Japan Expo c’est quatre jours de folie. Cette année j’ai fait la totalité en profitant des activités, en étant bénévole sur un stand, en me baladant en yukata, en dégustant plein de mets délicieux…bref, j’en ai bien profité. Mais tout à une fin…
La journée de dimanche est une journée que j’aime bien en général. Par contre, c’est la journée à éviter pour son shopping. Certains stands font des promos de fin de convention, mais la plupart des belles pièces sont déjà parties depuis longtemps. Il ne reste alors pas grand chose à se mettre sous la dent. Mais pour profiter des activités, c’est la bonne journée !
Bientôt la rentrée, alors autant se souvenir de nos bons moments de vacances avec la journée de samedi à Japan Expo.
Cela faisait des années que je n’y étais pas allée un samedi, la foule étant habituellement très importante ce jour-là. Pourtant cette année, il y a eu moins de monde que vendredi, journée avec les billets les moins chers. La crise serait-elle passée par là? J’ai pu profiter de cette journée à double titre : pas le cours de japonais le soir même, donc j’ai pu rester jusqu’au bout de la journée, et c’était ma journée en yukata ! Bref que du bonheur !
Reprenons la revue de cette édition 2017 de Japan Expo. Voici la journée de vendredi qui m’a beaucoup surprise !
Depuis le nombre d’années où je vais à Japan Expo, le samedi était systématiquement la journée à éviter à cause de la foule. Et bien cette année m’a démontrée le contraire ! C’est clairement la journée du vendredi qui a été la plus chargée de toute cette édition. La raison ? Le prix du billet à seulement 12€ au lieu des 22€ à débourser pour le samedi. Je n’ai donc pas vraiment chômé sur le stand.
J’ai pu quand même faire un tour pour admirer les cosplayeurs se promenant dans la convetion, et visiter quelques stands de goodies. La journée est passée à une vitesse folle. J’ai fini la journée avec une mission de distribution de flyers près de la salle Ichigo, où j’ai pu profiter d’un concert. Épuisée de cette journée bien remplie, je suis ensuite partie en cours. Je devais ensuite me préparer à la journée de samedi !
L’été est très chargé cette année, entre mes 4 jours complets à Japan Expo où j’étais bénévole, mes cours intensifs de japonais et le travail, on ne sait plus où donner de la tête ! J’avoue que ces 4 jours complet à Japan Expo ont été juste géniaux. Déjà cela faisait très longtemps que je n’avais pas fait les 4 jours, ensuite parce que j’étais bénévole sur un stand et c’était une super expérience.
Voici ce qui s’est passé le jeudi !
En faite j’ai été très très prise sur le stand. Je n’ai donc pas pu voir grand chose de la convention ce jour là. J’ai pu quand même faire un tour rapide pour faire du repérage de stands.
Tout d’abord comme les autres années, la convention est immense et répartie entre deux halls principaux : le hall 5 qui est sur la culture japonaise, les fanzines, les créateurs, et les éditeurs d’anime et de manga, le hall 6 sur les jeux vidéos, des boutiques de goodies et les sports de combats.
La scène la plus intéressante pour moi est clairement la scène Sakura, qui accueille des spectacles culturels japonais : danses traditionnelles, concert de koto, chants. C’est vraiment la scène à privilégier lorsqu’on s’intéresse aux aspects les plus traditionnels du Japon. Ce sont toujours des présentations de qualité.
J’étais par contre déçue de la scène Washoku dédiée à la cuisine japonaise. La scène était petite, le public étant souvent obligé de déborder de l’espace dédié aux spectateurs, pour suivre les présentations. Cette scène accueillait les cours de cuisine et présentations de produits japonais. La scène était surplombée d’un miroir pour voir les mains des chefs à l’oeuvre. Manque de chance, le miroir n’est pas de bonne qualité et l’image est déformée, on ne voit rien. J’espère que ce point sera amélioré l’an prochain.
Enfin j’étais de mission distribution de flyers au niveau de la scène Ichigo. C’est la grande scène des concerts. L’endroit prend un hall entier, c’est gigantesque ! A noter que j’ai rencontré plusieurs personnes perdues dans la convention et qui arrivaient dans ce hall. La signalétique est vraiment un point à améliorer, surtout pour les “novices” de la convention. Pour les plus anciens comme moi (c’est ma 15e Japan Expo!!!), le lieu commence à être bien connu, et la structure de la convention souvent la même. Le nom des scènes ne changent plus non plus, ce qui facilite le repérage.
Et pour l’ambiance, rien de mieux que des photos, en plus de celles que je vous ai postées sur mon compte instagram 🙂
Après 3 premiers manga que je vous conseille en 2017, voici 2 autres manga que j’ai découvert cette année. Il suffit de cliquer sur les images pour vous procurer ses volumes.
4- Reine d’Egypte (碧いホルスの瞳 -男装の女王の物語 – Ao i horusu no hitomi – dansō no joō no monogatari)
J’ai vraiment un coup de cœur pour les séries historiques en ce moment. Après Altaïr dont je parlais ici, voici un tout nouveau manga édité par Kioon : Reine d’Egypte. Point de Cléopâtre ici, ce manga reprend la vie d’une autre grande reine égyptienne : Hatchepsout. Elle deviendra l’une des 4 femmes qui ont pû être reine-pharaonne. Le premier tome commence sur l’enfance d’Hatchepsout et surtout son mariage, non consenti, avec son demi-frère Thoutmôsis II. Elle comprends vite qu’être une femme est un handicape, mais elle ne compte pas se laisser faire !
Deux tomes sont déjà sortis. Le 3e est prévu pour octobre 2017. J’ai hâte !
Reine d’Egypte – Tome 1
Reine d’Egypte – Tome 2
5- En scène ! (絢爛たるグランドセーヌ – Kenran Taru Grande Scène)
Oeuvre de la mangaka Cuvie, cette dernière est plus connue pour ses manga coquins que pour ses séries grand publique sur le sport. Sacrée reconversion ! Le pitch est assez classique mais j’aime beaucoup le traitement global de la vie de danseuse, en particulier l’impact d’une passion dévorante pour la famille et les amis des danseuses.
Kanade est admirative de sa voisine qui fait de la danse classique et dont elle a pu voir le spectacle de fin d’année. Elle rêve de partager la scène avec elle, et décide de se mettre à la danse. Mais le chemin est très difficile : rigueur de cours, horaires à rallonge après l’école, stress des concours, et surtout coût de cette passion pour sa famille. Difficile de tout concilier, mais elle est prête à beaucoup de sacrifices pour devenir professionnelle, et pourquoi pas, faire partie d’une troupe à l’étranger ! 4 tomes sont déjà disponibles.