ? Vous pouvez regarder OTO sur les box ADSL listées ci-dessous ou sur leur service (payant) Nolife Online.

Regarder Nolife

Le Layering : avoir une belle peau de japonaise – Partie 2

Suite de mon article sur le layering ! Après la phase n°5 sur le soin spécial yeux, voici les derniers soins et les conseils au quotidien.

Geisha 2

6- Les crèmes de jour/crèmes de nuit

Après le soin spécifique pour le contour de l’œil, il faut hydrater le reste du visage. Là, le choix se fait en fonction de son type de peau. La règle : prendre des soins de qualité. Dans le layering, on met deux fois par jour de la crème, il faut donc bien la choisir. Les meilleures crèmes et soins hydratant pour les japonaises ? Les crèmes bio, celles à base de karité, les huiles végétales première pression à froid. Tout comme le démaquillage à l’huile, la crème doit s’appliquer avec un massage minutieux pour activer les principes actifs de la crème et défroisser la peau. Avoir une crème spéciale nuit n’est pas obligatoire.

7- Le soin hydratant pour les lèvres

Voici enfin la dernière étape quotidienne ! Oui vous avez bien compté ! Les japonaises font deux fois par jour un soin complet pour leur peau en 7 étapes et avec 7 produits différents ! Pour finir, les japonaises font un soin souvent mis de côté par les européennes : l’hydratation des lèvres ! Comme le contour de l’œil, la peau autour de la bouche est fine et sensible, elle se ride facilement. En plus de l’hydratation du reste du visage, les japonaises ne font pas l’impasse sur un soin hydratant pour les lèvres. Que cela soit en stick, en pot, coloré ou parfumé, tout comme les autres produits, votre soin doit être de qualité. L’idéal ? Le beurre de karité (encore une fois !) et la cire d’abeille.

8- Les soins matifiants

Voilà la peau prête pour être maquillée ! Elle a été purifiée et nourrie. Mais le travail n’est pas encore terminé ! Un élément fondamental pour avoir une belle peau selon les japonaises est d’avoir une peau matifiée et sans aucune brillance. Pour cela, les japonaises sont très friandes du papier de riz. Ce sont de petites feuilles à tapoter sur le visage pour enlever toute brillance. Très pratique, elles permettent de matifier sans enlever le maquillage. Autre astuce : les masques matifiant à base de farine de riz et de lait. Souvent fait maison, ces masques matifient sans dessécher la peau.

9- Les derniers conseils

Enfin pour les derniers conseils, voici les trois dernières astuces pour avoir une belle peau de japonaise :

  • Jouer à cache-cache avec le soleil, car les japonaises l’évitent en toute circonstance ! Ennemis de la peau, elles font tout pour éviter les UV : écran total, t-shirt à manches longues, ombrelles et chapeau. Sans basculer dans la paranoïa, il vaut mieux bien se protéger du soleil, pour éviter rides et cancer de la peau.
  • Les bains de vapeur, rien de mieux pour déboucher les pores, encore mieux s’ils sont faits avec des huiles essentielles pour purifier les peaux difficiles.
  • Les masques visages et les exfoliations douces au moins 1 fois par semaine pour faire des soins plus profonds.

Voilà ! Vous connaissez tout du layering ! Et pour compléter vos connaissances, et appliquer la même technique à vos cheveux, voici un livre fantastique sur le sujet. Vous n’avez qu’à cliquer sur l’image pour vous le procurer !

Layering : secret de beauté des japonaises d’Elodie-Joy Jaubert

Le Layering : avoir une belle peau de japonaise – Partie 1

Ce que j’envie énormément aux japonaises, c’est leur peau toujours impeccable. Au Japon, avoir une peau parfaite est une marque de respect envers les personnes qui nous entourent. Il faut que la peau soit matifiée, très pâle, diaphane, sans défaut, sans marque. Mission impossible pour nous occidentales ? Non ! Car les japonaises ont un secret pour avoir une peau aussi belle qui résiste aux méfaits du temps ! Elles utilisent la technique du layering ! Mais qu’est-ce donc ? Il s’agit d’une série de soins que les japonaises suivent scrupuleusement pour avoir un teint parfait. Voici comment cela se passe pour avoir une peau “sube sube” (toute douce) :

Peau geisha

1- Le massage démaquillant à l’huile

La phase n°1 du layering est un démaquillage à base d’huile. C’est la méthode la plus efficace pour enlever toute saleté de notre peau : pollution, sébum, maquillage, même waterproof ! Grâce à un massage scrupuleux avec une huile, la peau est débarrassée de ses impuretés, et permet une nutrition intense. Impossible pour les peaux grasses ? Pas du tout ! Les huiles de noisette ou d’argan sont idéales, même pour les peaux acnéiques.  Les japonaises utilisent des huiles bio, première pression à froid, de première qualité. Leur choix se porte en générale sur l’huile d’amande douce, de jojoba, ou de camélia.

