Trois livres indispensables pour les amateurs de thé

J’avais déjà parlé des différents types de thés japonais dans un article précédent.  Je suis une grosse consommatrice de thé vert et je ne peux pas résister à une bonne tasse avec un bon livre sur le sujet. Voici trois livres que je vous conseille sur le sujet. Vous n’avez qu’à cliquer sur les images pour vous les procurer !

1- L’abécédaire du thé

Ce livre écrit par plusieurs auteurs et en association avec Mariages Frères est très complet. On y parle des thés japonais, mais également des thés indiens, chinois ou russes. On y trouve des informations sur la préparation du thé, les différentes variétés ou le thé à travers l’histoire. Très instructif, faciles à lire et pas cher du tout, ce livre est une super idée cadeau pour toute personne débutante sur le sujet.

 2- Thé vert – Élixir de vie pour le corps et l’esprit

Voici un livre qui se concentre surtout sur les bienfaits du thé vert. Le livre traite bien évidemment des différents types de thé vert et comment les préparer. Mais une section complète traite des effets du thé vert sur la santé et la beauté : rituel zen, cérémonie du thé japonaise, soins à base de thé, jeûne à base de thé, prévention des maux du quotidien grâce au thé vert…Le livre parfait si vous êtes branché bien être.

 3- A l’heure du thé vert : un art de vivre au Japon

Voici mon livre préféré. Ce livre contient des photos magnifiques et ne traite que du thé vert japonais. Le livre de l’histoire du thé vert au Japon, les variétés locales, le matériel utilisé : chawan (bol), les différents types de kyûsu (théière) , chasaji (cuillère), chazutsu (boite de stockage), bienfaits du thé vert…Le gros plus de ce livre : les recettes traditionnelles japonaises à base de thé vert et son utilisation au sein de la maison.

 Bonne lecture !

Ghost in the Shell : Arise – Avant-première mondiale au Grand Rex

J’ai eu la chance d’aller à l’avant-première mondiale du nouveau film Ghost in the Shell – Arise qui a eu lieu au Grand Rex vendredi dernier. Cet événement est assez rare pour être noté, car nous avons pu voir le film avant sa sortie au Japon. Voici mon ressenti sur ce nouveau film.

Ghost in the Shell arise

Ghost in the Shell est à la base un manga Shirō Masamune (士郎・正宗,) qui date de 1989. Le manga comporte  peu de volumes, mais a laissé une trace importante dans le monde de la bd et de l’animation japonaise. L’histoire se déroule au Japon en 2030. La séparation entre homme et machine est devenue très mince. Les robots font partie du quotidien, il est possible de remplacer n’importe quel organe par une copie cybernétique, ou même télécharger son âme (appelé Ghost) dans un corps entièrement mécanique. Ainsi, on suit les enquêtes de la Section 9, une unité d’élite spécialisée dans les crimes impliquant des robots, des cyborgs, et tout ce qui touche à la cyber-criminalité. Kusanagi Mokoto (草薙 素子), surnommée Major et ayant un corps entièrement cybernétique, est à la tête de cette équipe. Le manga a énormément marqué grâce à ses intrigues complexes, mélangeant complot politique, sociologie, et philosophie. Les thèmes récurrents : qu’est-ce qui définit l’humanité ? Peut-on se fier à sa mémoire ? Peut-on parler d’immortalité lorsque votre âme est téléchargeable à l’infini et n’importe où ?

Même si aucun manga n’est sorti depuis 1996, plusieurs films et séries ont vu le jour depuis. Il y a d’abord eu deux films de Mamoru Oshii (押井 守), le premier Ghost in Shell est sorti en 1995, ensuite Ghost in the Shell 2 – Innocence presque 10 ans après, en 2004. Ensuite, nous avons eu deux séries que je vous recommande fortement : Ghost in the Shell: Stand Alone Complex en 2002 et Ghost in the Shell: Stand Alone Complex – 2nd GIG en 2004. Plusieurs OAV en lien avec la série ont également été produits.

