J’ai testé pour vous un cours de maki

Grâce à l’ami “Groupon”, j’ai pu tester un cours de cuisine sur le thème des sushis…enfin cours de maki serait plus exact..car comme souvent avec ce type de bon, la prestation est une initiation et pas le cours complet habituellement proposé. Il n’empêche! En 1h de cours, j’en ai appris des choses! Petit tour d’horizon.

1- Préparation du riz

C’est un point que j’aurais aimé voir plus en détail, mais nous n’avions qu’1h de cours, donc le riz avait déjà été préparé par le chef. Il nous a donné quelques conseils cependant. Il faut bien évidemment du riz spécial, à sushi ou du riz rond. Le riz doit se laver avant la cuisson. Il faut d’ailleurs peu d’eau pour rendre ce type de riz collant. On peut utiliser du riz complet pour faire des sushi ou des maki, il faudra juste plus d’eau que pour du riz blanc.

Une fois cuit, le riz doit être assaisonné avec du mirin (vinaigre de riz), du sucre et du sel. Ensuite, on doit laisser refroidir le riz pour qu’il soit tiède et prêt à être utilisé pour les maki. En dehors de ces quelques conseils, on nous renvoyé vers une recette sur le site du prestataire. Dommage! Un bon sushi ou un bon maki, c’est d’abord un riz réussi!

2- Préparation de la natte

Là j’avoue j’ai été bluffée par les explications. Pour faire des maki, on utilise une natte en bambou pour rouler et former le maki. En faite, une natte ne s’utilise pas telle quelle! Il faut la protéger avec un cellophane. Notre cours s’est donc vite transformé en cours d’origami! Il y a en faite un pliable spécial pour protéger la natte et éviter que le riz ne colle dessus (croyez moi, ce riz colle énormément, je ne veux même pas imaginer sur une natte non protégée)! Grâce à ce pliage, nous avons pu préparer nos maki de façon efficace.

Natte à maki
La fameuse natte à maki

3- Choix de la feuille de nori

Un maki est un type de sushi roulé dans une feuille de nori, qui est une algue noire très utilisée en cuisine japonaise. Le chef nous a appris à placer correctement la feuille sur la natte et a trouvé la bonne taille de feuille. Les feuilles de nori classiques sont en faite pour des futomaki (de gros maki avec plus d’ingrédients à l’intérieur). Il faut donc casser les feuilles en deux pour des maki classiques. Une feuille correspond à 6 maki. On nous explique ensuite qu’il y a un sens. Un côté de la feuille est plus brillant et lisse, l’autre plus rugueux et terne. C’est la face lisse qu’on pose sur la natte. Le côté rugueux permet de bien fermer le maki une fois roulé.

4- Confection du maki

Là on est rentré dans le vif du sujet! Il faut bien doser le riz pour pouvoir fermer correctement le maki et avoir de la place pour la garniture. C’est assez technique. Un surplus de riz est difficile à enlever. Il faut mieux en mettre petit à petit pour bien doser. Pour travailler le riz sur la feuille de nori, le chef nous a montré plusieurs techniques pour s’humidifier les mains de façon efficace, et ainsi bien travailler les ingrédients.

Ensuite, le roulage se fait en deux parties pour que le riz accroche bien. Il faut ensuite laisser reposer le maki (à cette étape, c’est un long rouleau) pour pouvoir le couper en plusieurs petits maki. On doit d’ailleurs scié le maki et ne pas forcer lorsqu’on le coupe, sinon le maki risque de se défaire.

5- Conservation

Au final nous avons fait 6 maki au concombre, et 6 maki au surimi. On peut incorporer d’autres ingrédients, comme du saumon spécial sushi (le poisson doit être extra-frais), du fromage à tartiner, des œufs de poisson, de l’avocat, du thon cuit en boite. Tout est permis! Chaque participant est ensuite reparti avec ses créations. Pour la conservation, c’est à température ambiante, car au frigo, le riz refroidi et devient sec. A éviter donc!

