Les trois choses qui coûtent cher au Japon

Après mon article sur ce qui est bon marché au Japon, voici la suite ! Au Japon, en dehors du prix du billet d’avion et du logement, il y a trois autres choses qui coûtent très chers au Japon, et ce ne sont pas les choses que l’on croit !

Money money avec les distributeurs 7/Eleven
Money money avec les distributeurs 7/Eleven

1- Les transports en communs

J’ai adoré prendre le métro de Tôkyô. Les trains sont très propres et à l’heure. Les sièges sont très confortables et parfois chauffant ! Le silence règne, pas de conversations à haute voix, d’écouteurs trop forts ou de gens au téléphone. C’est très reposant. Vous avez des chefs de gare quasiment à chaque station, en uniforme et gants blancs pour vous aider, ainsi que près des portiques. Un marquage au sol vous aide à vous diriger et éviter les mouvements de foule. Bref, c’est agréable et efficace. Mais cela a un coût ! Nous avons pris des cartes Suica (l’équivalent d’une carte orange) pour se déplacer facilement mais cela reste cher ! En effet, comme à Londres, vous payez à la distance ! Autant dire que vous allez prendre l’habitude de marcher si vous n’avez que 2 stations à faire. Comptez près de 160 yens (presque 2€) minimum pour rentrer dans le métro. Il existe des billets à la journée, mais pas toujours compatibles sur toutes les lignes.

2- Les CD et DVD

Aaah le Japon ! Mon rêve ! J’allais enfin pouvoir acheter tous les CD et les DVD de mes artistes préférés et les séries du moment. J’avais l’intention de dévaliser les rayons, jusqu’à ce que je vois les tarifs ! C’est horriblement cher  et il y a rarement des sous-titrages, même en anglais, sur les DVD ou sur les Blu-ray. Pour un simple CD, comptez dans les 3.000 yens minimum (30€ !!), cela peut monter à 6.000 yens (60€) si vous avez le DVD de clip avec. Pour un DVD d’une série, vous pouvez tabler pour 3 épisodes à 6.100 yens (61€ pour seulement trois épisodes !!!! A ce prix là vous pouvez trouver des coffrets complet collector en France). Une série complète tourne à plus de 30.000 yens (300€!!). Les Blu-ray coûte encore plus cher. Pour quand vous faire plaisir, passer plutôt dans les boutiques d’occasion comme Book Off.

3- Le matériel High Tech

Deuxième achat que je voulais faire sur place : les consoles de jeux : une manette PS3 un peu originale, une DS collector…. Je n’ai pas eu de coup de cœur sur place, sans compter que là aussi, les prix étaient assez élevés. Pas de bonnes affaires en vue, les prix sont sensiblement les mêmes qu’en France, voir plus en cas de version collector. Une manette de jeu coûtait dans les 4.500 yens (45€), une DS tourne à 24.500 yens (245€). Autrement dit, vous ne ferez pas forcément de bonnes affaires et un objet collector risque de voir encore son prix grimpé. Les appareils photo n’étaient pas en reste non plus. Là encore il est plus sage de se tourner vers de l’occasion. Mais au Japon, le matériel d’occasion est souvent aussi impeccable que du neuf ! Profitez-en !

Les trois choses bon marché au Japon

Suite à mes différents articles, vous vous êtes enfin décidé à partir au Japon. Félicitations ! Vous n’allez pas le regretter ! Cependant, vous êtes inquiet pour le budget. Entre l’hôtel et le billet d’avion, il est vrai que cela fait une sacré somme, même en passant par des bons plans. Pourtant, il existe trois postes de dépenses qui vous coûteront beaucoup moins chers qu’en France. Voici les 3 choses qui seront économiques sur place !

Money money avec les distributeurs 7/Eleven
Money money avec les distributeurs 7Bank qui acceptent les cartes étrangères !

1- La nourriture

C’est une critique que beaucoup d’amies japonaises m’ont faite sur leur arrivée en France. Elles trouvent le prix des restaurants et de la nourriture exorbitants ! Autant en France, il est difficile de manger pour moins de 10euros, autant au Japon la nourriture est d’excellente qualité et très bon marché ! Par exemple, pour un restaurant à sushi en France de bonne qualité, mais sans chef japonais, je m’en sors pour 20/25€. Au Japon, je me suis régalée pour à peine 1200 yens (12€ environ), boissons à volonté comprise ! Les portions sont aussi mieux étudiées. Il y a des formats plus petits, donc moins chers dans les supérettes et autre combini. Profitez-en,  vous allez pouvoir vous régaler !