2- Le nettoyage au savon doux

Pour la 2e phase, les japonaises utilisent un savon doux pour enlever l’huile et parfaire le démaquillage. Pour éviter de dessécher la peau, elles utilisent des savons surgras, au lait d’ânesse, au miel, ou sans savon. Encore plus japonais ? L’éponge de konjac : une éponge végétale écologique qui permet une exfoliation tout en douceur ! Après cette étape et le rinçage à l’eau claire, la peau est purifiée et prête pour les soins à proprement parlé.

3- La lotion tonifiante

Pour la 3e phase, on va appliquer au coton, ou encore mieux, vaporiser, une lotion hydratante et tonifiante. En fonction de la nature de la peau, on choisira des hydrolats de rose ou de fleur d’oranger, et même des vinaigres de lavande. Grâce à cette étape, on ressert les pores et on enlève le calcaire de l’eau de rinçage de l’étape précédente. Avouez qu’à ce stade, vous n’avez jamais eu une peau aussi nettoyée et purifiée !

4- Le sérum réparateur 

Nous arrivons ensuite à la phase 4. C’est maintenant que les soins commencent. Avant toute hydratation, les japonaises commencent par appliquer un sérum en fonction de leur besoin. Le sérum n°1 pour les japonaises : le gel d’aloe vera ! Anti-rides, cicatrisant, hydratant, entièrement naturel, disponible en bio, c’est le soin de prédilection. Grâce à des massages pour faire pénétrer le sérum, comme lors du massage à l’huile en phase 1, ce soin permet de réparer la peau, et de bien faire pénétrer les actifs de l’aloe vera. Il faut ensuite attendre quelques minutes, le temps que le sérum fasse effet pour arriver à la phase 5.

5- Le soin spécifique des yeux

Pour la phase 5, les japonaises s’occupent d’une zone très sensible et fragile : le contour de l’œil. Pour une japonaise, pas question de mettre n’importe quoi à cet endroit où la peau est la plus fine. Elles utilisent un soin spécifique pour le contour de l’oeil, et non une crème hydratante de base. Pas étonnant qu’elles aient une peau si rebondie avec aussi peu de rides ! L’hydratation est une des clés de la beauté de leur peau !

Intéressée par cette méthode ? Ce n’est que le début ! La suite dans mon prochain article !
En attendant, voici quelques exemples de produits que vous pouvez acheter en cliquant sur les images :

Huile démaquillante Pureté Divine de Cattier (certifié bio)

Savon doux au Calendula de Weleda

Éponge de Konjac à l’argile Rose

Hydrolat de rose de Damas de Mademoiselle Bio (certifié bio)

Pur Aloe – Gel Natif Bio Aloe Vera à 97% (certifié bio)

Soin défatiguant yeux de Phyt’s (certifié bio)

NAAAN DE !? : Quand les français sont de gros mal polis et des cochons !

En sortant la semaine dernière de mon cours de Japonais, des camarades de classe m’ont parlée d’un livre qui vient de resortir. : NAAN DE ?! Les tribulations d’une Japonaise à Paris. Étant légèrement accro aux livres, je n’ai pas pu m’empêcher d’aller dans la librairie la plus proche, pour aller acheter ce nouveau livre traitant du rapport des japonais avec la France.

Eriko Nakamura et Charles-Edouard Barthes
L’auteure Nakamura Eriko et son mari Charles-san

De quoi parle NAAAN DE !? Nakamura Eriko est mariée avec un français Charles-san. Cela fait maintenant 10 ans qu’elle vit à Paris, mais au début cela n’a pas été simple. Elle ne compte plus le nombre de fois où elle s’est exclamée : “nââândé!?”  pour exprimer sa plus grande stupéfaction face aux comportements des français, et surtout des parisiens.

Alors je vous préviens. Il faut avoir une sacrée dose d’auto-dérision pour pouvoir lire ce livre, car ce qu’on retient des français c’est qu’ils sont fainéants (les taxis parisiens), mal-polis (les serveurs de café), sales (les toilettes publiques), râleurs (le dîner en ville), dangereux en voiture (conduire sur la place de l’Étoile) et que cela commence tout petit déjà (faire les boutiques et un repas avec des enfants parisiens)…

Alors vous allez me dire, scandale! La honte! C’est exagéré ! Et bien oui…et non ! Personnellement je ne suis pas comme son mari Charles-san, je ne mange pas un paquet de biscuits dans une grande surface tant que je ne l’ai pas payé et que je suis sortie du magasin. Je trie mes déchets, je n’ai jamais eu de problème avec un taxi qui ne voulait pas m’emmener à destination, je ne parle pas politique avec mes amis lors de dîners, juste pour le plaisir de “m’engueuler” avec eux. Pourtant je suis parisienne pur jus (on ne me fait pas sortir au delà du périph facilement).

