Mon top 3 des livres de recettes japonaises pour bento

Le bento est cette boite qu’emportent les japonais pour le déjeuner, les cantines scolaires ou d’entreprises n’étant pas la norme. Joli, sain, parfois très artistique avec les kyaraben(キャラ弁), le bento se décline sous toutes les formes. Si vous désirez en confectionner vous même, pour le déjeuner, un pique-nique ou un voyage, voici mes 3 livres préférés pour trouver plein d’idées de plats faciles à préparer. Vous pouvez vous procurer les livres présentés en cliquant sur les photos ci-dessous. A vous les délicieuses recettes japonaises !

1- Mon bento je l’emporte partout ! de Laure Kié et Patrice Hauser

Je suis une très grande fan  des livres de Laure Kié. Cette franco-japonaise sait marier à merveille les saveurs. Elle explique en détail la préparation de votre riz à la japonaise (fondamental), ainsi que les recettes de bases, le matériel à avoir ou comment garnir son bento. Elle classe également ses recettes par durée de préparation pour mieux vous organiser. Des recettes vegan sont également présentes. Pour ne rien gâcher, le livre est très beau.

2- Les bento de Nanashi de Kaordi Endo

Je parlais déjà de Nanashi, dans mon article sur mon top 3 des adresses à bento disponible ici. Si vous aimez cette adresse, précipitez-vous sur le livre ! Alors oui c’est plus de la fusion food, des bento très inspirés de la cuisine japonaise. Mais les bento du Nanashi  n’en sont pas moins délicieux, car ici on vous donne les recettes dégustées dans les restaurants ! Si vous désirez manger plus sainement, c’est le livre qu’il vous faut ! La partie dessert est particulièrement alléchante, avec recettes à base de matcha ou de sésame noir (goma).

3- Mes P’tite Gamelles de CLEA

Cléa est plus connue pour ses livres sur le manger sain, mais à la base c’est une grande fan de la cuisine japonaise. Elle a sorti ce livre spécialement pour toutes celles et ceux qui veulent manger du bio de façon plus économique au bureau. Son livre couvre tous les types de déjeuner à emporter : du casse-croûte français, à la lunch-box anglaise aux fameux bento japonais. Et dans la partie bento, elle vous donne la recette de la fameuse poteto salada : la salade de pommes de terre japonaise que j’adore. Les onigiri sont également présentés, et c’est un grand classique du bento.

Bon appétit ! いただきます ! 頂きます! (itadakimasu)

Manger végétarien ou vegan au Japon

Je suis depuis plusieurs années végétarienne et cela m’a causée bien des tracas lorsque j’ai voyagé au Japon la première fois. Heureusement, j’ai fini par trouver des solutions pour manger végétarien ou même vegan au Japon !

1- Différences entre végétarisme et végétalisme

Pour ceux qui ne connaissent pas encore la différence, il existe plusieurs type de végétariens. De base, un végétarien ne mange aucun être vivant : pas de boeuf, de poulet, de porc, de mouton, de poisson, de fruits de mer, ainsi que tous les autres types d’animaux (pas d’agneaux, de veaux, d’insectes, de viandes exotiques comme de l’autruche). Certains végétariens excluent également les sous-produits animaux impliquant la mort de l’animal comme la gélatine de boeuf ou de porc, et la pressure animale que l’on retrouve dans les yaourts ou les fromages. Il y a ensuite les variantes. Certains végétariens mangent des produits laitiers et des oeufs (ovo-lacto), certains excluent les oeufs (lacto), d’autres les produits laitiers (ovo).

Les végétaliens ne mangent aucun être vivant comme les végétariens, mais excluent tous les sous-produits animaux. Ils mangent donc pas d’oeufs, de produits laitiers, de miel, de gélatine, de pressure animale…Les vegans sont des végétaliens, qui excluent également tous les produits animaux dans leur consommation au quotidien : pas de cuir, de laine dans les vêtements et les accessoires, pas de miel, de graisse animale, de lait dans les cosmétiques ou certains colorants, pas de zoo ou de cirque…

La difficulté au Japon n’est pas sur la viande ou les produits laitiers (quasiment inexistant dans la cuisine japonaise), mais sur le poisson qui est partout ! Voici comment s’en sortir.