2- Les musées

Nous avons fait énormément de musées sur place. En France, les prix sont très larges. Cela peut aller de 5€ à plus de 20€. Au Japon les billets sont rarement au dessus de 1.000 yens (10€). Par exemple, pour une place adulte plein tarif, le musée Edo-Tôkyô coûte 600 yens (6€), idem pour le Musée National de Tôkyô (l’équivalent de leur Louvre !),  le Musée National de Sciences Naturelles, ou même le zoo de Ueno (à faire absolument) ! Les temples sont accessibles gratuitement.

3- Les toilettes publiques

Les toilettes publiques japonaises sont d’abord d’une propreté irréprochable. Vous n’aurez pas l’angoisse parisienne de tomber sur des toilettes immondes. Autre avantage, il y en a absolument partout ! Vous en avez dans toutes les gares, toutes les stations de métro, dans chaque étage de magasins, dans la majorité des boutiques et les musées. Et le mieux ? C’est totalement gratuit ! Pas besoin de chercher en urgence de la monnaie pour accéder à des toilettes dans un état convenable. Comme il y en a beaucoup, il y a aussi rarement la queue pour y aller. Très pratique !

Voilà de quoi commencer l’année de façon économique !

J’ai vu pour vous “Albator : Corsaire de l’Espace” en 3D

J’ai eu la chance le 20 décembre de participer à une avant-première au Grand Rex pour le film Albator en 3D  (Space Pirate Captain Harlock en VO). Alors ? Est-ce que cette nouvelle version du pirate qui a été la star sur Antenne 2 dans les années 70-80 vaut le coup?

Albator grand rex

1- On ne partait pas sur de bonnes bases

Autant être honnête tout de suite, Albator et moi ce n’est pas la grande histoire d’amour. Nous avons eu droit à deux séries en France : Albator 78 et Albator 84. Déjà à l’époque, je trouvais le dessin assez moche. Ce n’est pas le style de l’auteur Matsumoto Leiji qui me rebutait le plus, mais la très mauvaise qualité d’animation et les couleurs absolument horribles, même pour l’époque. Sans compter que le personnage d’Albator me faisait peur, un pirate balafré, maigrichon et ses copains Alfred(s) aux dents flippantes (deux personnages différents en fait, Tochirō Ōyama et Yattaran en VO).

albatorJ’ai aussi regardé une autre série du même auteur, qui se passe dans le même univers : Galaxy Express 999. Cette série ne m’a pas plus réconciliée avec cet univers entre les histoires déprimantes au possible (la planète des chatons morts…vous y croyez ça??!!) ou tout simplement horribles (la mort de Yutaka Moriki, un personnage avec un corps de bois).

2- Daft Punk m’a sauvée

Etant plus grande, les différentes séries et OAV ne m’ont pas simplifiée la tâche non plus. Il n’y a parfois aucun lien entre les histoires, je confondais les personnages entre eux en permanence : Matsumoto Leiji met toujours dans ses œuvres une blonde diaphane aux cheveux longs, le héro est toujours un “méchu”, et il est souvent accompagné d’un petit gros à lunettes au sourire carnassier. Un cauchemar !

interstella_5555Alors comment ai-je pu vouloir regarder ce film ? Déjà je me suis réconciliée avec le style Matsumoto grâce au film Interstella 5555 qui est une pure merveille : un clip de 68 minutes sur les musiques de Daft Punk et leur album Discovery. Le style Matsumoto, cela peut être très beau et très classe, surtout avec les techniques d’animation actuelles. Alors, un film dans un univers auquel j’ai dû mal à accrocher mais avec une nouvelle technique d’animation, pourquoi pas ?

3- Le pitch

Nous sommes au XXIXe siècle et la population humaine est devenue tellement importante que l’homme est parti dans l’espace pour conquérir de nouveaux territoires. Mais lorsque les milliards de colons décident de revenir sur la Terre, une grande guerre éclate et la Coalition GAIA décide de la transformer  en un sanctuaire inviolable. Plus aucun humain n’a le droit de poser le pied sur le berceau de l’humanité. La Terre est devenue une planète interdite protégée de près par la Coalition GAIA.

