Mon top 3 des restaurants à ramen à Paris

Si vous ne connaissez pas les ramen, vous pouvez vous reportez à mon article sur les différents types de nouilles japonaises disponibles ici. Et pour maintenant déguster les célèbres ramen, voici mes trois adresses préférées pour déguster ce plat copieux, mais tellement délicieux, de la cuisine japonaise.

1- Higuma

Voici une adresse ultra connue du quartier japonais. Si vous devez vous initier au ramen,  c’est l’adresse par laquelle vous devez commencer. Ce restaurant possède 3 adresses. Je vous conseille l’adresse de Palais Royal où il est plus facile de trouver une place, et qui accepte les grandes tables. C’est également très bon marché. Comptez dans les 9~10€  pour un énorme bol. Leurs gyoza sont également très bons. En hiver, n’hésitez pas à tester leur butter corn ramen.

 

HIGUMA (Saint-Anne)
32 Bis Rue Saint-Anne, dans le 1er à Paris
Métro : Pyramides (Lignes 7 ou 14)
Ouvert tous les jours de 11h30 à 22h00

HIGUMA (Palais Royal)
163 Rue Saint-Honoré, dans le 1er à Paris
Métro : Pyramides (Lignes 7 ou 14)
Ouvert tous les jours de 11h30 à 22h30

HIGUMA (Opéra)
27 Boulevard des Italiens dans le 2e à Paris
Métro : Opéra (Lignes 3, 7 , 8, et RER A)
Ouvert tous les jours de 11h30 à 22h00

2- Ippudo

Voici un restaurant assez récent, mais qui est une institution au Japon. Deux adresses sont maintenant ouvertes. Mais ce lieu, en plus de faire d’excellents ramen, propose également une version végétarienne !  Cette recette est délicieuse et à base d’huile de truffes. Divin. Je ne peux que vous conseiller cette adresse si vous êtes végétarien, car c’est l’un des rares restaurants où vous pouvez déguster ce type de plat, avec un bouillon sans dashi à base de poisson. Leur bouillon est fait à base de légumes, d’algues et de champignons japonais.

IPPUDO Saint-Germain
14 rue Grégoire de Tours dans le 6e à Paris
Métro : Odéon (Lignes 4 ou 10)
Du Lundi au Jeudi, de 12h00 à 16h00, et de 18h00 à minuit
Le Vendredi de 12h00 à 16h00, et de 18h00 à 00h30
Le Samedi de 12h00 à 00h30
Le Dimanche de 12h00 à 23h30

IPPUDO Louvre
74-76 rue Jean-Jacques Rousseau, dans le 1er à Paris
Métro : Châtelet-Les Halles (Lignes 4 – 7 – 11 – 14, RER A&B)
Du Lundi au Jeudi, de 12h00 à 16h00, et de 18h00 à minuit
Le Vendredi de 12h00 à 16h00, et de 18h00 à 00h30
Le Samedi de 12h00 à 00h30
Le Dimanche de 12h00 à 23h30

3- Hakata Choten

Pour finir, voici une adresse qui a ouvert il y a 2ans, mais qui fait déjà le plein. Ce restaurant de ramen est surtout connu pour la qualité de son bouillon, à base d’os de porc, et ses gyoza à tomber. Pour beaucoup, c’est le meilleur ramen de Paris. Une nouvelle adresse vient également d’ouvrir aux Halles. De quoi ravir les palais en mal de cuisine  japonaise goûteuse et bon marché. Comptez 11€ pour le bol, et plus si vous désirez ajouter des ingrédients supplémentaires.

 

HAKATA CHOTEN Petits Champs
53 Rue des Petits Champs, dans le 1er à Paris
Métro : Pyramides (Lignes 7 ou 14)
Ouvert tous les jours de 12h00 à 15h00 et de 18h00 à 22h00

HAKATA CHOTEN Les Halles
16 Rue de la Grande Truanderie, dans le 1er à Paris
Métro : Châtelet-Les Halles (Lignes 4 – 7 – 11 – 14, RER A&B)
Ouvert tous les jours de 12h00 à 22h00, non-stop

Bon appétit ! いただきます ! 頂きます! (itadakimasu)

Les 3 meilleurs restaurants à bento de Paris

Les bento reviennent à la mode en ce moment ! Sains, pratiques, délicieux, cette boite à repas devient de plus en plus populaire dans Paris ! Vous n’êtes pas doué en cuisine et vous voulez en savourer ? Voici mes 3 adresses préférées pour déguster de délicieux bento ! C’est parti pour le top 3 !