Mes premiers maki
Pas mal pour une première fois!

J’ai beaucoup aimé ce cours. Le chef était très gentil et expliqué très bien les différentes étapes. Cela m’a donnée envie de retenter l’expérience avec un cours plus long et plus technique, car j’aimerai approfondir la technique de cuisson du riz. En attendant, j’ai acheté ma petite natte pour refaire des maki maison!

Pour info, mon cours a été fait chez Sushi 4 You. Si vous voulez vous-même tester, allez faire un tour sur leur site.

Comprendre l’écriture japonaise en moins de 5min!

Vous voilà inscrit dans un cours de japonais suite à nos conseils! Quelle que soit l’école que vous avez choisie, l’une des premières choses que vous allez apprendre en japonais est l’écriture. Voici comment s’y retrouver rapidement et ne pas perdre pieds dés le début d’année.

1- Hiragana (平仮名)

Ce sont les premiers caractères que vous allez étudier. Il s’agit d’anciens caractères chinois qui ont été simplifiés à l’extrême pendant des siècles. Les caractères ont été établis selon des critères esthétiques, et ont longtemps été utilisés par les femmes, car l’apprentissage des caractères chinois était réservé aux hommes. Ainsi les hiragana sont parfois appelés onna-de (女手) ou écriture de femme. Les hiragana sont classés selon un tableau appelé syllabaire ou gojûon (五十音 – les cinquante sons). Les mots de base en japonais sont écrits en hiragana, ainsi que les mots de liaisons, les conjugaisons ou si vous ne connaissez pas un kanji (nous le verrons plus tard).

Il y a 46 caractères de base, puis des variantes. Avec l’ajout d’un dakuten, représentant deux petits traits à côté du caractère (゛) on transforme les sons suivants : k devient g, t devient d, s devient z et h devient b. Avec l’ajout d’un handakuten, représenté par un petit rond à côté du caractère (゜), c’est plus simple. C’est le son h qui devient p. On peut également associer plusieurs hiragana pour créer un nouveau son.

Hiragana

2- Katakana (片仮名)

Les katakana forment, avec les hiragana, ce qu’on appelle les kana. Avec ces deux syllabaires, vous pouvez tout écrire! Vous les apprendrez en même temps que les hiragana. Les katakana sont arrivés plus tard que les hiragana, et étaient utilisés pour faire des annotations sur les textes. Servant à retranscrire des termes scientifiques, ce syllabaire a longtemps été employé par les hommes exclusivement. Aujourd’hui, ce syllabaire permet d’écrire des mots d’origine étrangère, intégrés dans la langue japonaise, ou votre prénom!

Ces caractères sont beaucoup plus carrés que les hiragana et plus simples à écrire. Comme les hiragana, il y a 46 caractères, et on trouve des variantes avec un dakuten ou un handakuten. On peut aussi associer plusieurs katakana pour créer un nouveau son.

Katakana

3- Rōmaji (ローマ字)

Là, c’est le plus facile! C’est tout simplement notre écriture occidentale (dite romaine)! C’est le système utilisé pour retranscrire le son des kana au début de notre apprentissage du japonais. C’est également employé au Japon pour des noms, des logos, sur les cartes, sur les panneaux de signalisation. Les japonais doivent donc apprendre aussi à l’école notre écriture. Pour la retranscription des sons japonais, c’est la méthode Hepburn qui est la plus utilisée, même si officiellement, depuis 1994 c’est la méthode Kunrei qui doit être choisie. Les tableaux que vous avez précédemment utilisent la méthode Hepburn.

4- Kanji (漢字)

Là c’est le début du cauchemar dans l’apprentissage du japonais. Le kanji est le caractère chinois qui est gardé tel quel en japonais. Il faut respecter le nombre de traits, l’ordre d’écriture, apprendre les différentes prononciations possibles (bah oui, sinon ce serait trop facile!). En effet, un kanji peut se lire de plusieurs façons, cela dépends s’il est suivi par des hiragana ou par un autre kanji. Avoir fait du chinois ne vous aidera en rien pour la prononciation. Cela peut venir du chinois, cela ne se prononce pas du tout pareil. Vous serez avantagé par contre pour l’écriture.

