Les 5 erreurs que je ne referai pas lors de mon prochain voyage au Japon

Et bien voilà, c’est réservé, nous repartons au Japon dans moins de 3 semaines. Notre premier voyage à Tôkyô avait été une expérience incroyable. Vous pouvez revoir notre périple à partir d’ici. Mais nous avons aussi connu quelques déconvenues. Pour encore plus profiter de notre prochain séjour, voici les 5 erreurs que je ne referai pas !

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1- Arriver tôt le matin au Japon

Lors de notre premier voyage, nous avions trouvé un très bon tarif avec Air France en vol direct. Nous étions arrivés à 8h00 du matin à Narita. Le temps de récupérer les valises, la carte SIM pour le téléphone, de prendre nos billets pour le Narita Express, nous étions arrivés vers 11h00 à la gare centrale de Tôkyô. Nous nous sommes ensuite perdus pour trouver l’hôtel…après 12 heures d’avion, le décalage horaire, et le poids des valises, je vous laisse imaginer. Nous arrivons enfin à l’hôtel vers 14h00, mais la chambre n’était pas disponible avant 15h00 !

Nous avons dû encore attendre pour enfin se coucher et  récupérer du voyage. Cette fois-ci, nous avons choisi un horaire pour arriver beaucoup plus tard, notre avion arrivera à 15h00 au Japon.

2- Emmener une liste d’adresses à tester sans avoir de plan détaillé

Il y avait plusieurs adresses à Tôkyô que je voulais tester. Mais se diriger au Japon est un cauchemar !! Je n’avais que les adresses, et même avec le Trip Advisor local chargé sur le téléphone, je n’ai jamais réussi à trouver certains lieux!

Pour ne plus louper une bonne adresse, j’ai pris l’adresse exacte avec le nom du building, la station la plus proche, le nom des grandes enseignes autour du lieu, l’étage (très important!) et j’ai sauvegardé les plans sur mobile !

3- Ne compter que sur sa carte bleue internationale sur place

Ayant une carte internationale, je ne m’étais pas souciée d’avoir systématiquement du cash sur moi. Nous retirions un peu de liquide le matin dans notre combini de quartier (les distributeurs des combini 7/11 acceptent les cartes étrangères). Mais lorsque nous sommes allés au complexe de la Tôkyô Sky Tree, cette tour et son centre commercial inaugurés en 2013 ont été un piège. C’était récent, et un lieu très touristique…et pourtant ! Aucun des distributeurs du complexe n’a accepté notre carte internationale! Heureusement, la majorité des enseignes ont acceptés la carte, mais pas sous un certain montant. Nous avons eu le même problème au Parc Yoyogi et dans la quartier d’Asakusa qui sont pourtant très fréquentés par les touristes étrangers.

Comptez 500€ de liquide par semaine pour être tranquille. Le Japon est un pays qui aime payer en liquide, et beaucoup de distributeurs ne reconnaissent pas les cartes étrangères.

4- Ne pas connaître les chaînes de restaurants végétariens

Etant végétarienne, commander dans les restaurants a été assez sportif, malgré mon japonais. J’ai été sauvée par la chaîne de combini Natural Lawson, un équivalent de nos Naturalia.

Si vous avez des contraintes alimentaires ou des allergies, renseignez-vous sur les grandes chaînes où vous pouvez trouver facilement certains plats répondant à vos contraintes. Au Japon, les restaurants sont souvent mono-produits : que poulet, que porc, que rāmen… ce n’est pas comme en France où l’on peut trouver un peu de tout, dont au moins un plat végétarien.

J’en ai également profité pour acheter un dictionnaire de l’alimentation pour m’y retrouver plus facilement (en anglais-japonais kana et kanji compris) disponible ci-dessous:

A Dictionary of Japanese Food

5- Espérer dormir dans l’avion

Je n’ai jamais réussi à dormir dans un avion. J’avais suivi à la lettre la liste de conseils que j’avais déjà détaillés ici pour bien gérer le jet-lag. Malgré une grosse nuit de sommeil, je suis arrivée épuisée à Tôkyô  et j’ai à peine dormi lors du voyage.

Je compte donc faire une sieste AVANT de prendre l’avion. Arrivant plus tard également, j’espère pouvoir me coucher beaucoup plus tôt pour me caler plus vite sur l’horaire japonais.

Voilà ma liste d’erreurs à ne plus refaire ! Et vous ? Quelles erreurs n’allez-vous plus commettre si vous repartez au Japon ?

Les 5 erreurs à ne pas commettre lorsqu’on apprend le japonais !