1- Jujiya

Voici une adresse incontournable pour manger le vrai bento japonais ! Jujiya est une véritable institution dans le quartier. Vous pouvez choisir différents types de bentos, même végétarien, avec plusieurs types d’accompagnements comme des légumes marinés (tsukemono – 漬物), la fameuse salade de pomme de terre japonaise (délicieuse !), du tofu, des nouilles, du riz, des légumes cuisinés…le choix ne manque pas. Vous pouvez prendre à emporter, ou manger dans la salle mise à disposition à l’arrière de la boutique. Gros plus du lieux, vous avez pour chaque plat le détails de tous les allergènes contenus dans tous les préparations. Une excellente initiative !

Jujiya
46 rue  Ste-Anne, dans le 2e à Paris
Métro : Pyramides (Lignes 7 ou 14) ou 4 Septembre (Ligne 3)
Du lundi au samedi de 10h00 à 22h00
Dimanche et jour férié de 10h00 à 21h00
http://www.otodoke.fr/ 

2- Neo Bento

Ma découverte du week end dernier ! Voici une très bonne adresse  avec également une sélection de bento végétariens. Deux restaurants ont ouvert avec chacun un menu différent. On y trouve également une sélection de boissons à base de matcha, de thé japonais, et deux types de thé à volonté. Les desserts valent également le détour avec un excellent tiramisu au matcha ultra léger. J’ai particulièrement apprécié la purée de patates douces et l’oshinko (御新香 – légumes marinés). Vous pouvez passer sur leur page Facebook pour avoir accès au menu qui change toutes les semaines.

NeoBento – Poissonnière
58, rue du Faubourg Poissonnière, dans le 10e à Paris
Métro : Poissonnière (Ligne 7)
Du lundi au samedi de 9h00 à 18h00
http://neobento.com/

NeoBento – Marais
5, rue des Filles du Calvaire, dans le 3e à Paris
Métro : Filles du Calvaire (Ligne 8)
Du lundi au samedi de 12h00 à 18h00
Le dimanche de 12h00 à 16h30
http://neobento.com/

3- Nanashi

Voici une adresse que j’ai testé il y a quelque temps, mais que j’ai hâte de refaire ! Il s’agit d’une adresse de bento healthy, avec une touche japonisante dans les plats. Les portions sont assez light, je ne conseillerai donc pas à de gros mangeurs, mais pour les petits appétits comme moi, c’est parfait en terme de quantité. J’y ai goûté un délicieux dessert à base de sésame noir et un jus banane-matcha à tomber. Il existe également deux restaurants, assez prisés à la pause déjeuner. Pensez à venir en horaires décalés !

Nanashi – Charlot
57 rue Charlot, dans le 3e à Paris
Métro : Filles du Calvaire (Ligne 8)
Du lundi au mercredi de 12h00 à 15h00 & de 20h00 à 23h00
Le jeudi et le vendredi de 12h00 à 15h00 & de 19h30 à 23h00
Le week-end de 12h à 16h00 et de 19h30 à 23h00
http://nanashi.fr

Nanashi – Paradis
31 rue de Paradis, dans le 10e à Paris
Métro : Poissonnière (Ligne 7)
En semaine de 12h00 à 15h00 & de 19h30 à 23h00
Le samedi de 12h00 à 16h00 & de 19h30 à 23h00
Le dimanche de 12h00 à 16h00
http://nanashi.fr

Bon appétit !

頂きます/いただきます/Itadakimasu

J’ai fait pour vous l’exposition Kimono – Au Bonheur des Dames au Musée Guimet

Cela faisait longtemps que je voulais aller au Musée Guimet et une occasion unique s’est présentée. Je suis allée à l’exposition Kimono – Aux Bonheur des Dames dont j’ai déjà parlé sur la Newsletter. Voici le bilan de ma visite.

Exposition au Musée Guimet jusqu’au 22 mai 2017

La première partie de l’exposition se concentre sur les kimonos anciens et le kosode (小袖 – ancêtre du kimono porté pendant l’ère Edo). J’étais assez surprise par la finesse des tissus (en terme d’épaisseur). Il faut savoir que la confection de kimono était très réglementée sur les étapes de fabrication, mais une grande liberté était laissée sur les matériaux. L’exposition propose donc des kimono en soie bien sûr, mais aussi en lin, en ramie, en coton ou en chanvre. Surprenant !

Kimono reprenant le motif d’une peinture.