Ghost in the Shell – Arise lance un nouvel arc. Ce film n’est en faite que la première partie d’une saga en quatre épisodes. Cette première partie, sous-titrée Border 1 : Ghost Pain, nous montre une Kusanagi Motoko bien plus jeune (du moins son corps cybernétique le laisse penser) et avant la création de la Section 9. L’histoire commence sur une enquête concernant la mort du  protecteur de Kusanagi, et qui serait lié à un trafic d’armes. Kusanagi, alors membre de la section 501, une armée entièrement constituée de cyborgs et d’humains modifiés, commence sa propre enquête. Voici la bande-annonce :

 

Le design de ce film, qui fait seulement 1h, est nouveau, mais se rapproche de ce qu’on avait pu voir dans les deux séries télé. L’animation est propre, mais ce film n’est pas aussi beau que les deux films de Mamoru Oshii. L’histoire, comme dans tout Ghost in the Shell, est assez complexe et laisse un peu sur sa faim, vu que d’autres films sont attendus.  J’avoue que ce n’est pas la version de Ghost in the Shell que je préfère, mais elle a au moins le mérite d’aborder une période encore jamais présentée. Certains éléments de l’histoire sont différents de ce qu’on a pu connaître dans la série, en particulier sur l’un des plus grands mystères de l’histoire : comment Kusanagi s’est-elle retrouvée aussi lourdement cybernitisée (seul son cerveau étant organique) ?

Mon conseil : si vous êtes un grand fan de Ghost in the Shell, allez voir ce film pour le plaisir de connaître les personnages avant leur réunion au sein de la Section 9. Pour ceux qui ne connaissent pas du tout Ghost in the Shell, je vous conseille plutôt de commencer par la série Ghost in the Shell: Stand Alone Complex, que vous pouvez vous procurer en cliquant sur l’image ci-dessous. Il sera ensuite intéressant de voir Arise, quand l’arc sera enfin complet. J’espère que les questions laissées en suspend à la fin de ce premier film, seront développées dans la suite : Ghost in the Shell -Arise – Border 2 : Ghost Whispers.

 

Trois manga pour les fans de mode

Parmis les shôjo et les jôsei, le choix des thématiques est très vaste. Voici 3 manga qui traitent de près ou de loin de la mode, et qui feront de bonnes idées cadeaux pour une fan de mode, style Harajuku ou Vivienne Westwood.

1- Princess Jellyfish (海月姫, Kuragehime) de Higashimura Akiko 

Princess Jellyfish

Il s’agit d’un manga que je lis actuellement et qui me fait mourir de rire. Kurashita Tsukimi est une jeune femme mal dans sa peau, sans emploi, sans activité, sans objectif, bref une NEET (Not in Education, Employment or Training), une nolife, une asociale. Mais Tsukimi a une passion : les méduses, qu’elle avait l’habitude de regarder à l’aquarium avec sa mère. Tsukimi vit dans la résidence Amamizukan où elle vit avec d’autres nolife : Cheiko qui aime les poupées japonaises, Mayaya qui est fan de la saga Les 3 Royaumes, Bamba qui adore les trains, Jiji qui est attiré par les hommes d’âge mur, Juon Mejiro qui est la seule à avoir un travail, et qui est une mangaka atteinte d’agoraphobie. La bande voit leur quotidien bouleversé lorsque la résidence doit être vendue pour un plus gros projet immobilier. Heureusement (ou pas), Tsukimi rencontre Kuranosuke, un jeune garçon androgyne qui aime se travestir en fille et qui est dingue de mode. Attendri par ces filles si atypiques, il découvre les talents cachés de Tsukimi pour la conception de robes, et décide de monter une marque pour racheter la résidence Amamizukan.

Cette série très drole qui parle d’otakette aux passions bizarres compte déjà 8 tomes et une série. Pour vous les procurer, vous pouvez cliquer sur les images ci-dessous.