Pour comprendre un journal japonais, il faut connaître environ 2.000 kanji. Un japonais ayant reçu une éducation de base en connaîtra 3.000. Avec du langage spécialisé, on monte facilement à 4.000 kanji. Sachez qu’un dictionnaire japonais comporte entre 10.000 et 50.000 kanji… oui vous êtes mal…et moi aussi.

L’apprentissage des kanji n’est pas toujours une priorité, vous ne les étudierez peut être pas tout de suite. Je n’en connais pour le moment qu’une centaine…autant dire que je ne peux rien lire sans furigana (des hiragana écrits en petit sur le kanji pour pouvoir le lire). Plus une publication vise un public adulte, plus il y aura de kanji. Les noms de famille japonais sont également en kanji.

Kanji

La route va être longue! Bon courage à tous!

5 points à vérifier pour bien choisir son vol pour un voyage au Japon

Japan AirlinesÇa y est! Vous savez que vous allez partir au Japon! Suite à nos conseils, vos avez choisi la période de l’année à laquelle vous partez en voyage.

Maintenant, arrive une phase que j’ai trouvé délicatement quand j’ai commencé à préparer mon voyage : le choix de la compagnie aérienne! Attention, voici de quoi vous éviter pas mal de galère! Nous avons eu beaucoup de mal au début à nous décider, car le choix de la compagnie a été un sacré parcours!

 

1- Quand réserver son billet?

Le mieux est de réserver au moins 3 mois à l’avance, car c’est là qu’on trouve les meilleurs prix. Il existe des promos de dernières minutes, mais personnellement je le déconseille. Les remises sont souvent peu intéressantes, et pour un séjour aussi loin, mieux faut prévoir un minimum. A ne faire que si vous aimez les voyages sans organisation préalable.

2- Aéroports de départ et d’arrivée

Si vous partez de Paris, vous n’aurez aucun souci au niveau du choix des compagnies aériennes. Par contre si vous partez de province, le choix sera beaucoup plus restreint. Pour les compagnies partant de province, on peut citer Air France, Austrian Air, Japan Airlines et Korean Air.

Pour l’aéroport d’arrivée, la majorité arriveront à Narita ou à Haneda à Tokyo. A part pour Ôsaka, vous arriverez d’abord à Tokyo, pour ensuite prendre un avion local pour vous rendre à votre destination finale.

3- Le prix

C’est souvent l’élément qui fait exploser le budget de votre voyage au Japon. Il est donc important de surveiller promos et offres spéciales sur le net comme celle dont nous avons parlé en novembre. Il ne faut pas hésiter à aller régulièrement sur le site de l’Office National du Tourisme Japonais, les partenariats y sont fréquents.

Si vous ne voulez pas suivre les variations de tarifs sur le net, vous pouvez passer par des agences qui ont accès à des offres et des bons plans inédits sur la toile. Je vous conseille Destination Japon ou Vivre le Japon. Nous avons d’ailleurs commencé nos recherches en passant par ces agences.

Sinon, la compagnie aérienne offrant les meilleurs prix est Aeroflot Russian Airline. Les prix sont autour de 500/600€, aller-retour, avec une escale à Moscou. Imbattable sur le prix, j’avoue que j’ai préféré mettre plus pour mon premier voyage. Pour l’avion, j’aime moyennement prendre du low-cost. Niveau qualité de la prestation, j’ai aussi bien lu des avis positifs que négatifs sur cette compagnie. A vous de voir si vous voulez sacrifier le confort et le nombre d’heures de vol pour avoir le prix le plus bas.

4- Vol direct ou avec escale?

