Trois applications pour vous aider en japonais

Le compte à rebours a commencé, et vous vous lancez, comme moi, dans les révisions pour les examens du JLPT. Pour vous aidez dans vos révisions, il existe des applications mobiles qui vous permettront à réviser vos kanjis, votre vocabulaire ou la grammaire. Petite revue de mes trois préférées ! Pour information, je suis sur plateforme Android.anki1- Anki

Voici l’application numéro 1 recommandée quand on étudie le japonais. Cette application vous permet de créer des flashcards, ou fiches de révisions, qui apparaissent grâce à des statistiques. Lorsqu’une fiche apparait, vous devez noter la facilité avec laquelle vous avez réussi à trouver la réponse. Plus vous avez de difficulté à répondre, plus la carte vous sera proposé. Imparable ! Vous pouvez télécharger des decks, ou tas de cartes, gratuitement sur le site de l’application, ou créer vos propres deck. Indispensable ! Plus d’informations ici !

Points forts : le système recto-verso, gratuit sur Android, création de ses propres deck ou à télécharger gratuitement, le système de statistiques, application gratuite sur pc
Points faibles : l’application coûte 20€ sur l’Applestore!

2- Kanji Recognizer

Voici pour moi la meilleure application Android pour lire des kanjis que l’on ne connait pas. Il suffit de dessiner le kanji avec son doigt sur l’écran de votre smartphone et l’application vous fait plusieurs propositions. Le gros avantage, c’est que l’ordre de tracé n’est pas important. Si vous ne savez pas écrire correctement le kanji, l’application pourra quand même le retrouver. Par contre vous devez respecter le nombre de traits. Plus d’info ici !

Points forts : plusieurs propositions de kanji, reconnaissance du kanji sans avoir à respecter l’ordre des traits
Points faibles : application en anglais exclusivement, n’existe que sur plateforme Android

3- Obenkyo

Voici l’application tout-en-un ! Vous pouvez réviser vos kanjis, au niveau lecture ou écriture, les kana, les règles de grammaire, le vocabulaire. Le tout est classé par niveau d’examen du JLPT ! Parfait pour vos révisions ! Vous pouvez créer vos propres sessions de révisions. Pour avoir plus d’infos, cela se passe ici !

Points forts : application en français, tout-en-un, création de ses propres sessions de révisions
Points faibles : n’existe que sur plateforme Android

Vous avez tous les outils ! Maintenant au boulot ! がんばって ね!

Les trois meilleures épiceries pour cuisiner japonais

Si vous désirez cuisiner japonais, vous devez vous rendre dans des épiceries spécialisées, car souvent on ne trouve pas la plupart des ingrédients dans les boutiques asiatiques classiques. Voici les 3 adresses que j’aime dans Paris.

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1- Kioko

Il s’agit de l’adresse la plus connue et la plus ancienne à Paris. La vente à distance est possible et vous trouverez le plus grand choix d’aliments japonais, ainsi que de la vaisselle et des bentos. Un grand classique !

KIOKO
46 Rue des Petits Champs, dans le 2e à Paris
Métro : Pyramides (Lignes 7 ou 14)
Ouvert du mardi au samedi de 10h00 à 20h00 et le dimanche de 11h00 à 19h00

2- Ace Mart

Ace Mart est une adresse coréenne mais on y trouve énormément de produits japonais. Les tarifs sont les plus abordables du quartier. J’adore y aller pour les biscuits et le thé vert, et ses horaires d’ouverture étendus.

ACE MART
13 rue Sainte Anne, dans le 2e à Paris
Métro : Opéra (RER A et Lignes 3, 7,8)
Ouvert tous les jours de 11h00 à 22h00

3- K-Mart

Voici une adresse très pratique que j’aime beaucoup. Il s’agit encore d’une adresse coréenne, mais c’est une très grande boutique qui reste moins chère que Kioko. Ils ont un rayon boucherie et poissonnerie, vendent des aliments frais tout prêts. J’y vais pour les glaces au matcha et au sésame noir et pour le natto.

K-MART
8 rue Sainte Anne, dans le 1er à Paris
Métro : Pyramides (Lignes 7 ou 14)
Ouvert tous les jours de 10h00 à 21h00

Trois choses à savoir sur les épreuves du JLPT N5 !

Suite à mon article précédent, vous avez décidé de vous inscrire au JLPT (Japanese Language Proficiency Test), ou en japonais le Nihongo nōryoku shiken (日本語能力試験). Si vous êtes comme moi, vous allez tenter le premier niveau de difficulté : le JLPT N5. C’est votre première fois ? Alors voici comment l’examen s’organise.JLPT1- Conditions de l’examen

Comme n’importe quel examen de langues, vous n’avez droit qu’à un crayon et une gomme, aucun dictionnaire, aucun manuel, et pas de téléphone portable. Lors de l’épreuve, on vous remettra un livret avec toutes les questions. Vous ne pourrez pas l’ouvrir avant le début du test, et vous ne pourrez pas emporter le livret avec vous, une fois les épreuves terminées. Vous pouvez annoter le livret pendant les épreuves.

