Les déboires de l’étudiant préparant le JLPT

Le JLPT (Japanese Language Proficiency Test ou Nihongo nōryoku shiken en japonais – 日本語能力試験),  est le diplôme permettant à des personnes, dont le japonais n’est pas la langue maternelle, de justifier d’un niveau en japonais. C’est un peu l’équivalent du TOEFL qui existe pour l’anglais, sauf que pour le JLPT votre diplôme est valable à vie. Lorsque j’ai commencé mon apprentissage du japonais (dont vous avez le détail ici), je savais déjà que je voulais passer les examens pour que tous ces efforts soient reconnus.

 

1- A quoi correspondent les niveaux du JLPT ?

Le JLPT va du niveau 5 au niveau 1, qui est le diplôme le plus difficile. Le N5 correspond au niveau “survie”: vous pouvez vous présenter, demander votre chemin, commander dans un restaurant ou dire si quelque chose ne va pas. Cela équivaut au livre Minna no Nihongo jusqu’à la leçon 25.

Le N4 est un niveau élémentaire. Vous pouvez exprimer quelques nuances, parler de votre travail, de vos loisirs, de décrire des scènes de la vie courante et parler des sujets usuels. Cela correspond au Minna no Nihongo jusqu’à la leçon 50. C’est le dernier niveau que j’ai tenté.

Le niveau N3 est un niveau où vous êtes totalement à l’aise en japonais dans la vie quotidienne. Vous pouvez commencer à lire des journaux ou à suivre des conversations sur des sujets spécifiques. Vous pouvez également suivre des conversations avec des natifs à la même vitesse qu’eux. C’est mon objectif premier. Je pense que cela correspond à la leçon 25 du Minna no Nihongo Intermediate 1.

Si je suis assez motivée, j’aimerai passer le N2. Il s’agit d’un  excellent niveau de japonais qui vous permet de vivre et de travailler sur place. C’est souvent ce niveau qui est demandé si vous désirez travailler au Japon. Un jour peut être. Je pense que cela correspond à la leçon 50 du Minna no Nihongo Intermediate 2.

Enfin le niveau N1 est un diplôme qui est réputé extrêmement difficile, surtout à cause de ses kanji (rares ou anciens). C’est le niveau nécessaire pour faire des études universitaires au Japon. Peu de français tentent ce niveau, il est majoritairement passé par des élèves chinois ou coréens. Je ne pense pas que j’irai jusqu’à ce niveau, à moins que je ne vive au Japon.

2- L’angoisse du premier diplôme :  le JLPT N5

J’avoue avoir attendu longtemps avant de passer le JLPT N5. J’aurais pu le passer dés mon passage de la leçon 25 du premier livre Minna no Nihongo. J’ai préféré attendre, ne sentant pas mon niveau suffisant. Au final j’avais déjà 4 ans de japonais derrière moi lorsque j’ai passé l’examen (j’ai commencé le japonais en septembre 2009). Cela peut paraître beaucoup, mais en cours du soir, avec seulement 1h30 de cours par semaine, sans vraiment d’occasion de le pratiquer, cela n’est pas énorme.

Comme c’était ma première inscription, j’étais assez inquiète du système d’inscription assez strict. Un rien pouvait invalider mon dossier. Il fallait respecter les dates, un formulaire pas très explicite, un suivi par mail, l’impression d’un document et surtout suivre à la lettre les règles des épreuves (pour tout savoir sur les inscriptions, vous pouvez relire mes articles ici et ).

Au final mon inscription s’est bien passée et j’ai pu passer mon examen en décembre 2013. J’étais assez surprise car le JLPT est un QCM et il n’y a aucune épreuve d’oral ! Curieux pour un test de langue. Le JLPT est un diplôme de bachotage. Vous pouvez très bien passer les niveaux, mais ne pas pouvoir vous exprimer à l’oral, et inversement ! Mais quel bonheur quand j’ai eu mes résultats en février 2014. 20 ans après avoir commencer à m’intéresser au Japon, j’avais mon premier diplôme officiel !