Cela aura un impact direct sur le prix de votre billet. Un vol direct sera toujours plus cher qu’un vol avec escale. Il n’y a que trois compagnies au départ de la France qui proposent des vols directs : Air France, Japan Airlines, et All Nippons Airways. Pour un vol direct, vous devez compter entre 11h et 12h de vol (oui c’est déjà long!). Pour un vol direct, les billets peuvent démarrer à 1500€, aller-retour, en classe éco!

Si vous prenez avec escale, tout de suite on tombe sous les 1000€  pour l’aller-retour. Votre escale va alors dépendre du choix de votre compagnie. Avec British Airways par exemple, vous passerez par Heathrow à Londres. Par contre, faites très attention au nombre d’heures d’escale. Certains prix attractifs vous font attendre parfois près de 15h sur place, sans possibilité de sortir de l’aéroport. Pire, vous restez une journée sur place, avec frais d’hôtel en plus!

Autre point à vérifier, ne prenez pas une escale trop courte! 2h est un minimum, surtout si vous passez par Londres! N’oubliez pas que vous allez devoir refaire un checking sécurité pour embarquer dans votre nouvel avion.

5- Le service à bord

Même avec un vol direct, vous allez rester entre 11h et 13h dans l’avion. Si vous tablez pour un vol en classe économique (99% d’entre nous), sachez que certaines compagnies ont des classes économiques plus agréables que d’autres. Les compagnies des pays du Golfe comme Emirates ou Qatar Airways sont réputées pour leurs avions modernes et des classes économiques plus spacieuses. Pour la qualité de service, Japan Airlines et Singapore Airlines sont les compagnies les plus citées.

Avion pokemon

Pour mon expérience personnelle, je ne sais pas combien j’ai payé mon billet, car cela faisait partie d’une offre hôtel+avion. Nous avons réussi à trouver un vol direct, avec Air France, à un prix sûrement bien inférieur à ce que nous aurions pu trouver avec une offre séparée. Testez aussi ce type de formule. On peut parfois trouver de très bonnes affaires!

Mincir avec la cuisine japonaise : les 5 bases du régime Okinawa

OkinawaLes fêtes sont enfin terminées et il faut bien l’avouer, on a tous mangé plus que de raison. Maintenant c’est l’heure des bonnes résolutions…et comme chaque année, nous jurons de reprendre une alimentation plus équilibrée, et une vie plus saine. Le problème, c’est qu’entre tous les régimes qui existent et le risque de yoyo, on ne sait plus par où commencer! Les japonais ont trouvé la solution depuis longtemps. De base, ils ont une alimentation très saine, faite de riz, de poissons et de légumes. Mais une région au Japon surpasse toutes les autres en matière de nutrition : l’île d’Okinawa. Plusieurs études ont démontré que l’alimentation de la population d’Okinawa permettait d’avoir une belle silhouette, mais qu’en plus, elle permettait de vivre plus longtemps en meilleure santé. En effet c’est à Okinawa qu’on trouve la plus grande concentration de centenaires du Japon. Voici les 5 bases de l’alimentation de cette magnifique île tropicale!

1- Hara Hachi Bu (腹八分)

C’est l’un des préceptes de l’alimentation d’Okinawa le plus dur à suivre, mais le plus important pour une alimentation équilibrée et une vie en bonne santé. Il faut s’arrêter de manger lorsque son estomac est plein à 80%. Pour faire plus simple, on ne mange pas à satiété complète, et on doit sortir d’un repas le ventre léger, ou en ayant encore légèrement faim. La population d’Okinawa est la seule au monde à s’être imposée une restriction calorique de ce type. Il a été démontré que ce type de limitation permettait d’allonger l’espérance de vie. C’est du simple bon sens : on se porte mieux si on ne fait pas bombance tous les jours et qu’on mange raisonnablement. En moyenne, les habitants d’Okinawa consomme entre 1800 et 1900 calories par jour, contrairement aux occidentaux qui tournent plus autour de 2100 calories.