Cela fait 4 ans que je fais du japonais et ce n’est pas tous les jours faciles. En dehors du fait qu’on doit tout revoir, écriture et lecture comprises, on est quand même face à une langue qui fonctionne à l’opposé de ce que nous connaissons. Mon premier article parle d’ailleurs des “bizarreries” que vous allez rencontrer lors de votre apprentissage. N’étant pas étudiante de japonais à plein temps, j’ai essayé de travailler sérieusement mes cours et mes devoirs, mais sans trop savoir quelle méthode de travail adopter. Je m’aperçois maintenant que j’aurais dû faire certaines choses autrement. Voici donc les 5 erreurs que vous devez éviter lorsque vous apprenez le japonais.J'apprends le japonais

1- Ne pas apprendre TRÈS régulièrement son vocabulaire

Erreur monumentale de ma part. Je pensais que comme l’anglais (ahahah naïve que j’étais), je pourrais intégrer le vocabulaire au fur et à mesure, même si je n’avais réussi à connaître tout le vocabulaire de la leçon précédente. Je pensais que ça finirait bien par rentrer. Sauf qu’en japonais, l’orthographe est parfois hasardeuse (surtout au niveau des termes en katakana), le vocabulaire est rempli d’homonymes, et impossible de se raccrocher à un mot connu, ou à un moyen mnémotechnique. Ce sera du par cœur et de la révision, et c’est tout ! Vous n’aurez pas le choix. Astreignez-vous à revoir votre vocabulaire le plus souvent possible. Si vous ne le pratiquez pas au quotidien, vous oublierez (et confondrez) tout !

2 – Ne pas se faire de fiches de révisions sur les verbes et les adjectifs

Les verbes et les adjectifs se conjuguent en japonais. Mais il n’y a pas que la conjugaison, il y a aussi le degré de politesse. Ainsi, vous allez devoir apprendre à transformer les verbes en fonction du contexte, de la personne à qui vous parlez, et du temps. Cela fait beaucoup de forme à apprendre, même si certaines sont des combinaisons. Il y a 3 groupes de verbes avec des formes plus ou moins régulières. Vous pouvez ajouter à cela le fait que certains adjectifs se comportent de la même façon, qu’il existe deux groupes d’adjectifs, et que ceux-ci ne se conjuguent pas pareil. On finit vite par se mélanger les pinceaux. Un seul conseil dans ce cas : faites vous des fiches pour vous y retrouver !

3- Acheter un dictionnaire dans l’ordre alphabétique européen

Celui qui fait ça n’a plus qu’à aller se flageller en place public ! Quand vous apprenez vos kanas, vous devez apprendre le syllabaire dans l’ordre : A, I, U, E,O, KA, KI, KU, KE,KO…etc Pourquoi ? Parce que vous aurez l’air fin en ne retrouvant rien dans un dictionnaire japonais-japonais, si vous cherchez un livre en librairie, ou un CD en boutique. L’ordre de classement japonais n’a rien à voir avec le notre. Rendez-vous service : prenez un dictionnaire dans l’ordre japonais, il n’est jamais trop tôt pour s’y mettre ! Grâce à l’apprentissage de l’ordre de classement japonais, je peux m’y retrouver dans les rayons d’un magasin, lire un catalogue, consulter un dictionnaire, ou trouver ma chanson dans un listing de karaoké (oui je sais, c’est totalement indispensable).

4- Apprendre les kanji sans les intégrer dans un mot

Voici ma plus belle boulette en la matière (oui, j’ai honte). Au début j’apprenais juste le tracé, la prononciation en version japonaise (kun) et en version chinoise (on), ainsi que la traduction. TOUT FAUX ! Les versions”kun” des kanji sont faciles à retenir car il s’agit du caractère dans son sens premier, c’est du vocabulaire simple la plupart du temps. Mais pour retenir la lecture “on”, c’est le type de lecture lorsque deux kanji se suivent, ne pas intégrer le caractère dans un mot n’a pas de sens. C’est comme si au lieu de retenir un mot de vocabulaire, vous n’appreniez qu’une syllabe. Cela n’a pas de sens, c’est inutilisable et on ne retient pas mieux. Je vous conseille donc fortement d’apprendre pour chaque kanji, un mot avec une lecture “kun” et un mot en lecture “on”. Cela vous permettra ensuite d’intégrer ses nouveaux kanji dans des phrases plus rapidement, et d’élargir votre vocabulaire.

5- Ne pas s’entraîner à l’écoute

Le plus difficile pour moi, ce sont les exercices d’écoute ! Cela va trop vite, je ne reconnais rien, et au final je ne comprends pas lorsqu’on me parle. Le mieux est d’acheter CD et DVD et de se les passer en boucle dans votre lecteur MP3. J’avoue que ce dernier point varie selon les personnes. Si vous apprenez le japonais sur place, vous n’aurez pas à gérer ce problème. Mais j’ai remarqué que mes camarades de classe avaient, en générale, les mêmes difficultés que moi dans ce domaine. Pour ce qui concerne l’écoute d’anime et de chanson de J-pop, attendez d’avoir étudié le style neutre avant de commencer. Le vocabulaire étant différent du style poli de base, qui est celui que vous apprenez en premier, vous ne comprendrez pas grand chose.

Avec ses quelques points, vous devriez bien vous en sortir.

Bon courage! がんばって! (Ganbatte)