2- Les plats à éviter dans la cuisine japonaise quand on est végétarien ou vegan

Il existe toute une série de plats qui sont de vrais pièges. La cuisine japonaise utilise un bouillon à base de poisson dans énormément de plats : le dashi à base de bonite. Le plat semble végétarien, mais il n’en est rien car il contient du dashi ! Il existe aussi des bouillons à base de carcasse ou de graisse animale.

Voici la liste des plats à éviter, ou pour lesquels vous devez poser la question sur sa composition :

  • La soupe miso (dashi de bonite)
  • Les ramens, même sans viande (bouillon de porc)
  • Les soupes de udon ou de soba, même sans viande (dashi de bonite, bouillon de porc ou de boeuf)
  • L’omelette tamagoyaki (dashi de bonite)
  • Les okonomiyaki (crêpes contenant du dashi de bonite dans la pâte)
  • Les tamago sushi (sushi avec omelette contenant du dashi)
  • Le mabodon (plat de riz avec tofu et porc)
  • Le hiyayakko (tofu glacé recouvert de bonites séchées)
  • Les zaru  soba (nouille froide qu’on trempe dans un sauce soja qui peut contenir du dashi)

Cette liste est non exhaustive, mais ce sont les plats les plus communs. Il peut y avoir en fonction des régions et des spécialités d’autres plats pièges, le dashi pouvant être partout.

3- Les plats à choisir dans la cuisine japonaise quand on est végétarien ou vegan

Heureusement, il existe des plats que vous pouvez choisir sans trop de problèmes. Ce seront vos amis lors de votre séjour au Japon.

Voici une liste non exhaustive :

  • soupe miso à base de dashi d’algues
  • ume onigiri (boule de riz à la prune salée)
  • kappa maki (maki au concombre)
  • maki à l’avocat
  • tempura de légumes
  • tsukemono (légumes marinés)
  • nouilles froides type zaru soba avec sauce sans dashi de bonite
  • okonomiyaki sans viande et sans dashi (nouilles grillées et choux en mode crêpe sur plaque chaude)
  • sekihan onigiri (boule de riz à l’azuki)
  • plats dans les tofu-ya (restaurant de tofu)
  • plats à base de natto (fèves de soja fermentées, à choisir sans thon)
  • plats à base de yuba (“peau de soja”)
  • korroke de légumes (beignet à base de pomme de terre ou de patates douces)
  • plats à base de konnyaku (konjac)
  • brochettes de légumes

Voilà de quoi vous aidez au Japon si vous êtes végétarien ou vegan ! Et pour les abonnés de la newsletter, bientôt la liste des restaurants ou des chaines pour manger végétariens ou vegan, ainsi que le vocabulaire à connaître !

Bon appétit sans cruauté !

Comment bien choisir ses nouilles japonaises

Dans la cuisine japonaise, en plus du riz, les nouilles sont incontournables. Six milliards de sachets de nouilles instantanées sont consommées chaque année au Japon ! Et en la matière, il y a le choix ! Soba, udon, somen, ramen, shirataki ou nouilles de riz, voici un petit panel de ce qui existe dans la cuisine nippone.

Nouilles

1- Les Sômen (そうめん)

SômenIl s’agit de nouilles blanches à base de farine de blé. Elles sont très fines et leur grand avantage est leur cuisson ultra rapide : 1 minute seulement ! On les consomme habituellement froide en été, dans un bouillon ou une soupe fraiche. Il existe une variante plus épaisse appelée Hiyamugi. Ce ne sont pas les nouilles que je connais le mieux. Je ne crois pas en avoir déjà consommer au restaurant, mais vous pouvez en trouver dans toutes les épiceries asiatiques.