 

Les motifs d’un kimono et la méthode utilisée dépends du statut social de celle ou de celui qui le porte.

 

Ce kimono extrêmement précieux aurait appartenu à une dame de haut rang. Nous pouvons le devinez à partir du tissu utilisé ou de la qualité des broderies cousues de fils d’or.

 

Les motifs utilisés représentent souvent des éléments de la nature comme les fleurs, les arbres ou les animaux.

Une autre partie de l’exposition est consacrée au kimono de mariage. C’est un événement important dans la vie de la femme japonaise, les objets et vêtements prévus pour l’occasion sont donc somptueux. Ils doivent refléter le pouvoir et l’influence de la famille de la mariée. C’est ma section préférée de l’exposition.

Voici un trousseau de mariée, appelé konrei dogu. Ici on retrouve une boite à maquillage, un plateau de jeu à encens, une coiffeuse, des boites à bijoux mais aussi un objet permettant de parfumer le kimono ! Tout est en laque noir et or avec un kamon (家紋 – sceau familiale) représentant les deux familles.

 

Pour le kimono de mariage, on utilise le blanc, le rouge, le bleu ou le noir (couleurs n’ayant pas du tout la même signification qu’en Europe). On rajoute ensuite des motifs porte-bonheur comme le prunier, le pin, le bambou, la grue, ou la tortue.

La partie suivante propose une série d’accessoires liés au kimono, comme les obi (帯) qui servent à fermer le kimono, ou des décorations pour les cheveux.

Des kushi (櫛 – peigne) pour mettre dans les cheveux. Pendant longtemps, la japonaise avait les cheveux lâchés. Puis les coiffures sophistiquées sont devenues à la mode, avec chignons et décorations dans la chevelure.

 

L’exposition propose aussi une très belle collection de piques à cheveux.

L’exposition se termine avec une projection que je conseille très fortement, des créations de la mode contemporaine inspirée du kimono, et le mouvement du japonisme en Europe. Nous avons droit à des vêtements des collections Kenzo ou même Yves Saint Laurent.

Manteaux inspirés du kimono de chez Kenzo

Vous n’avez ici qu’une toute petite partie de tous les kimono présentés. L’exposition est très instructive et les pièces superbes. Vous devez compter 1h00 à 1h30 pour faire toute l’exposition sans rien oublier.  J’ai beaucoup aimé la zone mariage et accessoires. Victime de son succès, le livre retraçant l’exposition était en rupture de stock à la boutique du musée (qui mérite aussi le détour). Vous pouvez cependant commandé le livre via le musée, et le recevoir directement chez vous si vous désirez.

Une exposition à ne pas manquer !

Le dur parcours de l’élève de japonais

Aujourd’hui pourrait être un jour comme un autre, et je pourrais écrire un article comme les autres…mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui je veux partager avec vous quelque chose de plus personnelle : mes déboires dans mon apprentissage du japonais. Car oui vous pouvez aimer le pays, vous lancez dans l’apprentissage de la langue, adorer ça, mais il y a des jours, où vous avez juste envie de jeter vos livres par la fenêtre..

J’en pouvais plus de ces livres

1- Le pourquoi

Pourquoi avoir commencé à apprendre le japonais ? Comme beaucoup à cause des manga. Je suis tombée dedans pendant l’été 93, un épisode de DBZ et c’était le début d’une addiction qui me poursuit encore 24 ans plus tard. Le manga est une porte d’entrée comme une autre, mais contrairement à certains otaku, je ne me suis pas arrêtée aux manga.

J’ai commencé à m’intéresser au Japon dans son ensemble, avec un intérêt plus prononcé pour la cuisine japonaise, le shintoïsme et les rites de beauté des japonaises (oui c’est assez éclectique). Pour assouvir cette passion, j’ai  commencé à acheter tous les livres sortant sur le sujet : aussi bien des livres sur l’architecture que des art book de la dernière série à la mode. Mais certaines sources documentaires restent inaccessibles, même en achetant des livres en anglais (bien plus nombreux sur le sujet qu’en France). Je voulais aussi, bien évidemment, pouvoir lire mes manga préférés en avant-première, sans le filtre de la traduction, ou comprendre les chansons de mes artistes. Bref, une seule solution : apprendre la langue

2- Le désert des années 90

Apprendre le japonais. Bonne idée. Problème, nous sommes au milieu des années 90. Je vous laisse imaginer : pas d’internet ou de très mauvaise qualité (connexion 56k avec internet payé à la minute et pas de téléphone pendant la connexion), ne vivant pas à Paris, à une époque où les manga et le Japon ont très mauvaise presse. Et pour finir,  des parents qui n’apprécient pas du tout de voir leur ado se lancer dans la lecture de japo-niaiseries (oui oui c’était l’expression “sympa” de l’époque pour désigner les manga et les anime).