Un homme se rebelle contre cette coalition et considère que tout homme devrait être libre de revenir sur la planète d’origine de l’humanité. Cet homme c’est Albator, un corsaire de l’espace, dont la tête a été mise à prix par la Coalition. Il est craint dans plusieurs systèmes solaires, pillant les vaisseaux de la Coalition, mais représentant aussi un espoir pour les populations oppressées par GAIA.

Harlock 3DOn suit le jeune Yama, qui désire rejoindre l’équipage de l’Arcadia, le vaisseau maudit d’Albator. Cependant, les véritables intentions de Yama ne sont pas ce qu’elles paraissent et un lourd secret l’oblige à se lancer dans une mission dangereuse au sein de l’équipage de l’Arcadia.

 4- Pas mal pour un début, mais c’est vraiment bien?

Déjà vous n’avez pas besoin d’être fan d’Albator pour pouvoir suivre le film. Il faut savoir que si je n’arrivais pas à comprendre l’univers d’Albator, c’est parce que Matsumoto est généreux avec ses créations : il créé un univers mais il laisse volontiers de grands studios ou des réalisateurs de renom se réapproprier les personnages pour faire “leur version” de l’histoire. C’est ce qui a été fait avec ce film 3D, c’est une version possible de l’univers. Vous n’avez donc pas besoin d’avoir vu quoi que ce soit des séries, OAV, films et manga pour vous y retrouver.

Techniquement c’est vraiment très très beau ! Le voir en 3D est fortement conseillé. On retrouve les traits de Matsumoto mais le style a été assez travaillé pour que cela rende très bien en 3D. Certaines mauvaises langues vous diront que cela ressemble beaucoup à du Final Fantasy dans le style, mais je trouve que la direction artistique est beaucoup plus léchée. Il y a également beaucoup de mélanges pour qu’il soit difficile de définir une véritable époque. C’est très hétéroclite et pourtant cela fonctionne à merveille ! Les batailles de vaisseaux valent également le détour !

Albator 3D groupeEnfin au niveau scénario, cela tient très bien la route. C’est un bon film de science fiction, avec deux twists très intéressants que je n’ai absolument pas vu venir. Les fans en auront aussi pour leur compte car il y a énormément de références à l’œuvre d’origine. Il faut noter que la version disponible en France a été coupée de 10min par rapport à la version japonaise. Vous pourrez donc remarquer quelques plans de coupes assez brutaux, sûrement dus à ces modifications.

Vous l’aurez compris, j’ai adoré le film ! C’est beau, l’histoire est très bien, et on peut apprécier même si à la base on ne connait pas le personnage ou même si on n’aime pas l’univers d’Albator ! Un seul bémol, la musique de fin qui ne colle pas du tout à l’univers et à l’ambiance du film. Dommage. Mais il s’agit tout de même d’un sacré tour de force, ce film sera sûrement sur ma prochaine liste de Noël, en Blu-ray bien évidemment pour profiter de la superbe qualité du film, et avoir, je l’espère, les fameuses 10 min tronquées de la version ciné.

Bonne Année à tous !

Au Japon, Noël est une fête purement commerciale qui se fait entre couples. Pour savoir comment cela se passe au Japon, vous pouvez consulter mon article sur le sujet ici.

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Mais en fin d’année, ce sont les festivités du Nouvel An qui sont célébrées en grandes pompes. Pour en savoir plus, vous pouvez aller lire mon article ici !

Alors avant le passage en 2014, je vous souhaite une excellente année

良いお年を ! (yoi otoshi o)

Deux films d’animation japonais pour Noël !

Nous voilà en pleine saison des fêtes de fin d’année ! La majorité d’entre vous doit être en vacances ou sur le point de l’être. Le Père Noël est passé, j’espère que vous avez tous été bien gâtés et que mes articles sur les idées cadeaux pour un ou une fan du Japon vous ont bien aidés. Cependant, les cadeaux ne s’arrêtent pas là ! Chance du calendrier, deux films d’animations japonaises sont sortis le même jour, ce 25 décembre !

Tout d’abord, Ghost in the Shell -Arise – Border 2 : Ghost Whispers qui est la suite de Ghost in the Shell – Arise – Border 1 : Ghost Pain, et dont je parlais déjà ici.

Ensuite, le film d’Albator en 3D (ou Captain Harlock en VO) que j’ai eu la chance de voir au Grand Rex le 20 décembre dernier, que je mentionnais déjà ici. Vous aurez droit à une critique complète très bientôt ! Profitez-en le Grand Rex fait des séances supplémentaires sur ce film !

Joyeux Noël à tous !

メリークリスムス(Merry Christmas!)