La réponse à vos questions se fera sur un document séparé. En effet, le JLPT est un test sur la base d’un QCM. Les élèves sont notés sur ce document complémentaire, où vous devez noircir des cases pour répondre aux questions.

2- Les épreuves

Pour le JLPT N5, vous aurez trois épreuves. Il n’y aura pas à ce niveau d’épreuve d’oral. Pour le reste, l’examen se déroule de la façon suivante :

  • Vocabulaire – 25 min
  • Compréhension écrite (grammaire + lecture) – 50 min
  • Écoute – 30 min

La partie sur les kanji se fait dans la section vocabulaire. Vous avez un seul livret pour la grammaire et la lecture, et vous aurez 50 min pour traiter toutes les questions. A vous de vous organiser pour répartir votre temps correctement entre les deux parties du booklet. L’épreuve d’écoute se fait en 30 min et des images vous aideront à sélectionner la bonne réponse. L’examen en entier dure donc 105 min (1h45). Il y a une pause entre chaque épreuve.

3- A partir de quel niveau?

Pour répondre à toutes ces questions, vous vous demandez peut être quel est le niveau nécessaire pour vous lancer ? Si vous étudiez le japonais avec le Minna no Nihongo, vous pouvez tenter les épreuves si vous avez étudié jusqu’à la leçon 20. Vous serez plus l’aise si vous allez jusqu’à la leçon 25 (le livre I en entier), et pour faire tout le programme vous devez pousser jusqu’à la leçon 30. Cela correspond à environ 300 heure de cours, 800 mots de vocabulaire et 100 kanji.

Vous savez tout, alors lancez-vous !

3 conseils pour bien s’inscrire au JLPT 2013

C’est officiel ! Je viens de terminer mon dossier pour passer le fameux JLPT : Japanese Language Proficiency Test. Il s’agit d’un examen de langue qui vous permet de valider votre niveau en japonais. Depuis 2010, il existe 5 niveaux : le niveau N5 étant le plus facile et le N1 étant le niveau le plus élevé. L’examen a toujours lieu à la même date en France : le 1er dimanche de décembre. Les inscriptions viennent de commencer, alors voici comment cela se passe ! DSCF0915

1- Une coordination par l’INALCO

En France, c’est l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales ou INALCO qui organise les inscriptions pour ce grand test. Les inscriptions sont toujours entre début septembre et mi-octobre. Pour 2013, les inscriptions ont commencé le 2 septembre et se terminent le 15 octobre. Pour vous inscrire, vous pouvez passer par leur site internet qui se trouve ici. Vous pourrez alors télécharger le dossier d’inscriptions, et avoir accès au manuel explicatif pour remplir votre dossier. Tenter l’examen vous coûtera entre 65€ et 75€, en fonction du niveau que vous désirez passer.

2- Une procédure à respecter

Pour s’inscrire au JLPT, il y a une procédure à suivre scrupuleusement au risque de ne pouvoir valider son inscription à l’examen. Cela se déroule en 3 parties :

  • Remplir le dossier d’inscription avec un chèque et une enveloppe pour recevoir votre diplôme, et envoyer le tout avant la date limite qui est vers mi-octobre (le cachet de la poste faisant foi)
  • Réception  de la confirmation de votre inscription et de votre numéro de candidat, vers la fin octobre par mail, ou pendant la première quinzaine de novembre , par courrier si vous n’avez pas de mail (dans ce cas vous donnez une enveloppe supplémentaire dans votre dossier d’inscription)
  • Réception de votre convocation vers la mi-novembre par mail, ou pendant la première quinzaine de novembre , en même temps que votre confirmation d’inscription, si c’est par courrier.

Vous devez bien garder en tête ces dates, car en cas de soucis sur votre dossier ou d’oubli par le centre d’examen, vous devez immédiatement recontacter l’INALCO.

3- Le jour de l’examen

Une fois que vous avez reçu votre validation d’inscription et votre convocation, le plus dur est fait. Mais le jour de l’examen, vous devez également suivre la procédure pour passer le test. Vous ne pouvez prendre qu’une liste limitative de chose avec vous lors des épreuves. Vous devez alors vous rendre sur votre lieu d’examen indiqué dans votre convocation. Il n’existe que deux villes pour passer le test : Paris ou Lyon.

