Chrono Cross -Radical Dreamers de Mitsuda Yasunori

Comme vous l’avez déjà vu dans la section musique, j’écoute beaucoup de J-Pop. Mais il y a également un autre type de musique japonaise que j’écoute, ce sont les musiques de jeux vidéos ! J’aime beaucoup le travail de Mitsuda Yasunori (光田 康典 ). Sa première composition pour le jeu vidéo a été pour Chrono Trigger (mon jeux vidéo préféré, sorti sur Super Nintendo en 1995). C’est déjà magnifique et extrêmement abouti.

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Mitsuda Yasunori et sa guitare

Ce jeu a eu une suite, Chrono Cross, où il a également composé la musique. Alors dans cette période troublée, je vous propose un peu de beauté et de légèreté.

Life ~ A Distant Promise ~/Radical Dreamers ~ Unstolen Jewel ~


Je vous conseille d’acheter l’album, tout y est magnifique. Il suffit de cliquer sur l’image ci-dessous.

Dai Gyakuten Saiban – Les Tribulations d’un Japonais dans le Londres de 1900

Débutée en 2001 sur Game Boy Advance, la série de jeux vidéo Gyakuten Saiban / 逆転裁判 (“Volte- face au tribunal”) de CAPCOM, plus connue en Occident sous le nom Ace Attorney, s’est récemment dotée d’un nouvel épisode sur 3DS. Baptisé Dai Gyakuten Saiban: Naruhodō Ryūnosuke no Bōken /大逆転判 ‐成歩堂龍ノ介の冒険 (“Le grand volte-face au tribunal : l’aventure de Ryūnosuke Naruhodō”), cet épisode est en réalité une préquelle à la série principale. Aucune sortie en Occident n’a pour le moment été annoncée, ce qui est vraiment dommage car le jeu prend pour cadre le Japon de l’ère Meiji ainsi que Londres au début du XXe siècle.

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Gyakuten Saiban met en scène un jeune avocat de la défense nommé Ryūichi Naruhodō, alias “Phoenix Wright”, qui doit défendre ses clients au tribunal face à des procureurs plus ou moins véreux prêts à tout pour obtenir un verdict “coupable”. Le système judiciaire dépeint dans les jeux est une caricature du système japonais, tristement célèbre pour son taux de condamnation record et récemment éclaboussé de divers scandales relatifs aux conditions des interrogatoires et d’obtention des aveux. Mais si Gyakuten Saiban critique la justice japonaise, il le fait de façon déjantée et humoristique, au travers de personnages hauts en couleurs dont les noms sont souvent de savoureux jeux de mots.

Pour le créateur de la série, Shū Takumi, Gyakuten Saiban est surtout une déclaration d’amour aux romans policiers d’Edogawa Ranpo ou Arthur Conan Doyle, avec leurs intrigues capillotractées et pourtant toujours logiques. En tant que préquelle, Dai Gyakuten Saiban est d’ailleurs l’occasion pour Takumi de rendre un hommage direct aux écrits de Conan Doyle, puisque sa plus célèbre création, le fameux détective Sherlock Holmes, y apparaît.

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Dans Dai Gyakuten Saiban, le joueur incarne Ryūnosuke Naruhodō, ancêtre de Ryūichi et avocat comme lui. Ryūnosuke est envoyé à Londres pour se familiariser avec le système pénal britannique, et se retrouvera confronté à plusieurs affaires criminelles qu’il lui faudra dénouer avec l’aide de Holmes. Ryūnosuke est également secondé par l’assistante judiciaire Susato Mikotoba, une yamato nadeshiko (大和撫子), c’est à dire une incarnation de l’idéal de beauté féminin traditionnel dans la culture japonaise.

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Mais si les personnages fictifs de Conan Doyle apparaissent dans le jeu, Shū Takumi fait également croiser à ses héros quelques personnages bien réels, à commencer par le grand romancier Sōseki Natsume, qui séjourna bel et bien en Angleterre entre 1901 et 1903. Lors de son apparition dans le jeu, Natsume est d’ailleurs flanqué d’un chat nommé Wagahai (“Moi”), clin d’œil à l’une des plus célèbres œuvres, le roman satirique Je suis un chat (Wagahai wa neko de aru / 吾輩は猫である).

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Doté d’un très beau character design, de décors somptueux et d’une magnifique bande-son mêlant instruments japônais et violoncelle, Dai Gyakuten Saiban mériterait vraiment une sortie occidentale. Celle-ci permettrait au plus grand nombre de se plonger, aux côtés de Ryūnosuke et Sherlock Holmes, dans une époque fascinante, tant pour le Japon que pour l’Europe. Il ne nous reste qu’à espérer que Capcom fera les bonnes déductions…

Si vous ne jouez pas à la 3DS, vous pouvez toujours acheter le manga qui comporte des enquêtes inédites et qui est publié par Kurokawa:

Avoir chez soi des tableaux d’inspiration japonaise

Lors des nombreuses conventions auxquelles j’ai eu l’occasion de me rendre, j’ai pu découvrir des artistes français très talentueux. Leur amour du Japon et leur intérêt pour cette culture a inspiré leur technique ainsi que les sujets traités. Je vous présente aujourd’hui Anna Karen.