Il me paraissait difficile de demander à mes parents de me payer des cours (et étant mineur je n’avais pas encore le droit de travailler, encore moins sans l’accord des parents). J’ai donc opté pour les méthodes Assimil à la maison et autres CD d’apprentissage payés avec mon argent de poche. Cela a été…une perte de temps monumentale. La langue étant ce qu’elle est, les livres, sans l’aide d’un professeur ou d’un natif, étaient incompréhensibles ou très mal conçus. Je n’ai quasiment gardé aucun acquis de cette période, à part quelques mots de vocabulaire.

3- Ma période chinoise

La chance a quand même voulu qu’il existait dans mon collègue une classe d’introduction au chinois. Les deux langues n’ont rien à voir, mais je connaissais déjà le principe des kanji, donc autant essayer. Sauf que les cours avaient lieu en même temps qu’un cours de géographie dans mon emploi du temps. Je me suis donc retrouvée à sécher le cours de géo, pour me glisser en cours de chinois, ni vue ni connue. La surcharge des classes fait que mes escapades sont passées inaperçues, même de mes parents (désolée maman, oui j’ai séché au collègue, et je l’avoue 20 ans plus tard).

Le cours était difficile, surtout au niveau de la prononciation, mais c’était passionnant. Je ne me souviens pas de grand chose de mes cours de chinois, vu que je ne l’ai pas pratiqué depuis. Mais j’ai gardé en mémoire un élément qui m’est très utile aujourd’hui : les règles de traçage de traits ! J’adore les cours de calligraphie et de kanji, pour moi ce n’est pas un cours de japonais, mais d’art et de dessins. Je crois que je suis la seule de mon cour actuel à demander des exo de kanji (…avec le regard noir de mes camarades de classe). Bref, si vous faites du chinois et qu’un jour vous voulez faire du japonais, cela vous sera utile !

4- Mes premiers vrais cours de japonais

J’ai été particulièrement studieuse pendant mes études qui ont été assez longues (6 ans d’études après le bac). Cumuler mes cours avec du japonais en plus ne me paraissait pas compatible. J’ai donc attendu de travailler pour enfin commencer à apprendre le japonais…presque 15 ans après avoir commencé à lire des manga !

J’habitais enfin à Paris et le choix ne manquait pas en terme d’écoles et de cours. J’ai finalement opté pour les cours de la Mairie de Paris. Le gros avantage c’est que le cours est très bon marché. Cela permettait de savoir si cela allait me plaire, et éviter les regrets en cas d’abandon. J’ai vite accroché malgré le cours bondé (classe de 35 élèves!). Les professeurs étaient japonais, et nous faisions énormément de grammaire, ce qui n’est pas inutile vu la complexité de la grammaire en japonais (tout le contraire du chinois). La masse de devoirs était aussi conséquente ! Nous faisions par contre très peu d’oral et pas de kanji ! C’était cependant une excellente introduction car nous utilisions une méthode bien connue : le Minna no Nihongo. Le rythme est aussi assez lent, ce qui n’est pas plus mal pour bien assimiler les bases. Le premier livre s’étale sur 3 ans. Mais une fois le livre terminé, plus de cours proposé. Il me fallait donc trouver un autre cours.

5- Mon école actuelle….et peut être la suivante

Pour commencer le livre 2 du Minna no Nihongo, j’ai dû changer d’école. Je voulais rester dans le quartier d’Opéra, j’ai donc choisi d’aller chez AAA (Associations des Amitiés Asiatiques). Les professeurs sont également japonais, la méthode identique. Il y a en plus des élèves japonais, apprenant le français, avec qui parler, des événements organisés par l’école, des cours intensifs en été et une bonne ambiance. Nous ne sommes que 5 par classe, ce qui est parfait pour l’oral. Les cours sont forcément plus chers qu’à la Mairie de Paris, mais ce sont des cours de qualité. A une époque, il y avait même des cours de kanji, mais l’enseignant en charge est reparti au Japon et n’a jamais été remplacé. Quel dommage !