2 – Kuten gwa 

Il s’agit de manger des petites portions. Au lieu d’avoir un seul grand plat unique, le régime d’Okinawa propose plutôt plein de mets différents dans des petits plats. Cela permet de mieux gérer les quantités et de savourer son repas. De plus, cela permet de mieux accepter la restriction calorique : mieux vaut voir plein de petits plats sur une table, qu’un seul plat unique. Une nouvelle alimentation, c’est aussi revoir sa façon de voir sa table!

3- Mettre de la couleur dans les assiettes

Le régime Okinawa fait la part belle aux couleurs dans les assiettes. Plus c’est coloré, mieux c’est! Il ne faut pas hésiter à garnir ses plats de fruits et légumes différents, pour faire le plein de vitamines. Là aussi il s’agit de bon sens. En mangeant des fruits et légumes colorés, on diversifie ses apports, on évite la monotonie et cela permet d’éviter toute carence. C’est un point important en cuisine japonaise : cela doit être aussi beau que bon!

4- Une alimentation quasi-végétarienne

Dans le régime d’Okinawa, on ne consomme quasiment pas de viande. On mange majoritairement des céréales complètes (riz complet, maïs doux, nouilles à la farine complète), tous les légumes (avec la patate douce en tête), tous les produits à base de soja (les gens d’Okinawa étant les plus gros consommateurs de soja de la planète), des algues, un peu de fruits frais, le poisson de temps en temps, et le porc seulement comme plat de fête.

Grâce à cette absence de viandes grasses, les risques de cancer et de maladies cardio-vasculaires sont quasi- inexistants à Okinawa. On dénombre également très peu de cancer hormono-dépendant (tel le cancer du sein) grâce à la forte consommation de tofu. De quoi y réfléchir à deux fois! Pour la population d’Okinawa, la première médecine, c’est son alimentation!

5- La densité calorique

Pour savoir quel aliment est bon pour la santé, et peu calorique, le régime d’Okinawa propose une classification des aliments selon leur densité calorique. Plus un aliment contient d’eau, mieux c’est! Voici quelques exemples d’aliments et leurs classifications:

  • Très basse densité calorique: eau, concombres, épinards, poireaux, tofu…
  • Basse densité calorique : bananes, patates douces, maïs, riz complet, poissons maigres, crustacés…
  • Haute densité calorique : fruits secs, le pain blanc, poissons gras, bœuf, glaces, sirops…
  • Très haute densité calorique : chips, cacahouètes, huile, mayonnaise, amandes…

Plus un aliment a une densité basse, plus on peut le consommer!

Intéressé(e) par la méthode Okinawa? N’hésitez pas à vous abonnez à la newsletter! Des articles inédits sur ce type d’alimentation seront bientôt proposés!

Okinawa diet

Bonne année! Oui mais…et au Japon?

kagamimochiJ’espère que vous avez bien profité de votre St Sylvestre car vous n’êtes pas les seuls à avoir faits la fête. En effet, après notre article sur Noël, voici ce qui se passe au Japon pour les festivités du nouvel an (oshōgatsu – お正月). Pour l’anecdote, le nouvel an est fêté le 1er janvier au Japon que depuis 1873, en se basant sur notre calendrier. Avant, c’est le calendrier lunaire qui avait cours, et le début d’année pouvait être entre janvier et février. Seule l’île d’Okinawa continue de fêter la nouvelle année avec le calendrier lunaire, tout comme la Chine, le Vietnam et la Corée dans le reste de l’Asie, et qu’on appelle chez nous Nouvel An Chinois.

1- Une fête en famille

Alors que Noël se fête en amoureux ou entre amis, la fête du nouvel an est sous le signe de la famille! C’est la fête la plus importante pour les japonais. Plusieurs jours sont fériés d’affilés, ce qui permet de partir quelques jours pour retrouver ses proches.. Les festivités commencent dés le 31 décembre où l’on fait le ômisoka (大晦日).