Anna Karen

Le parcours artistiques d’Anna Karen a commencé très tôt mais elle s’intéresse aux techniques et à l’art japonais lors de ses études universitaires en 2006-2008. Son attrait pour l’art japonais se renforce grâce à plusieurs voyages au Japon et étudie le courant japonisme de la fin du XIXe. Même si elle ne fait pas de cette passion son métier dans l’immédiat, tout change en 2012 lorsqu’elle découvre les œuvres d’Hiramatsu Reiji, un peintre japonais contemporain, très inspiré par le courant impressionnisme français.

Hiramatsu Reiji
Reflets du couchant sur l’étang de Hiramatsu Reiji

Anna Karen se remet alors à la peinture et commence ses premières expositions en 2013. Depuis, elle s’est également lancé dans des œuvres reprenant l’identité visuelle des jeux vidéos japonais. J’aime beaucoup son travail et ses oeuvres sont très abordables. Alors si vous aussi vous voulez avoir quelques tableaux d’inspirations japonaises ou sur les jeux vidéos, vous n’avez qu’à cliquer sur son site ici !

Cherry Blossom
Cherry Blossom d’Anna Karen
Chrono Trigger - Anna Karen
B.C. 12 000 – From Chrono Trigger (pour moi le meilleur jeux vidéo japonais de tous les temps) d’Anna Karen

Anna Karen – All right reserved – Reproduction interdite – modèles déposés

Comment perdre du poids avec des jeux vidéos 100% japonais !

Les jeux vidéos c’est le mal ! On se ferme aux autres ! On est tout seul devant son écran ! Et on reste affalé sur son canapé sans bouger ! Mon dieu, le nombre de fois où j’ai entendu ce genre de phrases. Bien avant la Wii et ses jeux de sports, le Japon avait sorti deux jeux conviviaux, amusants et terriblement addictifs ! Le plus ? On devait jouer avec tout son corps ou…avec ses pieds ! Et croyez moi, vous bougez tellement que vous finissez en nage ! Le plus incroyable ? Plus d’une personne a perdu du poids grâce à ces deux jeux ! Prêt à bouger ?

1- Para Para Paradise

Avant la Tecktonik et à la même époque que la Macarena, les japonais ont inventé le Para Para (パラパラ) ! Une légende urbaine raconte que cette danse serait inspirée de la danse traditionnelle d’Obon (お盆 – une fête japonaise qui serait un équivalent d’Halloween chez les bouddhistes). Il s’agit d’une danse de groupe synchronisée qui n’utilise quasiment que les bras. Et c’est tellement plus fun à plusieurs ! Voici à quoi ça ressemble. Attention les oreilles, c’est de l’Euro Beat, ça sent bon les années 90 :p

Un jeu a fini par être créé pour surfer sur le succès de cette danse : Para Para Paradise. Le jeu n’est sorti qu’au Japon. On a pu voir quelques bornes d’arcades aux USA et en Angleterre. Mais vous pouvez y jouer souvent en convention. Comment ça se passe ? On danse avec les bras, et des capteurs au sol enregistrent vos mouvements. De véritables compétitions ont fini par se créer et le jeux est devenu culte. Démonstration avec les vidéos ci-dessous !

2- Dance Dance Revolution

Voici un jeux de pur gamer. Ne venez pas me parler de Dance Central et autre Just Dance. Le seul jeux de danse ultime est Dance Dance Revolution ou DDR. Je suis tombée dedans il y a presque 10 ans et je ne me lasse toujours pas de ce jeux, ou plutôt de ces jeux. Il existe près de 40 jeux DDR toutes plateformes confondues : Playstation 1, 2 et 3, Wii, XBox et Xbox 360. Contrairement à Para Para Paradise, le jeux est sorti en France et nous avons même plusieurs bornes d’arcades !

Le principe ? Ici on joue…avec les pieds ! Un tapis spécial avec des flèches se branche à la console, et on doit ensuite poser le pieds sur la flèche correspondante à l’écran. Vous pouvez jouer avec un seul tapis, deux tapis pour vous tout seul, ou à deux. Vous pouvez jouer façon freestyle/performing (vous faites une chorégraphie sans vous soucier des points) ou faire du scoring (peu importe ce que vous faites sur le tapis, vous devez faire le maximum de points). Le jeux est très populaire aux USA, tellement que certaines écoles le proposent comme sport aux élèves ! Il existe plus d’une histoire de personne ayant fondu en jouant à ce jeux et à son mode “work out”. Moi j’adore ! Voici à quoi cela ressemble.

A vous de bouger maintenant !