3- La douche froide : le JLPT N4

La suite logique était la préparation du JLPT N4. J’ai attendu 3 ans supplémentaires pour tenter l’examen (avec 1an d’arrêt). Malheureusement, je n’avais pas fait tout le programme (les 50 leçons du Minna no Nihongo).  Mon professeur m’avait rassurée et m’avais conseillée de le tenter quand même. Pour mettre toutes les chances de mon côté, j’ai voulu suivre les cours intensifs pendant l’été (2h par jour, tous les jours pendant 2 semaines). Il suffit de 5 élèves pour ouvrir une classe. Mais j’arrive à un niveau où il devient difficile de trouver des élèves, beaucoup abandonnant en cours de route, vu la complexité de la langue. La classe n’a jamais été ouverte.

Pas de panique, je devrais pouvoir m’inscrire à la classe ouverte à partir d’octobre pour se préparer à l’examen. Je continuais bien sûr les cours habituels à côté. Mais même chose ! Pas assez d’élèves de mon niveau pour ouvrir une classe ! Mon inscription à l’examen était faite, plus le choix. J’ai donc dû réviser seule l’examen, sans avoir vu tout le programme. Heureusement mon professeur me donnait des exercices en plus, et me corrigeait des copies de préparation à l’examen pour m’aider…J’ai beaucoup travaillé, à en être dégoûtée, à se demander ce qui m’avait pris de me lancer dans l’apprentissage d’une langue aussi dure. Pour finaliser mes révisions, j’avais poser une semaine de congés, où je faisais 6 à 8h de japonais par jour.

Cela n’a malheureusement pas suffit. J’ai loupé de 8points mon JLPT N4. C’est suffisant pour se dire que je ne suis pas très loin et ne pas être trop déçue. Mais quelle claque ! C’était la première fois que je n’avais pas un examen du 1er coup, et c’était sur du japonais ! J’aurais dû faire comme le JLPT N5, et attendre d’avoir largement dépassé la leçon 50 pour le passer. Je n’ai pas été aidée par l’annulation des différentes classes. Cependant je ne regrette pas mon choix : j’ai beaucoup travaillé et mon professeur a bien noté mon avancé sur le reste de la classe. Ce n’est pas du travail perdu. J’ai aussi pu passer cet examen sans stress , en me disant que c’était un examen blanc pour me préparer. Cela m’a coûté le prix de l’examen et les livres associés, mais ce n’est pas bien grave.

4- Et la suite ?

Suite à cet échec, je comptais faire un voyage au Japon en immersion et avec cours pour le passer en juin, mais après réflexion, cela me parait prématuré. Déjà le prix est conséquent, et ensuite il faut du temps.  Laisser ma famille seule pendant 2 à 3 semaines ne m’enchante pas, plus pour eux que pour moi. Je dois encore décidé du délai sous lequel je veux passer l’examen.

Je pense déjà reprendre ma méthode précédente, faire le programme des 50 leçons pour ne faire aucune impasse, et surtout changer d’école en septembre. Malgré mon excellente professeur, la suppression de 2 classes, qui auraient pu faire la différence, m’a beaucoup déçue. Je compte donc passer chez Tenri, où des examens de validation de niveau sont fait tous les 6 mois. Ils font également des cours intensifs d’été que je compte bien tester,  ainsi que des classes de préparation au JLPT.

Mon apprentissage continue !

Et vous ? Avez-vous passé le JLPT ?

Le dur parcours de l’élève de japonais

Aujourd’hui pourrait être un jour comme un autre, et je pourrais écrire un article comme les autres…mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui je veux partager avec vous quelque chose de plus personnelle : mes déboires dans mon apprentissage du japonais. Car oui vous pouvez aimer le pays, vous lancez dans l’apprentissage de la langue, adorer ça, mais il y a des jours, où vous avez juste envie de jeter vos livres par la fenêtre..

J’en pouvais plus de ces livres

1- Le pourquoi

Pourquoi avoir commencé à apprendre le japonais ? Comme beaucoup à cause des manga. Je suis tombée dedans pendant l’été 93, un épisode de DBZ et c’était le début d’une addiction qui me poursuit encore 24 ans plus tard. Le manga est une porte d’entrée comme une autre, mais contrairement à certains otaku, je ne me suis pas arrêtée aux manga.