J’aime beaucoup cette école, ainsi que les différents professeurs que j’ai pu avoir. Il est également facile de reprendre les cours en cours d’année. J’ai en effet suspendu mon apprentissage pendant 1 an, le temps de préparer mon mariage. J’ai pu ensuite revenir sans problème. Cela n’est cependant pas facile tous les jours. Il faut compter 1h30 de cours le soir après une grosse journée de travail, en étant épuisée, payer les cours, les livres, les fournitures scolaires, trouver le temps de réviser et de faire ses devoirs. C’est un gros investissement en temps, en énergie et en argent ! Il m’arrive certains soirs de ne vraiment pas avoir envie d’aller en cours, ou de ne pas avoir le temps de réviser. La motivation est essentielle, car le japonais est une langue TRES difficile.

Mais suite à quelques déboires sur la préparation de mon JLPT N4, j’ai décidé de changer d’école à la rentrée prochaine pour l’association Tenri !

Bientôt la suite avec mes déboires d’élèves préparant le JLPT !

Et vous comment se passe votre apprentissage ?

Cinq conseils indispensables pour se préparer à Japan Expo 2016!

Comme chaque année a lieu à Villepinte la plus grosse convention sur le Japon d’Europe : Japan Expo. Nous en sommes déjà à la 17e édition. Cette année a été difficile, et la convention est organisée sous l’état d’urgence. Attendez-vous à des files d’attente à rallonge pour les fouilles et une sécurité encore plus renforcée que les années précédentes. Cette année Japan Expo aura lieu  du 7 juillet au 10 juillet.

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1- Les billets pour optimiser sa visite

Japan Expo commence le jeudi 7 juillet. Comme chaque année , il est possible d’acheter des billets   spéciaux et des préventes.  D’années en années, les différents billets spéciaux se multiplient. Les billets ZEN et ZEN+ de cette année sont très chers, entre 80€ et 160€ en fonction des options. Ils n’ont d’intérêts que si vous comptez faire des dédicaces (coupe-file), et si vous voulez rentrer dans la convention avant l’ouverture (dés 8h50). Tout est déjà sold-out.

Il ne reste que les préventes. Il n’existe qu’un forfait 4 jours ou des billets à la journée cette année. Les préventes permettent de rentrer un peu avant l’heure d’ouverture officielle. Vous aurez aussi une file dédiée et l’avantage de ne pas avoir à acheter le billet à l’entrée. Pour cette année, je pense que seul le billet Forfait 4 jours vaut vraiment la peine.

Pour acheter vos billets, passez par ici.

Vous hésitez à prendre une pré-vente ? Pas de panique ! Il m’est déjà arrivé de faire la queue plus longtemps avec un billet prévente qu’en passant par les caisses classiques, les préventes ayant beaucoup de succès ! Pas de regret donc si vous n’avez pas encore votre billet.

Vous pouvez bien sûr acheter ce qu’il faut à l’entrée de la convention. Je vous conseille d’acheter le billet avec une carte bleue. Le liquide peut vous faire défaut pendant la convention et les distributeurs sont pris d’assaut ! A noter que si vous venez le premier jour sans billet, vous pouvez profiter de votre passage en caisse pour acheter par avance votre billet pour les autres jours si vous désirez revenir.

Dernier conseil, n’arrivez pas à l’ouverture, mais plutôt en début d’après-midi, surtout si vous n’avez pas de dédicace de prévue, vous éviterez les files d’attente pour rentrer dans le salon, qui sont à l’extérieur et parfois en plein soleil !

2- RER – Voiture – Bus

Japan Expo se déroule au Parc des Expositions de Paris Nord-Villepinte. Il faut donc prendre le RER B pour s’y rendre, avec un billet pour la zone 4, pour l’arrêt “Parc des Expositions”. A noter que si vous possédez une carte Imagin’R ou une carte intégrale RATP, vous serez dézoné le week end, pas besoin d’acheter de billets supplémentaires. Il faut espérer qu’il n’y aura pas de grèves du RER B pour éviter le même cauchemar qu’en 2009.

Par contre, si vous devez acheter un billet pour vous y rendre, prenez systématiquement un billet aller-retour. Au départ de Villepinte, les guichets pour acheter son ticket de RER sont archi-bondés. Cela vous évitera encore de faire la queue !

A l’aller, vous n’aurez pas trop de problèmes, surtout si vous montez  avant Châtelet ou Gare du Nord. Par contre, méfiez-vous du retour, le RER peut se remplir très rapidement. Pensez à prendre de l’eau, il fait particulièrement chaud dans les rames, et les wagons sont bondés. Un brumisateur et un éventail ne sont pas de trop non plus. Pour les éventails, il s’agit de goodies souvent donnés gratuitement sur les stands des  éditeurs. Profitez-en pour en obtenir un pour votre voyage de retour !