Mais il faut se mettre à la place d’Eriko. Au Japon, le sens du service est très important, la propreté est partout, même dans le métro qui est impeccable ! Alors la propreté très douteuse de nos transports en commun, les toilettes publiques qui sont juste un cauchemar, les vendeuses qui vous ignorent dans les boutiques. Nous avons, malheureusement, l’habitude, de ces incivilités. Mais ces attitudes choquent les étrangers, et pas seulement les japonais.

Heureusement, il y a aussi des choses qu’Eriko aime à Paris, sinon elle n’y vivrait pas depuis 10 ans avec un mari, français de surcroit! Les français sont spontanés, font preuve d’une originalité naturelle dans leur façon de s’habiller, savent profiter de la vie, sont de vrais romantiques (oui ce n’est pas un cliché), et sont très détendus par rapport à plein de sujets qui sont très figés au Japon.

Le bilan ? Je pense que toute personne qui s’intéresse au Japon devrait lire ce livre pour comprendre le syndrome de Paris (ces japonais qui vont une dépression en arrivant à Paris) et mieux comprendre la façon de penser des japonais. C’est très rapide lire, alors n’hésitez pas.

Points forts : très drôle si on a du recul, j’ai adoré sa première aventure avec un médecin français, le livre est rapide à lire
Points faibles : en tant que parisienne, je ne me reconnais pas dans beaucoup de comportements.

Nââândé !? : Les tribulations d’une japonaises à Paris de Nakamura Eriko

Comment devenir un(e) expert(e) en kanji en 5 points ?

Comme vu dans un article précédent, le japonais comporte plusieurs systèmes d’écriture dont le plus complexe est le système des kanji qui est issu directement du chinois. Vu la difficulté à apprendre les kanji, un article propre pour optimiser votre apprentissage n’est pas de trop. Voici donc ce que vous devez absolument connaître pour bien apprendre vos kanji. Armez-vous de patience, il faudra en apprendre plus de 2.000, au minimum,  pour pouvoir lire la majorité des textes en japonais.

Liste Kanji

1- Les différents types de tracé

Il est souvent difficile pour les débutants de s’y retrouver parmi tous les kanji, mais l’une des premières difficultés concerne les différents types de tracés. En effet, les caractères risquent de différer, très légèrement, entre les kanji imprimés, ceux visibles sur un écran d’ordinateur, ceux tracés au pinceau, et ceux écrits au stylo. Je vous conseille donc de choisir un livre d’apprentissage qui vous habitue rapidement à reconnaître les différents types de tracés.

Pour ce qui est des caractères imprimés, le kanji est propre, carré, sans difficulté particulière. Concernant le tracé au stylo, le trait est souvent fin, et chaque trait visible. Après, comme en matière d’écriture romaine, certains écrivent plus ou moins lisiblement.

La difficulté vient plutôt des kanji écrits au pinceau. Il existe 3 styles différents. Tout d’abord, il existe le style carré ou kaisho (楷書). C’est le style que l’on apprend à l’école. C’est l’écriture la plus simple, qui ressemble énormément aux caractères imprimés.

On a ensuite le style semi-cursif appelé gyôsho (行書). Là, cela se complique. C’est une simplification du kanji, avec un style plus coulant et rapide. C’est déjà nettement plus difficile à lire.

Enfin, le style cursif appelé sôsho (草書), est un style de tracé qui relève plus de l’art que de l’écriture pure et simple. C’est une simplification extrême du kanji, et quasiment illisible pour les profanes.

Style de tracé Kanji

Pour information, il existe encore deux autres styles peu connus : le style tensho utilisé pour les sceaux utilisés en signature, et le style reisho qui est un type de kanji simplifié, utilisé aujourd’hui pour les noms de journaux ou pour des inscriptions sur des pierres tombales. Pour votre apprentissage, focalisez-vous seulement sur le style kaisho.

2- Comment lire un kanji ?

C’est un élément que je trouve très difficile dans l’apprentissage des kanji. Un kanji peut se lire de plusieurs façons. Soit il se lit à la japonaise, on parle alors de lecture “kun”, soit à la chinoise et on parle alors de lecture “on”. Attention, on parle de lecture chinoise, mais cela n’a rien à voir avec la prononciation véritable du caractère en langue chinoise contemporaine. Il s’agit d’adaptation de la prononciation chinoise qui comporte normalement des tons (un son pouvant être prononcé de 4 façons différentes en chinois). Les tons ont été écartés, d’où le grands nombres d’homonyme en japonais, et certains sons ont été adaptés à la prononciation japonaise.