J’ai commencé à m’intéresser au Japon dans son ensemble, avec un intérêt plus prononcé pour la cuisine japonaise, le shintoïsme et les rites de beauté des japonaises (oui c’est assez éclectique). Pour assouvir cette passion, j’ai  commencé à acheter tous les livres sortant sur le sujet : aussi bien des livres sur l’architecture que des art book de la dernière série à la mode. Mais certaines sources documentaires restent inaccessibles, même en achetant des livres en anglais (bien plus nombreux sur le sujet qu’en France). Je voulais aussi, bien évidemment, pouvoir lire mes manga préférés en avant-première, sans le filtre de la traduction, ou comprendre les chansons de mes artistes. Bref, une seule solution : apprendre la langue

2- Le désert des années 90

Apprendre le japonais. Bonne idée. Problème, nous sommes au milieu des années 90. Je vous laisse imaginer : pas d’internet ou de très mauvaise qualité (connexion 56k avec internet payé à la minute et pas de téléphone pendant la connexion), ne vivant pas à Paris, à une époque où les manga et le Japon ont très mauvaise presse. Et pour finir,  des parents qui n’apprécient pas du tout de voir leur ado se lancer dans la lecture de japo-niaiseries (oui oui c’était l’expression “sympa” de l’époque pour désigner les manga et les anime).

Il me paraissait difficile de demander à mes parents de me payer des cours (et étant mineur je n’avais pas encore le droit de travailler, encore moins sans l’accord des parents). J’ai donc opté pour les méthodes Assimil à la maison et autres CD d’apprentissage payés avec mon argent de poche. Cela a été…une perte de temps monumentale. La langue étant ce qu’elle est, les livres, sans l’aide d’un professeur ou d’un natif, étaient incompréhensibles ou très mal conçus. Je n’ai quasiment gardé aucun acquis de cette période, à part quelques mots de vocabulaire.

3- Ma période chinoise

La chance a quand même voulu qu’il existait dans mon collègue une classe d’introduction au chinois. Les deux langues n’ont rien à voir, mais je connaissais déjà le principe des kanji, donc autant essayer. Sauf que les cours avaient lieu en même temps qu’un cours de géographie dans mon emploi du temps. Je me suis donc retrouvée à sécher le cours de géo, pour me glisser en cours de chinois, ni vue ni connue. La surcharge des classes fait que mes escapades sont passées inaperçues, même de mes parents (désolée maman, oui j’ai séché au collègue, et je l’avoue 20 ans plus tard).

Le cours était difficile, surtout au niveau de la prononciation, mais c’était passionnant. Je ne me souviens pas de grand chose de mes cours de chinois, vu que je ne l’ai pas pratiqué depuis. Mais j’ai gardé en mémoire un élément qui m’est très utile aujourd’hui : les règles de traçage de traits ! J’adore les cours de calligraphie et de kanji, pour moi ce n’est pas un cours de japonais, mais d’art et de dessins. Je crois que je suis la seule de mon cour actuel à demander des exo de kanji (…avec le regard noir de mes camarades de classe). Bref, si vous faites du chinois et qu’un jour vous voulez faire du japonais, cela vous sera utile !

4- Mes premiers vrais cours de japonais

J’ai été particulièrement studieuse pendant mes études qui ont été assez longues (6 ans d’études après le bac). Cumuler mes cours avec du japonais en plus ne me paraissait pas compatible. J’ai donc attendu de travailler pour enfin commencer à apprendre le japonais…presque 15 ans après avoir commencé à lire des manga !

J’habitais enfin à Paris et le choix ne manquait pas en terme d’écoles et de cours. J’ai finalement opté pour les cours de la Mairie de Paris. Le gros avantage c’est que le cours est très bon marché. Cela permettait de savoir si cela allait me plaire, et éviter les regrets en cas d’abandon. J’ai vite accroché malgré le cours bondé (classe de 35 élèves!). Les professeurs étaient japonais, et nous faisions énormément de grammaire, ce qui n’est pas inutile vu la complexité de la grammaire en japonais (tout le contraire du chinois). La masse de devoirs était aussi conséquente ! Nous faisions par contre très peu d’oral et pas de kanji ! C’était cependant une excellente introduction car nous utilisions une méthode bien connue : le Minna no Nihongo. Le rythme est aussi assez lent, ce qui n’est pas plus mal pour bien assimiler les bases. Le premier livre s’étale sur 3 ans. Mais une fois le livre terminé, plus de cours proposé. Il me fallait donc trouver un autre cours.