 

2- Les Soba (そば)

SobaCe sont mes nouilles favorites. Elles sont à base de farine de sarrasin, très fines, de couleur brun-gris et plates. Elles ont un léger goût de noisette et sont sans gluten (attention, certaines marques mélangent farine de sarrasin et farine de blé). Ce sont les pâtes les plus consommées au Japon, et il existe des variantes et différents parfums : farine complète, au thé vert (oui! oui!), aux algues, etc… Elles peuvent se consommer froides sur un zaru (une grille en bambou pour égoutter les nouilles) ou chaude dans un bouillon. Pour passer dans une nouvelle l’année, ce sont des soba qui sont consommées.

3- Les Udon (うどん)

UdonVoici une autre catégorie de pâtes assez connue. Il s’agit de nouilles rondes et larges, assez élastique, et à base de farine de blé et de sel. Elles peuvent également se consommer chaude en soupe, ou froide en été. Généralement, les recettes possibles avec des Udon sont les mêmes qu’avec des Soba. Ce sont également des pâtes très populaires au Japon. J’avoue que c’est une catégorie qui j’aime beaucoup sous forme de soupe chaude en hiver. C’est très copieux, mais délicieux et parfait pour se réchauffer quand il fait froid.

 

4- Les Râmen (ラーメン)

RamenLes Ramen sont le nom d’un plat mais également des nouilles qui compose ce dernier. Il s’agit de nouilles importées de Chine au début du XXe siècle (les La Mian). Elles sont ondulées, de couleur jaune et plutôt fines. Ces nouilles sont faites à base de farine de blé, d’une levure spéciale, et parfois d’œufs. C’est ce type de nouilles qui est utilisé dans la confection du plat du même nom :  des pâtes dans un bouillon à base de poisson ou de viande, avec plusieurs ingrédients comme : du miso (préparation de soja fermenté), des légumes, des œufs mollets, des tranches de porc ou des algues. C’est également ces pâtes qu’on utilise dans les nouilles instantanées (les fameuses Cup O Noodles de la marque Nissin)

5- Les Shirataki (白滝)

ShiratakiCertaines vont se dire que c’est bien jolie toutes ces nouilles, mais ce n’est pas très régime. Et là, oh miracle de la cuisine japonaise, il existe des nouilles quasi-zéro calorie. Absolument ! Les japonais ont les shirataki  qui signifie cascade blanche. C’est du vermicelle de konjac, appelé konnyaku (蒟蒻) en japonais. Ces nouilles sont vendues au rayon frais, dans des poches d’eau. Elles sont transparentes la plupart du temps, mais peuvent être aussi aromatisées. Dans ce cas, elles peuvent être vertes, oranges ou jaunes. Le goût est assez neutre, même si je dois avouer, l’odeur n’est vraiment pas terrible quand on ouvre le sachet. Les shirataki ne font que 5 calories pour 100g ! Une aubaine !

6- Les Harusame (春雨)

HarusameAprès la cascade blanche, voici la pluie de printemps ! Les japonais sont décidément très poétiques en matière de nourriture. Ces nouilles sont faites à base de fécule de pommes de terre ou de patates douces, parfois à base de farine de riz ou de farine de soja. Elles se rapprochent énormément des nouilles coréennes appelées dangmyeon. Ces pâtes sont grises, blanches ou translucides. Elles sont sans gluten, même s’il faut vérifier l’étiquetage pour éviter les farines mélangées. Ces nouilles sont utilisées dans les salades, en friture, dans des soupes ou intégrées dans des rouleaux de printemps. Parfait quand on a envie de fraicheur.

Voilà donc un résumé des grandes catégories de nouilles japonaises. Il faut savoir qu’il existe encore des dizaines d’autres familles de nouilles, chaque région ayant ses spécialités locales. J’espère que ce panorama aura piqué votre curiosité et que vous allez tester ces nouilles, toutes délicieuses. Et pour finir, une pub très connue de la marque de nouille Nissin 😉