Alors comment s’y retrouver ? Voici 4 règles de bases pour bien prononcer vos kanji, en prenant comme exemple le caractère 水 qui représente l’eau. Ce caractère se lit “mizu” à la manière “kun” et “sui” à  la manière “on”.

– Quand un kanji est seul, il doit se prononcer à la manière “kun” : 水 se prononce “mizu” (eau). Certains caractères se prononceront à la forme “on”, même s’ils sont seuls, tout simplement parce qu’il n’existe pas de lecture “kun” du caractère.

– Quand un kanji est suivi d’hiragana (appelés dans ce cas okurigana), il doit se prononcer à la manière “kun” également : 水がめ se prononce “mizugame” (jarre).

– Quand un kanji n’est pas suivi d’okurigana et qu’il est accolé à d’autres kanji, il doit dans ce cas se prononcer à la manière “on” : 水曜日 se prononce “suiyôbi” (mercredi). Dans ce cas, tous les kanji du mot se prononcent à la manière “on”.

– Quand un kanji est utilisé pour un nom propre, la plupart du temps le caractère se lit à la manière “kun” : 水田さん se prononce “mizuda san” (M ou Madame Mizuda).

Ce sont les 4 règles de base qui permettent déjà de bien s’en sortir. Attention cependant, les kanji peuvent avoir plusieurs lecture “kun” ou “on”. Dans ce cas, c’est le contexte qui permet de savoir comment va se lire le caractère.

Voici un exemple bien connu des débutants : 一日 se lit “tsuitachi” à la manière “kun” et signifie “1er jour du mois”. Il peut aussi se lire ” ichinichi” à la manière “on”et signifie dans ce cas “une journée”. Seul  le contexte pourra vous aider. Oui je sais, ce n’est pas simple.

3- Ecrire un kanji et les 3 règles d’écriture des traits

Autre partie difficile : l’ordre d’écriture des traits. Il existe quelques règles pour écriture correctement votre kanji. Vous avez intérêt à bien maitriser l’ordre de tracé, car cela vous aidera par la suite à reproduire un kanji que vous ne connaissez pas, et à lire un dictionnaire de kanji.

Voici les 3 règles de base pour les traits :
– un trait horizontal se dessine de gauche à droite
– un trait vertical ou oblique se dessine de haut en bas. Il existe une exception à cette règle : lorsqu’on combine des traits courts (presque des points) avec des traits verticaux, les traits courts seront du haut vers le bas, mais le trait vertical se fera de bas en haut.
– un trait continu peut changer plusieurs fois de direction et on ne lève pas le pinceau/son crayon dans ce cas.

4- Ecrire un kanji et les 10 règles d’ordre de tracé

Voici les 10 règles de base pour l’ordre de tracé :
– On écrit du haut vers le bas. Exemple : 二
– On écrit de gauche à droite. Exemple : 川
– On écrit le trait central avant les traits latéraux. Exemple : 水. Attention il existe quelques exceptions.
– On écrit le trait horizontal avant le trait vertical qui va le sectionner. Exemple : 七. Attention il existe également quelques exceptions.
– Lorsqu’on trace des traits obliques qui se croisent, on trace le trait oblique partant du haut à droite vers le bas à gauche en premier. Exemple : 父
– On écrit le trait sectionnant une ou plusieurs lignes verticales en tout dernier. Exemple : 中
– On écrit le trait sectionnant une ou plusieurs lignes horizontales en tout dernier. Exemple : 子
– Lorsqu’on a des associations d’un trait vertical long et d’un trait court horizontal, on trace en premier le vertical, puis le trait horizontal court à la droite du premier. Exemple : 上
– Les traits englobants un kanji sont écrits en derniers. Exemple : 国. Il existe également des exceptions.
– La clé suivante 辶(shinnyô) est systématiquement dessiné en dernier. Exemple : 辺

5- Derniers conseils

Pour finir, voici ce que je vous conseille pour bien apprendre vos kanji :
– Apprenez vos kanji avec à chaque fois des mots dans les deux types de lecture.
– Commencez toujours par apprendre la lecture “on”, c’est la moins usité et la plus difficile à retenir.
– Faites des lignes d’écriture pour intégrer l’ordre de tracé, cela doit devenir automatique.
– Achetez un dictionnaire de kanji pour apprendre à les reconnaître et à les chercher.
– Si vous avez un smartphone, investissez dans une application de reconnaissance de kanji via le tracé, c’est très efficace pour apprendre l’ordre des traits.
– Si vous avez un smartphone ou un pc, investissez dans une application de flashcard pour les réviser.

Avec tous ces conseils, vos kanji seront beaucoup faciles à apprendre !

Bon courage dans votre apprentissage !