Voici ce que vous devez emmener avec vous :

  • une pièce d’identité avec photo (carte d’identité ou passeport)
  • votre convocation à l’examen dûment remplie (le document appelé Test Voucher)
  • votre matériel d’examen autorisé : un crayon à papier et une gomme (c’est tout!)

Vous ne pouvez rien avoir d’autres avec vous pendant l’examen. Comme tout test de langue, les dictionnaires et autres aides sont interdits.

Bon courage pour vos inscriptions et rendez-vous en décembre pour les épreuves !

Comment ne plus confondre le thème (HA) et le sujet (GA) en japonais !

Et voilà ! L’été s’est achevé et c’est bientôt la rentrée. Qu’il vous reste que quelques jours ou quelques semaines avant la reprise des cours, un peu de révisions ou s’avancer sur le programme ne peut pas faire de mal. Alors pour bien commencer l’année, voici un petit topo sur un élément qui pose problème aux débutants : les particules は (Ha) et が (Ga) !

Les particules sont de petits mots de grammaire qui permettent de déterminer la fonction grammaticale d’un mot : un sujet, un complément d’objet, un lieu où se déroule l’action… Les particules は (Ha) et が (Ga) sont souvent confondues lorsqu’on commence à apprendre la langue. J’ai moi-même eu quelques difficultés au début. haga1- は (Ha) : le thème

Voici un concept assez difficile à comprendre quand on commence le japonais. On a tendance à confondre le thème et le sujet de la phrase. Il est vrai qu’au début, les phrases sont très simples et le plus souvent le thème et le sujet d’une phrase peuvent représenter la même chose, et se confondre. Lorsque cela est implicite, ou évident, on n’utilise pas de sujet, mais seulement le thème pour désigner ce dont on parle. Vous êtes perdu ? C’est normal, cela a été pareil pour moi. Voici une phrase en exemple. Pour que tout le monde puisse suivre, je vous donne la même phrase avec des kanji, des kana, en rōmaji et traduite en français.

Avec les kanji : 私 は フランス人 です。

Avec les kana : わたし は フランスじん です。

Avec les rōmaji : Watashi wa furansujin desu.

Traduction : Je suis française.

Ici, en français, « je » ,qui se traduit par watashi en japonais, est un pronom personnel qui est le sujet de ma phrase. Mais en japonais, il s’agit du thème de la phrase par le biais de la particule は (ha), et qui se prononce wa en japonais, lorsque cet hiragana est utilisé pour désigner le thème d’une phrase (oui ça commence bien).

Alors dans ma phrase, comment ne pas me tromper ? Voici donc ma petite astuce : lorsque vous traduisez la phrase dans votre tête, tout ce qui est désigné comme thème de la phrase je le traduis par : En ce qui concerne…

Je traduis donc ma phrase en exemple par : En ce qui me concerne, je suis française.

Là on comprend mieux pourquoi il n’y a pas de sujet dans cette phrase. Le thème de la phrase étant déjà « moi », on comprend bien que le fait d’être français concerne ma personne. Pas besoin de rajouter de sujet, cela serait redondant et pas très joli à l’oreille.

2- が (Ga) : le sujet

Le japonais a la particule de thème, mais il y a aussi des sujets ! C’est l’hiragana が (Ga) qui permet de donner la  fonction grammaticale de sujet d’une phrase. Et là je devine votre question : peut-on avoir en même temps un thème et un sujet dans une phrase ? Et bien oui ! C’est pour cela que le japonais fait une distinction. Cela va être limpide avec l’exemple qui suit :

Avec les kanji : 私 は 野菜 が 好き じゃ ありません。

Avec les kana :  わたし は やさい が すき じゃ ありません。

Avec les rōmaji : Watashi wa yasai ga suki ja arimasen

Traduction : Je n’aime pas les légumes.

Là, j’ai encore un problème lorsque je fais une traduction exacte. « Légumes » est un complément d’objet direct (COD) en français et  « je » est un sujet. Vous voilà bien embêtés. Cela ne correspond pas à ce que l’on a en japonais au niveau grammatical. Pas de problème ! Oubliez le français et utilisons l’astuce que je vous ai donnée et faisons une traduction littérale.

La nouvelle traduction serait : En ce qui me concerne, les légumes pas aimer.

Ici on voit qu’il a un thème avec je (je parle de moi), pas de sujet (le ga est toujours utilisé avec  suki desu et n’est pas lié à une idée de sujet), et un COD (les légumes). En 4 ans, cette technique a fonctionné à tous les coups lorsque j’en ai eu besoin ! Simple non ?

Le japonais est rempli de ce type de gymnastique intellectuelle. Il est donc difficile de faire une traduction en français sans perdre ces distinctions grammaticales. Le cas que je viens de vous présenter est un des nombreux exemples qui existent, d’où la difficulté de la langue.

J’espère que cette petite astuce vous aidera pour votre apprentissage !