 2-Gokinjo, une vie de quartier (ご近所物語, Gokinjo monogatari) de Yawaza Ai

Gojinko

Kōda Mikako est étudiante dans une école de mode. Elle rêve de créer sa propre marque de vêtements et de partir à Londres. Tout se complique lorsqu’elle retrouve son ami d’enfance Yamaguchi Tsutomu qui s’inscrit dans la même école qu’elle. Ce dernier sort en plus avec une fille, ce qui déplait fortement à Mikako. Serait-elle amoureuse de son ami d’enfance ? Et est-ce qu’elle pourra gérer, en même temps, son rêve de star du stylisme et ses sentiments amoureux naissants ? Ce manga n’est pas le plus connu de l’auteur Yawaza Ai (grande fan de mode et surtout du style Vivienne Westwood), mais il s’agit de la prequel d’un manga beaucoup plus connu : Paradise Kiss. C’est un manga qui commence à dater, le style de l’auteur s’est beaucoup affirmé depuis.

Gokinjo comporte 7 tomes. Pour vous le procurer, vous pouvez cliquer sur l’image ci-dessous.

 3- Paradise Kiss (パラダイス・キス) de Yawaza Ai

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Il s’agit de la suite du manga Gokinjo.  Hayasaka Yukari est une jeune étudiante très sérieuse, qui étudie énormément pour pouvoir rentrer dans une excellente université. Sa vie est assez monotone et la pression familiale énorme. Mais tout change lorsqu’elle rencontre Arashi et Isabella, deux étudiants en école de mode aux looks plus qu’originaux. Elle se retrouve dans leur atelier et ces derniers lui font une curieuse proposition : ils ont besoin d’un mannequin pour présenter l’une de leur création, et ainsi valider leur dernière année. Yukari est d’une beauté remarquable et ils font tout pour la convaincre. Yukari hésite, mais elle sent qu’un nouveau monde s’ouvre à elle, et ne veut pas louper une telle occasion pour s’évader de son quotidien morne et lourd à porter. Elle est également attiré par Georges l’un des stylistes qui a un mode de vie totalement différent du sien. Paradise Kiss est un énorme carton international et un classique du jôsei. Le style est un peu spécial, mais les personnages passionnants.

 

Le manga comporte 5 tomes et une série anime existe également. Pour vous les procurer, vous pouvez cliquer sur les images ci-dessous.

Voici également le générique de la série. C’est assez amusant, je reconnais des lieux de Tôkyô, parfait pour découvrir des zones branchés de la capitale avant d’y aller 😉

Cinq conseils indispensables pour se préparer à Japan Expo 2013 !

L’événement de l’année arrive à grands pas ! Quand on aime le Japon, que l’on adhère ou pas à cet événement, Japan Expo est la plus grosse convention d’Europe traitant du Japon. Je vais à cet événement depuis la 3e édition, datant de 2001 ! Plus de 10 ans que je consacre mon premier week end de juillet à cette grande messe des otaku ! Et que de changements en plus de 10 ans ! Plus grand, plus nombreux, plus d’invités ! Y aller demande de la préparation, car ces 4 jours sont très sportifs (plus de 200 000 visiteurs l’année dernière). Voici 5 conseils de base.

Japan Expo 2013

1- Billets en prévente ou en dilettante

A Japan Expo, il y a possibilité d’acheter des billets Premium, des billets en prévente pour 1 à 4 jours et des billets à acheter aux caisses le jour même. Ne cherchez plus, les billets Premium sont tous épuisés. Il s’agit des billets Platinium, Gold, Silver et Zen. Ces billets permettent de rentrer avant l’heure d’ouverture officielle, et d’avoir quelques avantages. Il ne reste donc que des billets simples en prévente ou acheter sur place. Quelle est la meilleure solution? Pas celle que l’on croit ! L’année dernière, je ne me suis déplacée que le 1er jour avec une prévente. Mauvaise idée ! Les préventes marchent tellement bien, que j’ai dû faire deux heures de queue pour rentrer dans le salon ! Moralité, si vous ne venez qu’une seule journée, faite un achat le jour même. Vous venez plusieurs jours, prenez une prévente, mais n’arrivez pas à l’ouverture à 9h00 le premier jour, mais plutôt en début d’après-midi. Sinon, vous perdrez 2h dans la queue sans arriver à un meilleur horaire.