Vers 11h du soir, la famille se réunit pour manger ensemble les toshi-koshi-soba (年越しそば). Il s’agit d’un plat de nouille (les soba, à base de farine de sarrasin), représentant symboliquement une longue vie et un passage sans encombre entre l’année qui s’achève et l’année qui commence.

2- Visites aux temple shinto et bouddhiste

A partir de minuit, certaines familles iront au temple shinto ou bouddhiste pour prier et apporter la chance sur la nouvelle année. Les temples bouddhistes appelleront la population avec 108 coups de cloche appelés joyanokane (除夜の鐘), et représentant les 108 désires terrestres, dont l’être humain doit se défaire. La plupart du temps, les gens s’habillent avec leur plus beau kimono pour l’occasion.

Cette première visite au temple est appelé Hatsumôde (初詣). Sur place, les moines proposeront du toso (屠蘇), un saké aux herbes, qui est censé assurer une excellente santé pour l’année qui arrive. On en profite également pour acheter de nouveaux talismans protecteurs appelés omamori (お守り) pour la nouvelle année, en rapportant ceux de l’année précédente pour que ceux-ci soient brûlés au temple.

3- C’est relâche, c’est férié pendant plusieurs jours!

Les japonais ont peu de vacances, alors le début d’année est une vraie fête avec ces jours fériés ! En effet, la plupart des gens ne travailleront pas entre le 29 décembre et le 3 janvier. C’est une période où l’on en profite pour faire le “ménage” de l’année qui s’achève. On nettoie sa maison des impuretés de l’année avec l’ōsōji (大掃除)(une sorte de grand nettoyage de printemps), on paye ses dettes, et on règle les affaires en cours pour débuter la nouvelle année sur de bonnes bases.

On en profite aussi pour décorer les maisons avec des décorations traditionnelles comme le kadomatsu (門松) (pin placé devant le seuil de la maison et représentant la longévité et la bonne santé). A placer avant le 27 décembre, pour ne pas contrarier les dieux!

4- Cadeaux pour tous le monde!

Un peu comme Noël, on s’offre des cadeaux pour la nouvelle année. Le cadeau le plus connu est l’otoshidama (お年玉). Il s’agit d’une enveloppe thématisée contenant des étrennes pour les enfants. Les otoshidama sont offerts par les parents et les grands-parents aux enfants jusqu’à ce qu’ils soient majeurs(vers 20/21 ans). Ensuite, les grands “enfants” offriront des otoshidama aux autres enfants de la famille, et ainsi de suite.

Il n’est pas rare que les adultes s’offrent également quelques présents, tel que les oseibo (お歳暮 ) qu’on offre aux personnes nous ayant aidés pendant l’année. Mais, c’est surtout avec les repas de fin d’année que les adultes vont être gâtés. Les osechi (お節料理) sont les mets que l’on consomme pour la nouvelle année. Il s’agit de mets raffinés ou de sushis, qui sont contenus dans de magnifiques boites appelées jūbako (重箱). Un régal pour les yeux et le ventre.

5- Meilleurs vœux!

La nouvelle année ne peut pas commencer convenablement sans carte de vœux! Les nengajô (年賀状) sont des cartes qu’on s’envoie pour garder des liens avec des gens ne se voyant pas souvent. Il faut que la carte soit envoyée courant décembre pour arriver le 1er janvier! Un frais timing d’horloger! Il faut savoir que la poste japonaise édite également des cartes permettant de jouer à une grande loterie nationale, et ainsi  gagner de beaux cadeaux!

Attention cependant avec les vœux de début d’année. Si une famille a connu un deuil dans l’année qui vient de s’achever, il est de bon ton de ne pas envoyer de carte par respect pour le défunt.

Vous voilà au fait de ce qui se passe en ce moment au Japon pour la nouvelle année.

Nouvel année

Matcha et Sakura vous souhaite une joyeuse année, à vous, vos familles et vos amis! Et comme on dit au Japon : 明けまして おめでとう (Akemashite Omedeto! Bonne année!)