Vous pouvez également venir en bus, mais je n’ai jamais testé ce moyen de transport pour me rendre à Villepinte :
– ligne 350 au départ de la Gare de l’Est à Paris ou de l’Aéroport Charle de Gaulle, arrêt Parc des Expositions RER
– ligne 349  qui va de l’Aéroport Charles de Gaulle au Parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte, arrêt Parc des Expositions RER (terminus)
– les lignes 607, 619, 640, 641, 642

La voiture peut être un bon moyen pour éviter la foule, mais il faut compter le prix du parking qui coûte déjà 0.80€ pour 15min de stationnement, avec un tarif dégressif. Vous risquez également de rencontrer des bouchons sur le retour entre les bus et les taxis qui viennent exprès pour l’événement. N’oubliez pas non plus les frais de péage car il faut prendre l’autoroute A1 ou A3, et ensuite l’A104 pour se rendre à Villepinte.

Mon meilleur conseil : partez toujours en horaires décalés, surtout pour le retour.

3- Prendre son bento ou manger sur place ?

Il est vrai qu’on peut manger des plats typiques japonais pendant Japan Expo, mais cela reste assez cher et on peut arriver devant un stand vide si on arrive un peu tard. Vous risquez de ne pas pouvoir éviter la foule pour vous restaurer. Méfiez-vous, la plupart des stands d’alimentation ne prennent pas la carte bleue. Si vous voulez manger sur place, prenez donc du liquide par avance et manger très tôt : dés 11h30.

Si vous êtes limité en budget, préparez-vous un bento. Attention cette année, à cause de l’état d’urgence, les glacières, boites métalliques, le verre et autre bouteille thermos ne sont pas autorisés ! Vous serez également limité en terme de bouteilles en plastique que vous pouvez faire rentrer  (pas plus d’un 1/2 litre). Prenez donc des aliments ne craignant pas trop la chaleur et venez avec des contenants en plastique.

Il y a plusieurs endroits où s’asseoir pour se reposer, mais les places sont difficiles à trouver à cause de la foule. Faites comme moi, acheter un tabouret de camping pliable pour vous asseoir facilement n’importe où !

4- Les horaires 

La fête commence à 10h00 si vous venez sans billet et dés 9h00 pour les préventes. Si vous possèdez un billet ZEN ou ZEN+, vous pouvez entrer dés 8h50.

Cette année, le salon ferme à 18h00 tous les jours, au lieu de 19h00 les autres années.

Pour éviter la queue à l’ouverture, vje vous conseille d’arriver dés 10h30. Pour le retour et éviter la foule, il est préférable de partir dés 16h30.

N’oubliez pas les fouilles à l’entrée pour des raisons de sécurité. Toutes les infos sont disponibles ici.

5- Que faire sur place ?

Il y a énormément d’activités possibles sur place. Voici ma petite sélection au niveau des invités :

  • Anime/Manga : Hiro MASHIMA (Fairy Tales), Naohiro OGATA (producteur de Gundam Thunderbolt), Osamu NABESHIMA (réalisateur de Saint Seiya: The Lost Canvas), Yukô IWASA (chara-designer de Saint Seiya: The Lost Canvas)
  • Jeux Vidéo : Hisashi KOINUMA (producteur de A.O.T. Wings of Freedom), Saori KOBAYASHI (compositrice de Panzer Dragoon Saga)
  • Musique : UMI☆KUUN, Rise Of The Northstar, Baby Raids JAPAN, concours d’idol Tokyo Candoll 2016, MAN WITH A MISSION, Psycho le Cému
  • Web Culture : Golden Moustache, NooB

Pour les activités :

  • Cosplay libre (faites attention aux règles de sécurité, certains costumes sont interdits à cause de l’état d’urgence)
  • A la découverte des mascottes japonaises
  • Musique Enka
  • Démonstration de danse awa odori,
  • Démonstration d’animationde rue chindon-ya
  • Démonstration de danse Takarabune
  • Atelier “concevoir des maquettes réalistes”
  • Projection de la nouvelle adaptation de Berserk (pour public averti)
  • Cosplay show
  • Arts traditionnels musicaux par le Tsunagari Taiko Center
  • Concert Vocaloid
  • Dédicaces
  • Concerts et Show case
  • Conférences
  • Jeux
  • Karaoke
  • Dance Dance Revolution et Just Dance
  • Et beaucoup d’autres !

Amusez-vous bien !