2- RER ou voiture ?

Japan Expo se déroule au Parc des Expositions de Paris Nord-Villepinte. Il faut donc prendre le RER B pour s’y rendre, avec un billet à 4,10€. A l’aller, vous n’aurez pas trop de problèmes, surtout si vous montez dans le RER avant Châtelet ou Gare du Nord. Par contre, méfiez-vous du retour, le RER peut se remplir très rapidement. Faire au minimum 40min dans un RER bondé en pleine chaleur avec des cosplayers, croyez-moi, ça peut être très dur. La voiture peut être un bon moyen pour éviter la foule, mais le parking coûte une fortune. Vous risquez également de rencontrer des bouchons sur le retour entre les bus et les taxis qui viennent exprès pour l’événement. Mon meilleur conseil : partez toujours en horaires décalés, surtout pour le retour.

3- Prendre son bento ou manger sur place ?

On ne va pas se leurrer, les exposants paient cher leur place pendant le festival et cela se ressent dans les tarifs. Il est vrai qu’on peut manger des plats typiques japonais pendant Japan Expo, et cela fait partie de l’expérience. Mais vous risquez de faire la queue et d’arriver devant le stand vide. Cela m’est déjà arrivée plusieurs fois. Dans les classiques, on peut manger des gyôza (ギョーザ – raviolis grillés), des okonomiyaki (お好み焼き- des crêpes de légumes et de viande), des donburi (丼-plats de riz), des takoyaki (たこ焼き – boulettes fourrées aux poulpes), et même des sushi. Si vous voulez vous déplacer léger, prenez du liquide avant de vous rendre à Japan Expo et manger très tôt (avant 12h00). Si vous êtes limité en budget, préparez-vous un bento. Il y a plusieurs endroits où s’asseoir pour se restaurer

4- Comment gérer ses horaires ?

Pour les billets Premium, la fête commence dés 8h20 pour les billets les plus élevés et dés 8h50 pour les billets les moins chers. Pour les billets en prévente, cela commence à 9h00 et pour les billets en caisse, ce sera 10h00. A cause de la file importante en billet prévente, ce n’est peut être pas le plus intéressant. Le mieux ? Arriver vers 11h00 en billet sur place. Pour le retour et éviter la foule, il est préférable de partir dés 17h00, le festival fermant à 19h00.

5- Que faire sur place ?

Là vous avez le choix ! Il y en a pour tous les goûts ! Vous aimez la culture traditionnelle ? Allez faire un tour sur la Scène Culturelle pour voir de l’Ikebana ou des danses traditionnels. Vous voulez de l’ambiance ? Allez dans la salle karaoke ou regarder le concours de cosplay. Vous aimez la mode? Vous pouvez aller dans la section créateur. Envie de musique, passez sur la salle Live House. Vous pouvez faire également de bonnes affaires, les gros éditeurs profitent de Japan Expo pour lancer des exclusivités ou faire des promos.

Amusez-vous bien !

SAMSUNG
Voilà ce qui vous attend…

Quels produits français trouve-t-on au Japon ?

Lors de notre séjour au Japon, nous avons fréquenté plusieurs combini. Lors de nos courses, nous avons trouvé dans les étales deux produits bien connus des français : l’orangina et le kiri ! Et bien en évidence sur les paquets : un petit drapeau français ! Trop mignon ! Et en regardant la télé, nous avons également pu voir les deux publicités pour ces deux marques. Ça sent bon l’image d’Épinal. J’adore ! 😀

Orangina

Le français moyen joué par Richard Gere (pas mal, mais il aurait pu prendre Gaspard Ulliel :p)

Kiri

La maman française en vélo en Provence