5- Mon école actuelle….et peut être la suivante

Pour commencer le livre 2 du Minna no Nihongo, j’ai dû changer d’école. Je voulais rester dans le quartier d’Opéra, j’ai donc choisi d’aller chez AAA (Associations des Amitiés Asiatiques). Les professeurs sont également japonais, la méthode identique. Il y a en plus des élèves japonais, apprenant le français, avec qui parler, des événements organisés par l’école, des cours intensifs en été et une bonne ambiance. Nous ne sommes que 5 par classe, ce qui est parfait pour l’oral. Les cours sont forcément plus chers qu’à la Mairie de Paris, mais ce sont des cours de qualité. A une époque, il y avait même des cours de kanji, mais l’enseignant en charge est reparti au Japon et n’a jamais été remplacé. Quel dommage !

J’aime beaucoup cette école, ainsi que les différents professeurs que j’ai pu avoir. Il est également facile de reprendre les cours en cours d’année. J’ai en effet suspendu mon apprentissage pendant 1 an, le temps de préparer mon mariage. J’ai pu ensuite revenir sans problème. Cela n’est cependant pas facile tous les jours. Il faut compter 1h30 de cours le soir après une grosse journée de travail, en étant épuisée, payer les cours, les livres, les fournitures scolaires, trouver le temps de réviser et de faire ses devoirs. C’est un gros investissement en temps, en énergie et en argent ! Il m’arrive certains soirs de ne vraiment pas avoir envie d’aller en cours, ou de ne pas avoir le temps de réviser. La motivation est essentielle, car le japonais est une langue TRES difficile.

Mais suite à quelques déboires sur la préparation de mon JLPT N4, j’ai décidé de changer d’école à la rentrée prochaine pour l’association Tenri !

Bientôt la suite avec mes déboires d’élèves préparant le JLPT !

Et vous comment se passe votre apprentissage ?

Trois sites pour vous aider en japonais

Lorsqu’on apprend le japonais, on est souvent ravi d’avoir des outils complémentaires pour nos révisions en dehors des livres. La langue japonaise est très complexe et les aides sont précieuses, mais l’offre est immense et pas toujours à la hauteur. Voici donc trois sites internet que j’aime beaucoup et qui m’aident pour les devoirs ou mes révisions. Erin

1- Le défi d’Erin

Voici un très bon site pour apprendre le japonais à partir de zéro ! Même si je trouve que rien ne remplace un professeur vu les difficultés de la langue, ce site fait par la Japan Foundation est très bien fait. Je l’utilise pour m’entrainer à l’écoute et revoir la grammaire. Notre ancien professeur s’en servait également parfois pendant les cours. Il y a 25 leçons qui commencent toujours par une petite vidéo de situation, avec possibilité de mettre les sous-titres en japonais, en kana seulement, en rômaji, ou en français. Super pour travailler l’écoute! Vous avez également accès au script de la scène,  un équivalent en manga, des exercices, une vidéo sur la grammaire, puis la version écrite du point grammatical. Vous avez ensuite un point culturel. C’est très complet !

Le défi d’Erin

2- LiveMoka

Voici un site un peu particulier. C’est un échange de “bons procédés”. En s’inscrivant sur le site vous devenez élève, mais également professeur ! Le principe du site est le suivant : pour bien pratiquer rien de mieux que d’avoir l’aide des natifs. Vous aurez des leçons classiques, vocabulaire, grammaire, écoute…et des exercices aussi. Mais c’est sur ce dernier point que c’est original. Ce n’est pas un professeur qui va vous corriger, mais un japonais inscrit sur le site qui est là peut être pour apprendre l’anglais, ou le français! Et pour avancer dans les cours, vous avez un crédit de points qui augmente si vous aidez les autres. Le partage comme valeur de base. J’adore et en plus vous pouvez apprendre près de 37 autres langues sur le site !

LiveMoka

3- Denshi Jisho

Ah les dictionnaires ! Savoir en utiliser un en japonais demande un peu de pratique. Pas le temps? Pas de problème ! Voici mon dictionnaire préféré sur le net : Denshi Jisho. Ce qui est très pratique, c’est que vous pouvez écrire votre mot en phonétique, le dictionnaire va le retranscrire en japonais, kanji compris, et vous donnez une traduction. Mais comme d’habitude, c’est un dictionnaire japonais-anglais. Il y a peu d’offre en français malheureusement.

