Il y a maintenant 2 ans et demi, le Japon connaissait un terrible tremblement de terre de magnitude 9, suivi d’un tsunami. C’est ce dernier qui a conduit à la perte des systèmes de refroidissement de la centrale de Fukushima Daiichi. La suite est malheureusement trop bien connue : explosion dans le réacteur 1 et 2, un toit soufflé dans le réacteur 3, incendie dans le réacteur 4. S’en suit une série d’erreurs humaines et techniques, une pollution à très long terme, des effets sur la santé inconnue, et une situation toujours pas maitrisée deux ans après la catastrophe.
Les événements de Fukushima ont été classés au niveau 7 sur l’échelle INES calculant le degré de gravité des accidents nucléaires. C’est le niveau le plus élevé. Depuis la catastrophe, ce sont des millions de tonnes d’eaux contaminées qui sont rejetées dans la nature. Des villes entières ont été désertées, laissant des familles sans toit. L’impact sanitaire est très inquiétant pour des milliers de japonais.
Pourtant, le pire est à venir. A la mi-novembre, est prévu l’enlèvement de plus de 1000 barres de combustibles en très mauvais état du réacteur n°4 de la centrale. La problématique est de taille. Le combustible est contenu dans une piscine perchée à 60m du sol, sur un édifice instable. Cette piscine peut se fissurer, ou se disloquer en cas effondrement du bâtiment. Si le combustible se retrouve à l’air libre, il peut s’enflammer et créer une situation d’urgence obligeant le repli de tout le personnel, et une panne généralisée de tout le matériel. Le site serait alors inexploitable et les rejets radioactifs seraient colossaux.
En l’état actuel, ni Tepco, ni le gouvernement japonais n’est en mesure d’assurer une réussite à 100% de cette opération. Ils ont besoin d’une aide internationale pour gérer cette situation de crise qui nous concerne tous. Pour cela, je vous conseille très fortement d’aller signer la pétition qui se trouve ici. Venez vous joindre au 70.000 signatures pour aider le Japon.