Denshi Jisho

J’ai testé pour vous un cours de maki

Grâce à l’ami “Groupon”, j’ai pu tester un cours de cuisine sur le thème des sushis…enfin cours de maki serait plus exact..car comme souvent avec ce type de bon, la prestation est une initiation et pas le cours complet habituellement proposé. Il n’empêche! En 1h de cours, j’en ai appris des choses! Petit tour d’horizon.

1- Préparation du riz

C’est un point que j’aurais aimé voir plus en détail, mais nous n’avions qu’1h de cours, donc le riz avait déjà été préparé par le chef. Il nous a donné quelques conseils cependant. Il faut bien évidemment du riz spécial, à sushi ou du riz rond. Le riz doit se laver avant la cuisson. Il faut d’ailleurs peu d’eau pour rendre ce type de riz collant. On peut utiliser du riz complet pour faire des sushi ou des maki, il faudra juste plus d’eau que pour du riz blanc.

Une fois cuit, le riz doit être assaisonné avec du mirin (vinaigre de riz), du sucre et du sel. Ensuite, on doit laisser refroidir le riz pour qu’il soit tiède et prêt à être utilisé pour les maki. En dehors de ces quelques conseils, on nous renvoyé vers une recette sur le site du prestataire. Dommage! Un bon sushi ou un bon maki, c’est d’abord un riz réussi!

2- Préparation de la natte

Là j’avoue j’ai été bluffée par les explications. Pour faire des maki, on utilise une natte en bambou pour rouler et former le maki. En faite, une natte ne s’utilise pas telle quelle! Il faut la protéger avec un cellophane. Notre cours s’est donc vite transformé en cours d’origami! Il y a en faite un pliable spécial pour protéger la natte et éviter que le riz ne colle dessus (croyez moi, ce riz colle énormément, je ne veux même pas imaginer sur une natte non protégée)! Grâce à ce pliage, nous avons pu préparer nos maki de façon efficace.

Natte à maki
La fameuse natte à maki

3- Choix de la feuille de nori

Un maki est un type de sushi roulé dans une feuille de nori, qui est une algue noire très utilisée en cuisine japonaise. Le chef nous a appris à placer correctement la feuille sur la natte et a trouvé la bonne taille de feuille. Les feuilles de nori classiques sont en faite pour des futomaki (de gros maki avec plus d’ingrédients à l’intérieur). Il faut donc casser les feuilles en deux pour des maki classiques. Une feuille correspond à 6 maki. On nous explique ensuite qu’il y a un sens. Un côté de la feuille est plus brillant et lisse, l’autre plus rugueux et terne. C’est la face lisse qu’on pose sur la natte. Le côté rugueux permet de bien fermer le maki une fois roulé.

4- Confection du maki

Là on est rentré dans le vif du sujet! Il faut bien doser le riz pour pouvoir fermer correctement le maki et avoir de la place pour la garniture. C’est assez technique. Un surplus de riz est difficile à enlever. Il faut mieux en mettre petit à petit pour bien doser. Pour travailler le riz sur la feuille de nori, le chef nous a montré plusieurs techniques pour s’humidifier les mains de façon efficace, et ainsi bien travailler les ingrédients.

Ensuite, le roulage se fait en deux parties pour que le riz accroche bien. Il faut ensuite laisser reposer le maki (à cette étape, c’est un long rouleau) pour pouvoir le couper en plusieurs petits maki. On doit d’ailleurs scié le maki et ne pas forcer lorsqu’on le coupe, sinon le maki risque de se défaire.

5- Conservation

Au final nous avons fait 6 maki au concombre, et 6 maki au surimi. On peut incorporer d’autres ingrédients, comme du saumon spécial sushi (le poisson doit être extra-frais), du fromage à tartiner, des œufs de poisson, de l’avocat, du thon cuit en boite. Tout est permis! Chaque participant est ensuite reparti avec ses créations. Pour la conservation, c’est à température ambiante, car au frigo, le riz refroidi et devient sec. A éviter donc!

Mes premiers maki
Pas mal pour une première fois!

J’ai beaucoup aimé ce cours. Le chef était très gentil et expliqué très bien les différentes étapes. Cela m’a donnée envie de retenter l’expérience avec un cours plus long et plus technique, car j’aimerai approfondir la technique de cuisson du riz. En attendant, j’ai acheté ma petite natte pour refaire des maki maison!

Pour info, mon cours a été fait chez Sushi 4 You. Si vous voulez vous-même tester, allez faire un tour sur leur site.